Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 26 juillet 2022
Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.35
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Anglais
Artistique : 6 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A80J (Dolby Vision lumineux)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
Lorsque Sil, hydride humaine/extraterrestre d’une grande beauté s’échappe du lieu où elle était en observation, l’armée américaine dépêche un tueur du gouvernement, un médium, une biologiste et un anthropologue pour la retrouver.
Mêlant science-fiction, action et thriller sexy au sein d’un scénario fourre-tout, cette série B menée par Natasha Henstridge aurait été anodine sans sa plastique avantageuse et la présence de HR Giger derrière le design de la créature. Car si la poursuite tient en haleine (le rythme est enlevé et la mise en scène carrée), le casting sous-exploité et le climax raté font retomber l’excitation.
Issu d’un scan 4K du négatif original, ce transfert UHD Dolby Vision qui émoustille conserve tout du long une belle structure granuleuse (une captation 35 mm), profite d’une définition bien plus ferme que le Blu-ray (la netteté accrue des arrière-plans) avec des textures autrement plus fines (les visages, l’animatronique, les vêtements), et n’est plus sujet à un léger tremblement du cadre.
Il affiche également une palette colorimétrique à la vibrance inédite (les bleus et les rouges sont fantastiques) et à la précision grandie (la végétation nocturne) où la carnation se laisse aller à un semblant de chaleur très à-propos à Los Angeles. Les contrastes sont très solides (les noirs sont veloutés et les blancs lustrés) et les sources lumineuses plus audacieuses (à la discothèque et dans les égouts notamment).
Si une mise à jour Atmos aurait été la bienvenue (ne serait-ce que pour les rêves et les allées & venues d’hélicoptères), cette bande-son encodée en DTS-HD MA 5.1 à encore quelques atouts à faire valoir malgré une activité arrière assez minime.
La séparation frontale fait son petit effet, le score de Christopher Young (sous l’influence d’Alien) bénéficie d’une grande amplitude, la dynamique est appréciable, le canal LFE répond présent dès qu’on le sonne (la musique du club, le souffle du lance-flammes) et les dialogues sont toujours clairs.
Certainement pas la meilleure chose qu’il soit arrivée à la notre bonne vieille planète bleue, ce divertissement non moins agréable des 90’s jouit d’une mise à niveau 4K digne d’intérêt qui embellit le physique avenant de sa séductrice extraterrestre !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Je ne connaissais pas du tout, ça me rend curieux tout ça ^^ ça file dans mes prochains films à voir !
Tu fais bien oui ! 😉