4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal – 116 min (Director’s Cut) – 02 novembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Français DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Il ne peut en rester qu’un

Connor MacLeod est un immortel. Il traverse les Ages depuis son Écosse de 1536, multipliant les rencontres, les expériences et les combats. Depuis plus de 400 ans, MacLeod affronte dans des luttes sans merci d’autres immortels pour remporter Le Prix. Le seul moyen de les tuer est de leur trancher la tête et c’est ce qu’il s’évertue à faire depuis des siècles tout comme son ennemi juré : le Kurgan, un guerrier sadique ayant tué la majorité des immortels. C’est dans le New York de 1986 que MacLeod prépare le combat ultime qui fera de lui le dernier des immortels.

Porté par la musique légendaire du groupe Queen, Highlander est le plus gros clip vidéo de l’histoire du cinéma. À la fois mystique (l’immortalité), romantique et épique (la bataille en Écosse, le duel qui oppose Ramirez et le Kurgan), le spectacle est inoubliable et visuellement épatant. Christophe Lambert avait trouvé là le meilleur rôle de sa carrière et Sean Connery est juste parfait. Novateur et original, ce film mythique a néanmoins (beaucoup) vieilli avec le temps.

IMAGE – À en perdre la tête !

Rugueuse et « magique » (les SFX optiques) par nature, cette photographie de caractère trouve enfin un allié de poids dans ce transfert UHD Dolby Vision soigné issu d’un scan 4K de la pellicule d’origine 35 mm.

Attention néanmoins, les imperfections liées à la source comme l’extrême granularité de certaines images, le rendu VHS d’un plan (le champ de bataille du passé franchissant l’œil de MacLeod dans le présent) et la douceur de multiples passages n’ont (heureusement) pas été gommés. Sans aucune retouche numérique malheureuse, l’intégrité artistique a donc été pleinement conservée. C’est une excellente nouvelle même si les adeptes du « tout lisse » vont le sentir passer.

La compression est solide (les fourmillements sont de l’histoire ancienne), le master est aussi stable que parfaitement nettoyé, la structure (fortement) argentique est divinement reproduite et les détails sont rehaussés de partout (les costumes, les décors, les visages).

La palette colorimétrique est autrement plus nuancée et cohérente (adieu dérives verdâtres, bonjour faible touche de magenta) avec des primaires plus riches (l’habit de velours rouge de Ramirez, les prairies vertes, les ciels bleus) et une carnation plus saine (l’épiderme est plus chaud), les contrastes sont plus équilibrés (les noirs retrouvent de l’épaisseur et les blancs de l’authenticité) avec un léger assombrissement du cadre (pour un clair-obscur qui s’apprécie mieux), et les sources lumineuses sont maintenant pleinement exploitées (les arcs électriques, les néons, les reflets).

SON – It’s A Kind Of Magic

Identiques à l’édition prestige de 2016, ces pistes sonores vieillissantes aux effets démodés et au score maigrelet (un comble pour un opéra rock) auraient mérité un nouveau mixage ou du moins la réutilisation de la piste 5.1 certifiée THX (la meilleure source audio existante à ce jour avec de la clarté, de la dynamique et des ajouts modernes) parue sur le DVD US de Republic Pictures en 1997.

La VO DTS-HD MA 5.1 à l’activité surround artificielle (quelques ambiances environnementales plaquées sur le reste du spectre) et aux voix desséchées (souffrant parfois d’un écho désagréable) manque cruellement de corps, là où la proposition stéréo (également encodée en DTS-HD MA) au registre médium accentué est un peu plus dynamique avec une partition et des dialogues qui gagnent en présence. Pour le canal LFE, peu exploité au demeurant, c’est vers la piste multicanale qu’il faudra se tourner.

Très centrée sur l’avant et bien plus étouffée, la VF souffre en outre d’un rendu brouillon et de la disparition de certains bruitages.

CONCLUSION – Une œuvre immortelle ?

Pour ses 35 ans, le premier volet de la saga Highlander renaît de ses cendres grâce à une édition 4K Ultra HD salvatrice. Le steelbook est superbe, les bonus abondent (toutes les vidéos sont inédites) et l’image est merveilleuse. Une sortie fantastique (hormis pour la bande-son qui reste inchangée) que les fans ne devraient rater sous aucun prétexte !

Note artistique
8
Qualité vidéo
8
Qualité audio
5
0
Highlander (1986)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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