Provenance : France | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 13 mars 2024
Format vidéo 2160p24 | Ratio 2.00 HDR10 | BT.2020 Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son Anglais Dolby Atmos Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres Anglais Français
3/5
Artistique : 4.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits et de notre disque au moyen du logiciel PowerDVD 23 Ultra) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4) Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR) Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - Les mascottes tueuses
Mike, jeune homme perturbé, est toujours hanté par la disparition de son frère dix ans auparavant. Afin de ne pas perdre la garde de sa sœur Abby, il accepte un poste de gardien de nuit dans un restaurant désaffecté, le Freddy Fazbear’s Pizzeria…
Même si l’atmosphère inquiétante rappelle l’univers sombre du jeu vidéo culte qu’il a la lourde tâche d’adapter, ce suspense horrifique gentillet produit par la société Blumhouse ne fait qu’effleurer son potentiel fantastique (les clins d’œil à la franchise ne suffisent pas) et peine à capter l’angoisse qui en faisait pourtant l’essence.
Trop conventionnel dans sa narration (en plus de s’égarer dans les facilités scénaristiques) et ses effets (une poignée de jump scares et c’est tout), il se prend en outre terriblement au sérieux alors qu’il ne développe ni ses personnages (réduits à des archétypes) ni ses enjeux (le trauma n’étant qu’un prétexte salutaire à faire avancer l’intrigue).
Reste d’impressionnants antagonistes mécaniques (de superbes animatroniques créées par les experts de la Jim Henson’s Creature Shop) et un Matthew Lillard qui renoue avec le genre l’ayant rendu célèbre (Scream)… Mais là encore, très peu présents dans les deux cas. Décidément, ouvrir les portes de cette pizzeria au grand public n’était vraiment pas une bonne idée.
« Les gamins adoraient cet endroit dans les années 80. Il a fermé il y a des années, mais les propriétaires y sont encore attachés. »
IMAGE - La pizzeria de l'horreur
Issu d’une captation numérique 6.5K finalisée en 4K, ce transfert UHD HDR10 à la compression HEVC fébrile par endroits (un débit très fluctuant malgré un bitrate moyen de 60 Mbps) restitue néanmoins sérieusement la photographie rétro glauque (façon Stranger Things) de Lyn Moncrief.
La définition ne fluctue pas malgré la sombritude ambiante (tout y est parfaitement net), une légère amélioration dans la restitution des détails fins est perceptible (les visages, la crasse des lieux, les fibres textiles, la texture des créatures robotisées) et le cadre gagne en largeur grâce à un léger dézoom. Notons que les optiques ARRI Prime DNA utilisées lors du tournage confèrent à l’ensemble une petite douche de douceur qui sied particulièrement bien à l’aspect survival horror recherché.
Se déroulant à 90% de nuit et/ou dans la pénombre, les contrastes se devaient de gérer… Et c’est le cas puisque l’obscurité est admirablement rendue de par une gestion optimisée des noirs venant équilibrer les ombres; que d’étranges néons percent ça et là.
En dépit d’un MaxCLL mesuré à 669 nits (un chiffre faussé par l’apparition aveuglante des logos en ouverture de programme), le MaxFALL plafonne à 60 cd/m² avec des pics lumineux s’approchant à peine des 110 nits. C’est sombre, très (très) sombre même, et au jeu des sept erreurs il est difficile de constater une différence d’intensité lumineuse avec l’étalonnage SDR.
Tout le contraire en somme de le technologie WCG, généreusement exploitée ici, avec ses couleurs vives à souhait et richement saturées. Car des dessins aux éclairages (violets, rouges et jaunes) en passant par les teintes des mascottes, elles concourent à en mettre plein la vue.
SON - Qui a peur du grand lapin jaune ?
Essentiellement dialoguée mais non moins dépourvue d’une spatialisation soignée (les canaux surround abondent d’effets plus ou moins inquiétants), la VO Dolby Atmos (16-bit, 3299 kbps) délivre une dynamique sympathique lors des jump scares, des basses qui régalent quand l’horreur s’en vient et une verticalité marquante (avec les interférences électrostatiques et lors de la dernière ligne droite) même si peu présente. Quant au score du groupe The Newton Brothers, il joue sa partition avec des sonorités contribuant activement à l’ambiance. Mais à l’image de l’œuvre qu’elle accompagne, cette bande-son aurait pu en faire beaucoup plus.
Moins précise à l’arrière et délestée d’une partie de la puissance de sa consœur, la VF Dolby Digital Plus 7.1 (768 kbps) est plus légèrement équipée mais bénéficie malgré tout d’une clarté certaine. Le doublage est bien intégré au mixage original.
CONCLUSION - Un menu enfant s'il vous plaît
Se refusant à livrer l’horreur en huis clos pourtant commandée, ce Five Nights at Freddy’s en live action ne devrait rassasier que les jeunes adolescents. Et c’est bien dommage puisque la table 4K Ultra HD est bien dressée et la carte A/V appétissante !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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