4K Ultra HD – Édition FR – Originals Factory – 149 min – 03 janvier 2023
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39, 2.00, 1.85 et 1.33
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Atmos
Sous-titres
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – The Multiverse of Love
Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille.
À la croisée des genres (chronique sociale, science-fiction existentielle à la Wachowski, drame familial, kung-fu à la Bruce Lee, muet, comédie absurde à la Monty Python, animation japonaise et romance à la Wong Kar-wai) et des possibles (les trouvailles et autres bizarreries qui se déploient sans limites donnent le vertige), cette véritable déclaration d’amour au 7e art est une série B_agel gourmande influée par des acteurs en très grande forme (le rôle de la consécration pour Michelle Yeoh) où le pur chaos organisé sert un délire cosmique à sensations qui mène, une fois sortie du tambour de la machine à laver, à la pure émotion !
IMAGE – Tout partout et jamais trop !
Résultant d’une captation numérique (2.8K et 3.4K) supervisé en 4K lors de la création du DI, ce transfert UHD Dolby Vision reproduit avec une grande finesse les variations de styles (pour différencier les univers) et les multiples formats (2.39, 2.00, 1.85 et 1.33) qui accompagnent astucieusement le déroulé du récit.
La définition ne faiblit guère, le piqué est régulièrement tranché (les détails sur les visages, les costumes et les décors sont plus fermes qu’en HD), la texture faussement argentique (ajoutée en post-prod) qui va-et-vient en fonction du déroulé des évènements est plus palpable, l’étalonnage des couleurs (plus ou moins marqué) gagne en subtilité (cf. l’amélioration de la carnation et la saturation des primaires), les contrastes bénéficient d’un meilleur équilibre (les noirs sont enrichis et les blancs, notamment dans la pièce où l’arme de prédilection de Jobu Tupaki est entreposé, un peu plus éclatants) et les sources lumineuses, plutôt mesurées (les bougies dans l’appartement du couple aux doigts saucisses), s’affichent avec un supplément non négligeable de nuances (les plafonniers du service des impôts, la lumière du jour).
SON – Sucked Into a Bagel
Moins ambitieuse que l’approche visuelle, la bande-son Dolby Atmos (en VO comme en VF) n’en reste pas moins spectaculaire.
Dûment répartie (sans qu’elle ne sollicite de trop les surrounds hors des affrontements) et puissante (quand l’action s’invite à la fête), elle détache parfaitement les dialogues (qui restent au centre de la scène) et use avec justesse de la verticalité (lors des nombreux passages entres les univers). La musique, principalement concentrée sur l’avant, est éloquente et les basses, volontairement peu exploitées, ressortent avec énormément de force (veillez à bien fixer votre décoration avant la projection) lors de certains passages clés.
CONCLUSION – What if… ?
Proprement grisant et débordant de cinéphilie, ce barnum foisonnant où la larme et le rire se côtoient nous invite à explorer un multivers « éclaté » qui déboussole pleinement en 4K Ultra HD !
Note artistique
9
Qualité vidéo
9
Qualité audio
9
0
On pourra me trouver aigri,pisse-froid,rétrograde,vieux con mais la Razzia pour ce film aux 95 ème Oscars (A.M.P.A.S ® © ™ ) n’est-elle pas un peu exagérée ? Entre soumission au politiquement correct,wokisme,expiation post Trump era et genre à part entiére des films ultra-référentiels midd 80 ‘ s early 90 ‘ s ce film révolutionne-t-il à ce point le cinéma (même remarque pour All quiet on the Western Front qui a juste la carte par rapport au contexte géostratégique et multilatëralisme politique international et militaire )