4K Ultra HD – Édition US – Vinegar Syndrome – 100 min – 26 novembre 2021

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Cantonais DTS-HD MA 2.0
• Cantonais Dolby Digital 2.0

Sous-titres
• Anglais

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – La fièvre d’un psychopathe

Kai, qui a tué 3 personnes à Hong Kong, s’exile en Afrique du Sud pendant 10 ans. À son retour, après avoir contracté le virus Ebola en violant une femme dans un village africain et servi ses patrons en « hamburger » dans le restaurant où il était employé, il va s’empresser de répandre au plus vite la maladie par tous les moyens possibles et inimaginables…

N’épargnant rien ni personne et ne lésinant aucunement sur l’ajout « d’épices gerbantes » lors de scènes particulièrement corsées, cette comédie trash se torchant joyeusement avec la morale (urophilie, infanticide, viol, racisme, cannibalisme) est un défouloir au mauvais goût exquis porté par un Anthony Wong possédé (dans la peau d’un monstre) qui « bouffe » le reste du casting. S’il ne sera pas du goût de tout le monde, ce fleuron de la Cat III hongkongaise (interdiction au moins de 18 ans de par chez nous) saura contaminer les adeptes de péloches frappadingues !

IMAGE – Une hygiène douteuse

Tiré d’un nouveau scan 4K du négatif original 35 mm, ce transfert UHD HDR10 au format respecté 1.85 n’a à souffrir que d’infimes éruptions cutanées (cf. l’apparition furtive d’une poignée de lignes verticales).

La texture argentique est bien définie, les détails manifestent d’une plus grande netteté (les lésions corporelles, la décoration du restaurant, les entrailles lors de l’autopsie), la palette colorimétrique qui est plus stimulante que jamais (les effusions de sang, la savane verte) profite d’une carnation naturelle, les sources lumineuses se voient octroyer une vivacité supplémentaire (les extérieurs ensoleillés africains, les rues nocturnes de Hong Kong éclairées au néon) et la gestion des contrastes est harmonieuse.

SON – Ebola, Ebola et non Deborah !

Si la synchronisation labiale n’est pas toujours précise (un problème lié à la source), cette piste sonore monophonique qui ne manque pas d’effets répugnants (les vomissements) délivre des voix saines, est rythmée par un score au synthé qui ressort bien et use d’une dynamique autoritaire dès que l’horreur s’en vient (ça tranche !).

CONCLUSION – Enfin un burger saignant !

Pour tout savoir sur la préparation d’un bon steak, suivez les conseils prodigués par notre cher Kai qui, en « bon samaritain » qu’il est, n’hésitera pas une seule seconde à « faire don » d’une partie de lui… Encore plus intime et généreuse en 4K Ultra HD !

Note artistique
7
Qualité vidéo
8
Qualité audio
8
0
Ebola Syndrome

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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