4K Ultra HD – Édition FR – Universal Pictures – 91 min – 16 février 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Dites-le une fois encore !

Dix ans après la destruction de la dernière tours de Cabrini Green, l’ancienne cité a été complètement nettoyée et reconvertie en résidence réservée à une classe sociale jeune et aisée. C’est là que l’artiste peintre Anthony McCoy et sa petite amie Cartwright, directrice de galerie d’art, emménagent dans un luxueux appartement… Mais l’effroyable légende du Candyman perdure.

Dans les miroirs de l’horreur, cette « relecture » arty et engagée de la légende urbaine, qui se déroule (de nouveau) dans un Chicago hanté par son passé raciste, se sert (avec intelligence) du célèbre croque-mitaine au crochet pour s’inscrire dans le mouvement militant Black Lives Matter. Oserez-vous prononcer cinq fois mon nom ?

IMAGE – Sombre reflet

Plus éblouie par son sens du cadre que par sa luminosité ambiante (volontairement mesurée pour coller à l’atmosphère des lieux), cette image captée en numérique trouve en ce transfert UHD HDR10 la toile de maître dont elle pouvait espérer.

Pourvu d’une définition invariable et d’une compression inébranlable, il affiche des détails bien plus précis (l’intimité des visages, les bâtisses de la ville), des contrastes minutieusement renforcés aux noirs plus profonds et aux blancs purifiés (le théâtre des ombres exploite pleinement cette amélioration), des couleurs ouvertement plus riches (les primaires sont plus vives) et des sources lumineuses réhaussées (les plafonniers, une lampe de poche, les gyrophares).

SON – Candyman, Candyman, Candy…

Conçue avec le plus grand soin, cette bande-son Dolby Atmos aussi équilibrée qu’investie fait montre d’un enveloppement de tous les instants.

La dynamique est déployée avec force (les apparitions du Boogeyman, les coups de feu), le score qui est oppressant au possible s’étend avec beaucoup de largeur, les effets comme les ambiances passent par tous les canaux (de hauteur compris avec l’inquiétante présence dans un ascenseur, le bourdonnement des abeilles, la pluie qui frappe violemment un couloir couvert et j’en passe), le canal LFE convoque des basses autoritaires et les voix, parfois en hors-champ ou en écho, sont toujours claires.

Moins précise que sa consœur mais tout de même bien répartie à son niveau (au plan horizontal donc) et plutôt puissance, la VF lossy ne démérite pas.

CONCLUSION – Un mythe à la lumière de l’évolution ?

S’ils continuent de tourmenter le quartier de Cabrini Green, les meurtres macabres et les légendes urbaines gagnent en portée et en réflexion sur support 4K Ultra HD !

Note artistique
7.5
Qualité vidéo
9.5
Qualité audio
10
0
Candyman (2021)

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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