4K Ultra HD – Édition FR – Le chat qui fume – 94 min – 10 novembre 2021

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 2.0

Sous-titres
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Les acides récréatifs, des sensations viciées

En cette année 1977, la Cité des Anges est confrontée à une vague de meurtres sauvages et inexplicables, guidés par la folie. La police porte rapidement ses soupçons sur un jeune homme : Jerry Zipkin. Afin de prouver son innocence, ce dernier, aidé par son amie Alicia Sweeney, mène alors son enquête et constate que les divers assassins présentent pour points communs d’être chauves et d’avoir fréquenté dix ans plus tôt l’Université de Stanford. À cette époque, ils ont absorbé une drogue expérimentale baptisée Blue Sunshine, dont les effets dévastateurs se déclenchent à retardement. Face à cette menace, Jerry pourra-t-il se disculper avant qu’il ne soit trop tard ?

À la frontière des genres, ce thriller paranoïaque à l’ambiance étouffante et à l’interprétation hallucinée (les acteurs sont en roue libre) est un trip surréaliste empreint de mystère dont les interrogations résonnent tout particulièrement aujourd’hui (risque-t-on des effets secondaires avec les vaccins contre la COVID-19 ?). De fait, cette œuvre assez originale supporte plutôt bien le poids des années.

IMAGE – Quand la folie guette

Issu d’une restauration effectuée en 2015 à partir d’un scan 4K des négatifs originaux (par l’éditeur allemand Camera Obscura), ce transfert UHD HDR10 dont le nouvel étalonnage a été supervisé par Jeff Lieberman en personne permet de redécouvrir l’œuvre dans toute sa singulière beauté (due au chef op’ Don Knight).

La copie, d’une grande stabilité, a été nettoyée avec minutie (à une poignée de points blancs près, les poussières et autres rayures ont été retirées), l’épaisse texture argentique qui a été préservée (aucun réducteur de bruit à l’horizon) s’affiche avec plus de raffinement qu’en HD, le niveau de détail est juste remarquable (cf. le rendu des visages et des vêtements d’époque) avec une touche supplémentaire de netteté (imputable à la définition supérieure) et l’apport du HDR, qui ravive indubitablement les images, est évident tout du long…

Les couleurs retrouvent une seconde jeunesse (plus denses et vives ici, spécialement au night-club), les contrastes sont plus solides que jamais (des noirs abyssaux et des blancs immaculés) et les sources lumineuses s’élèvent vers d’autres cieux (notamment lors de la séquence du bloc opératoire) sans pour autant abuser d’une trop forte intensité qui aurait été déplacée.

SON – C’est grave docteur ?

Proposée en DTS-HD MA 5.1 (et même dans un ultra-propre 2.0 mono d’origine pour les puristes), cette bande-son portée par l’anxiogène partition de Charles Gross use d’une spatialisation appropriée (à quelques échos malheureux) qui respecte l’esprit du mixage initial.

La scène frontale est dynamique, les voix (VO only) sont claires, le score est enveloppant et les surrounds ajoutés s’activent aux moments opportuns (le public lors des meetings, les passants dans la rue).

CONCLUSION – Chauve qui peut !

Limitée à 1000 exemplaires et bardée de bonus (dont le film Meurtres en VHS en Blu-ray), cette édition 4K Ultra HD présentée dans un magnifique digipack à trois volets semble être le meilleur remède à la chute des cheveux ! Plus sérieusement, « l’étrange » long-métrage de Jeff Lieberman (paru en 1977) se (re)présente à nous avec un soin technique dont il ne soupçonnait pas l’existence.

Note artistique
7
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
8
0
Blue Sunshine

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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