Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Arrow Films | Date de sortie : 12 août 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39 (Le Choc des Titans) et 1.85 (La Colère des Titans)
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Anglais

When Titans Ruled The Earth
3.5/5

Artistique : 6.5 | Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5

L'édition limitée est disponible à la vente en France auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 When Titans Ruled the Earth 4K Limited Edition

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE - God of War

Pour venger le massacre de sa famille adoptive, Persée, mi-homme, mi-Dieu, prend la tête d’une troupe de guerriers courageux et entreprend un périlleux voyage dans les profondeurs des mondes interdits, peuplés de démons impies, de bêtes féroces et de monstres redoutables. Pour survivre, il devra créer sa propre destinée…

Du péplum mythologico-fantastique à l’écriture balourde (des personnages sous-développés et des intrigues simplistes) mais à la direction artistique accomplie (des costumes audacieux, un bestiaire impressionnant et des décors colossaux) où le mythe très libre et simplifié de Persée (sous les traits d’un Sam Worthington qui donne de sa personne), devant les caméras de Louis Letterier et Jonathan Liebesman, devient un spectacle homérique (des scènes d’action herculéennes aux CGI frappants) dont la seule quête est de tout défoncer sur son passage. Ouvertement décérébré, ce popcorn movie hollywoodien en met néanmoins plein la vue.

« Je les ai créés et ils récompensent mon amour en me défiant... il n'y aura aucune trêve. »

IMAGE - De l'Olympe au Tartare

Dépourvus de toute anomalie numérique (un bitrate s’envolant régulièrement au-dessus des 130 Mbit/s !), ces transferts UHD Dolby Vision issus d’un DI 2K (fourni par Warner Bros.) corrigent les quelques errements des précédents Blu-ray (les blancs quelque peu cramés sur Le Choc des Titans et le léger bruit vidéo sur La Colère des Titans), limitent les douceurs de certains plans (puisque chargés d’une tonne de SFX) et magnifient les caractéristiques visuelles des photographies de Peter Menzies Jr. (35 mm 2.39) et Ben Davis (Super 35 1.85).

L’augmentation de la résolution fait ressortir de nombreux détails (les attributs des visages, la composante des armures, le tissage des vêtements, les décombres d’une partie des décors) et la texture argentique (plus prégnante dans le deuxième volet), malgré l’abondance de sables, de brumes, de débris et de fumées qui éclaboussent l’image, apparaît comme sensiblement affinée.

Très terreuse, la palette colorimétrique parfois désaturée (notamment du côté des primaires qui bénéficient malgré tout du WCG) profite d’un supplément de chaleur là où la carnation se démarque par une bien meilleure santé. Agréablement renforcés, les contrastes accentuent la profondeur des noirs sans écraser les ombres (cf. les entrailles de l’enfer) et enrichissent la pureté des blancs. Quant aux sources lumineuses (comme le rayonnement des armes créées par Héphaïstos, les flammes dans l’antre de Méduse et la lumière du jour), elles révèlent un surplus d’éclat sans pour autant affoler le compteur des nits (ne dépassant que rarement les 400 cd/m² dans le premier et les 200 cd/m² dans le second).

When Titans Ruled The Earth

SON - Release the Kraken !

Si les dieux grecs n’ont pas jugé utile d’adjoindre la verticalité (d’où l’intérêt d’activer un DSP de virtualisation au vu des nombreuses sollicitations aériennes) aux présents mixages DTS-HD MA 5.1, il n’en reste pas moins que le résultat est particulièrement ravageur et nous place au cœur de la bataille.

La dynamique est débridée, les effets fracassants (c’est de la folie contre les scorpions et le Kraken) et autres ambiances enflammées (la libération de Kronos) abondent sur l’ensemble des canaux (l’activité surround est tonitruante), la spatialisation qui est remarquable (la traversée du labyrinthe en est le plus bel exemple) fait vivre les environnements sans restriction aucune, l’intelligibilité des dialogues est effective tout du long, les compositions héroïques de Ramin Djawadi et Javier Navarrete ne manquent ni d’ampleur ni d’aération et le canal LFE, régulièrement pris de fureur, délivre des basses dont l’impact et la profondeur sont toujours appropriés

CONCLUSION - Nom de Zeus

Très différente de la fantasy aventureuse ayant bénéficié en 1981 du savoir-faire de Ray Harryhausen, cette surenchère mythologique vouée corps et âme à l’action s’en va sauver l’humanité non sans s’équiper d’un 4K Ultra HD aux prestations A/V titanesques. Craignez sa colère !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

0 0 votes
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x