ŒUVRE – À l’assaut des monstres
Au cœur des Carpates, il est un monde de légendes et de mystères : la Transylvanie. Une terre où le mal règne en maître absolu, où le danger rôde dès le coucher du soleil, où prennent corps les monstres qui hantent nos cauchemars les plus secrets. Van Helsing est un ténébreux professeur et chasseur de monstres. Sa mission l’amène à affronter de terribles êtres, parmi lesquels le loup-garou, la créature de Frankenstein ou encore le comte Dracula, qui, depuis des générations, persécute la famille de l’intrépide et aristocratique Anna Valerious…
Particulièrement fun et témoignant d’un amour sincère pour les Universal Monsters, ce blockbuster qui regroupe dans une même péloche divers mythes du cinéma fantastique s’apparente plus à un James Bond au XIXème siècle qu’à un film d’aventure classique.
Le film ne se prend de la sorte jamais au sérieux, le scénario n’est ni très fin ni vraiment intelligent, la plupart des acteurs sont à la ramasse (l’anti-performance de Richard Roxburgh est heureusement contrebalancée par le charisme de Hugh Jackman) et les spectaculaires effets spéciaux sont trop « tape à l’œil » (il faut comprendre en rien réaliste). Néanmoins, son intérêt réside dans ses mémorables et vertigineux morceaux de bravoure, réalisés à l’aide de gadgets en tous genres, qui ne laissent jamais aux spectateurs le temps de réfléchir ou de souffler un peu… Des montagnes russes en quelque sorte !
Pour conclure, je dirais simplement qu’il faut prendre ce Van Helsing pour ce qu’il est, à savoir un très honnête divertissement, il est vrai plutôt con, mais pas prise de tête et hautement spectaculaire.