4K Ultra HD – Édition UK – Arrow Films – 121 min (Director’s Cut) – 19 juillet 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – Le road trip de Roméo et Juliette
Le jour de son anniversaire, Clarence Worley rencontre la splendide Alabama dans un cinéma miteux. Coup de foudre immédiat. Après une nuit d’amour, Alabama avoue a Clarence qu’elle a été en fait engagée par le patron de Clarence comme cadeau d’anniversaire. De là va commencer une folle aventure.
Peuplée de stars et vitalisée par la mise en scène percutante de Tony Scott, cette comédie romantique Tarantinesque aux personnages excentriques déploie à un rythme effréné des scènes à la violence outrancière et des dialogues ciselés. Citationnelle et sincère, cette histoire d’amour des 90’s est absolument culte !
IMAGE – Bien sapé dans ma Cadillac Eldorado
Tirée d’un nouveau scan 4K des négatifs originaux, cette restauration de toute beauté nous arrive en Ultra HD Blu-ray avec un transfert UHD Dolby Vision juste époustouflant.
Aussi nette et détaillée que possible, la photographie relativement douce et « enfumée » que l’on doit à Jeffrey L. Kimball retrouve de sa superbe d’antan. Vis-à-vis du Blu-ray paru chez Metropolitan, la présente copie ne présente ni poussières de pellicule ni artefacts de compression. Le grain 35 mm est plus palpable avec un naturel argentique intact, l’apport de définition est régulier (les gros plans sur les visages perlés de sueur) et se voit d’autant plus dès que la fumée se lève (les arrière-plans), et les contrastes comme les couleurs sont renforcés par les technologies HDR/WCG.
Un peu plus sombres qu’en HD, les images se perfectionnent en maniant des noirs plus profonds et des blancs plus purs. La palette colorimétrique qui est plus nuancée (les précédentes dérives magentas ont disparu) parvient à étendre le spectre en saturant plus fortement les primaires (les couchers et levers de soleil), en améliorant subtilement toutes les autres teintes (à commencer par la carnation) et en accentuant la température des lieux visités (froide à Détroit et chaude à Los Angeles). Quant aux sources lumineuses, loin de tout révisionnisme (ça marche aussi pour les couleurs), elles s’affichent avec plus de vitalité (le projecteur de cinéma, les enseignes au néon) tout en laissant jaillir des luminances les plus élevées (la lumière du jour) des détails jusqu’alors invisibles.
SON – I Want Your Body
Pourvues d’une bonne clarté et d’une solide dynamique, les deux bandes-son proposées (DTS-HD MA 5.1 et 2.0) sont les mixages originaux exploités dans les salles de cinéma en 1993.
Profitant d’un meilleur espacement à l’avant où les effets/ambiances se détachent très efficacement et d’une (petite) activité surround absente de la proposition stéréo, la piste sonore multicanale reste néanmoins classique (pour aujourd’hui) en priorisant la scène frontale. Il n’empêche que les effets pyrotechniques « claquent », que l’enivrante musique signée Hans Zimmer sonne bien et que les basses sont régulièrement sollicitées.
CONCLUSION – La violence à fleur de peau !
Mariage détonant entre la plume de Quentin Tarantino et le cinéma de Tony Scott, True Romance déborde d’une passion décuplée en Ultra HD Blu-ray !
Note artistique
8.5
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8
0
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