4K Ultra HD – Édition DE – Koch Films – 115 min – 24 juin 2021

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.66

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Allemand DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Allemand

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.

ŒUVRE – Le « monstre » venu des profondeurs

1984. Cercle Arctique. Situé 12 000 mètres sous la surface de la Terre, le forage de Kola est le plus grand laboratoire secret de l’URSS. Quelques mois après son ouverture, des scientifiques enregistrent des voix et des cris d’origine inconnue, qui viennent des profondeurs. Le laboratoire est alors fermé et une équipe de recherche est envoyée en urgence pour découvrir ce qui se cache au fond du forage le plus profond de la Terre…

Survival horrifique à huis clos inspiré du mythe lié au Forage sg3, Superdeep descend vers le classique The Thing sans jamais pouvoir l’atteindre. Car si les morceaux de body horror sont plutôt réussis (maquillages + prothèses), l’ambiance glauque à souhait et la tension omniprésente, le scénario qui a tendance à tirer sur la corde abuse des scènes d’exposition (le budget pour l’action devait être insuffisant), ne lésine pas sur les invraisemblances et fait mourir un à un les membres d’un groupe bien peu attachant.

IMAGE – Biological horror

Assez spectaculaire à quelques couacs près (de légères traces de compression lors des rares plans à CGI), ce transfert UHD HDR10 nous plonge au cœur de l’horreur… venu des tréfonds de la terre !

Les détails plus ou moins craspecs ressortent mieux (vous ne manquerez rien de la texture poudreuse de la moisissure), la palette colorimétrique aux teintes globalement discrètes est plus nuancée et tire le meilleur parti des couleurs les plus vivantes (comme les combinaisons de protection jaunes), les contrastes volontairement clinquants sont encore plus poussés (l’attaque à l’infirmerie en est un bon exemple) avec des noirs d’encre (les couloirs non éclairés ne laissent pas passer la lumière) et des blancs purs (la neige), et les sources lumineuses profitent d’un éclat qui en impose davantage (notamment les lampes électriques rouge).

SON – Sous terre, personne ne vous entend crier

Se déroulant presque entièrement dans l’espace confiné d’un laboratoire sous-terrain, cette bande-son immersive a été conçue pour créer un sentiment de claustrophobie constant où il est aisé de se sentir vulnérable.

Toutes les enceintes sont pleinement utilisées, la dynamique souligne « l’action » et « la peur » très efficacement, les ambiances environnementales donnent vraiment l’impression d’être enfermées, le score fonctionnel est bien ample et les basses fréquences ajoutent beaucoup d’impact à de nombreux passages. Si le mixage Dolby Atmos d’origine avait été proposé, nul doute que l’expérience auditive aurait été plus impressionnante encore. En ce sens, activer l’un des DSP 3D de votre système sonore est fortement conseillé.

Mais si les dialogues sont clairs, la post-synchronisation des seconds rôles est vraiment ratée !

CONCLUSION – N’est pas The Thing qui veut !

Pas super profonde, cette série B qui aurait encore dû creuser pour réussir son « hommage » au chef-d’œuvre cité ci-dessus et à la saga vidéoludique Dead Space arrive néanmoins à la surface au sein d’un 4K Ultra HD aux caractéristique A/V solides !

Note artistique
5
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
8.5
0
Superdeep

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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chkops
chkops
3 années

M’est avis qu’ils auraient dû appeler le film « Supercheap » ! 🙂

Dernière édition le 3 années par chkops
chkops
chkops
3 années
Répondr à  le loup celeste

Je rigole ! Quoi que…

Si je ne m’abuse, les dialogues sont nativement en anglais.

Sinon, dommage, le concept de la « contamination fongique » est fort intéressant mais son traitement dans ce film manque cruellement d’audace et de profondeur.

gabriel vallejo
gabriel vallejo
3 années

Oui bien loin d’arriver à la cheville du très grand classique the thing de carpenter

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