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- Sans un bruit: Jour 1, le roi ...
Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 24 octobre 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Artistique : 7.5 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites des comptes Patreon de DigitalCiné et Matt Paprocki) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000
ŒUVRE - La Guerre des Mondes
Atteinte d’un cancer, une femme vivant à New York se retrouve confrontée à l’attaque de mystérieuses créatures attirées par le son. Accompagnée de son chat et d’un allié inattendu, elle se lance dans un voyage périlleux à travers une ville où règne le silence.
Moins un film d’horreur qu’un authentique drame sur fond de catastrophe, ce préquel rondement mené (par un Michael Sarnoski à la mise en scène et au scénario) où les émotions prennent le pas sur les frissons, est à la fois le plus spectaculaire (des attaques plus nombreuses) et le plus intimiste (grâce au duo Nyong’o/Quinn) des trois opus de cette saga de SF post-apo lancée en 2018 par John Krasinski. À défaut de faire grand bruit, voilà un survival fort touchant.
« I'm really scared, I don't want to die here. »
Eric
IMAGE - Ils arrivent en ville
Issu d’une captation numérique en 4.6K clean au possible, ce transfert UHD Dolby Vision robuste (aucun défaut d’encodage malgré un bitrate moyen plutôt juste de 55.6 Mbps) accentue la rupture photographique entre ce 3e volet, ultra propre, et ses aînés, à la texture 35 mm manifeste.
La définition est au rendez-vous (cf. les plans larges sur la métropole new-yorkaise, le théâtre et l’église), les détails qui sont légion à l’avant comme à l’arrière-plan gagnent en finesse (plus aucune baisse du piqué lors des scènes en basse lumière), le relief est omniprésent et la netteté constante (créatures en CGI comprises).
La palette colorimétrique globalement terne (beaucoup de cendres et de poussières), où prédomine les teintes grises et/ou marrons, profite d’une meilleure saturation de ses couleurs les plus vives (les flammes rouges/oranges, le gilet jaune de Samira, les reflets bleus) et de nuances peaufinées sur l’ensemble de son éventail chromatique (comme la carnation, mieux assainie).
Quant aux contrastes, d’une précision accrue, ils affichent une (belle) pénombre à la lisibilité rehaussée (la destruction des ponts, le métro inondé) de par des noirs plus denses ne se laissant point aller à une profondeur excessive. Les blancs sont plus purs (la robe du chat Frodon) et les sources lumineuses, rarement démonstratives (hormis une poignée de lampes torches), plus authentiques (donc légèrement assombries et davantage écrêtées). Le MaxFALL a été mesuré à 249 cd/m² et le MaxCLL à 971 nits.
SON - C'est le jour 1, celui qu'on retient 🎶
Dans la droite lignée de ses mémorables prédécesseurs, la VO Dolby Atmos (16-bit, 3180 kbps) alterne silence presque total et chaos acoustique (dès que les créatures passent à l’action) au gré de la narration.
La dynamique est véhémente (les attaques, les explosions), la spatialisation bien démonstrative (les ambiances de la ville au tout début, les déplacements à 1080° des aliens) et la musique suggestive d’Alexis Grapsas enveloppante. La verticalité y est très efficacement employée (la fontaine publique, les violents coups de tonnerre, la pluie battante, les va-et-vient des hélicoptères), les dialogues restent parfaitement audibles alors même qu’ils sont pour la plupart chuchotés et le canal LFE, généreusement sollicité (c’est l’apocalypse après tout), libère des basses particulièrement costaudes (le groupe électrogène, la pression sous-marine, les pas des monstres).
Avec sa puissance réduite (mais manifeste) et son immersion moindre (mais efficiente), la VF Dolby Digital 5.1 (640 kbps) ne lutte pas à armes égales sans pour autant démériter pour une piste lossy. Soigné, le doublage est toujours bien incorporé au mixage original.
CONCLUSION - Le début de la fin
Dans un monde où le bruit est synonyme de mort, cet antépisode ne pouvant guère compter sur l’effet de surprise mise davantage sur l’humain. Et alors qu’il revient aux tout premiers jours de l’invasion extraterrestre, là où les monstres sont partout, c’est dans un silence de plus en plus oppressant qu’il se terre. À pas feutrés pour survivre, le 4K Ultra HD prolonge la tension et la fatalité de cette terreur dans la ville. Chut !
Autre article relatif à Sans un bruit sur MaG :
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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