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4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal- 162 min – 28 juillet 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85
Bande-son
• Japonais DTS-HD MA 5.1
• Japonais DTS-HD MA 2.0
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Le Roi Lear au temps des samouraïs
Dans le Japon du XVIème siècle, le seigneur Hidetora Ichimonji décide de se retirer et de partager son domaine entre ses trois fils, Taro, Jiro et Saburo. Mais la répartition de cet héritage va déchirer la famille.
Lente et terrible tragédie familiale aux accents shakespeariens (il s’agit d’une adaptation très libre du Roi Lear), cette épopée guerrière et mélancolique aux luttes de pouvoir passionnantes, à la mise en scène quasi-onirique, aux costumes somptueux, à l’interprétation totalement habitée (influencée par la tradition théâtrale) et aux paysages dépaysants, est un flamboyant « film testament » juste amoindri par un rythme inégal lors de sa seconde moitié.
IMAGE – L’enfer sur Terre
Issue d’une captation 35 mm et restaurée en 4K en 2016, l’image très filmique de ce transfert UHD Dolby Vision n’apporte que peu d’améliorations à la précédente parution Blu-ray… Dans les faits, la photographie de l’œuvre ne s’y prête guère.
Joliment texturée (la compression est solide et la structure argentique plus palpable) et déchargée du moindre rafistolage (ni DNR ni EE), elle conserve la douceur de ses détails sans y apporter une couche de netteté supplémentaire.
Validé il y a quelques années par Shōji Ueda, le chef op’, l’étalonnage sombre des couleurs perdure. Donc hormis la richesse un peu accrue des teintes des vêtements et dans une moindre mesure celles des bannières, la palette est et reste volontairement atténuée.
Pas particulièrement lumineuse non plus (un pic moyen aux alentours de 100 nits), même si les passages en plein jour profitent de l’ajout d’un léger éclat, l’image débouche à présent, lors des scènes en basse lumière, sur plus de ténèbres afin d’ajouter de la profondeur aux noirs (ils en avaient bien besoin) sans pour autant les plonger dans l’obscurité la plus totale.
SON – La folie de la vieillesse
Si la VF n’a pas à rougir, un film de Kurosawa se doit d’être visionné en VO (en japonais s’entend).
Frontale avant tout (les voix surround sont très peu sollicitées) et pourvue de dialogues en toutes circonstances limpides, la bande-son connaît une belle gamme dynamique et ne manque pas d’ampleur dans la restitution de son score percussif.
CONCLUSION – À l’heure du chaos
Déjà victorieuse lors de sa parution en HD en 2016, l’œuvre somme d’Akira Kurosawa gagne un brin de noblesse en 4K Ultra HD !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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