4K Ultra HD – Édition DE – Turbine Medien – 112 min (Director’s Cut) – 13 mai 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.35
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 2.0
• Allemand Dolby Atmos
• Allemand DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
• Anglais
• Allemand
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – Les Robinsons de l’espace
En transit dans le système M-344/G, le Hunter Gratzner est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Alors que les quelques survivants tentent de s’organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu’une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse…
Œuvre de SF ingénieuse au savoir-faire incontestable, cette série B diablement efficace où l’angoisse va crescendo est transcendée par la présence magnétique de son anti-héros « animal » Richard B. Riddick, le Dominic Toretto de l’espace qui aura rendu Vin Diesel « bankable » à Hollywood.
IMAGE – Planète hostile
Issue d’un scan des négatifs 35 mm originaux, cette restauration 4K supervisée par le réalisateur David Twohy a déjà donné lieu à un transfert UHD Dolby Vision en 2020 via Arrow Video (que j’avais testé auprès d’une autre rédaction). Partant du même master, l’éditeur Turbine Medien nous propose aujourd’hui sa propre version qui ne diffère que peu de celle de son confrère.
L’image qui a plus de punch que celle de son homologue 1080p SDR profite toujours d’une augmentation notable du piqué (les perles de sueur sur les corps, les vêtements crasseux, les paysages désertiques), s’imprègne encore de couleurs enrichies (les filtres dorés, bleus icebergs et verts phosphorescents sont mieux saturés), et exploite aussi le lustre apporté par le HDR (la luminosité accrue des trois soleils) grâce à des contrastes autrement plus sémillants (des noirs sans fond et des blancs plus éclatants) où la stylisation extrême de la photographie se voie accentuer sans perdre des éléments du cadre (cf. les scènes les plus sombres).
Mais profitant d’un encodage plus solide et remisant à la soute le DNR (soigneusement) employé par l’éditeur britannique, elle se distingue par une texture argentique plus authentique et des détails légèrement plus affinés (les sols sablonneux).
SON – Dans le noir, on vous entend crier !
Même si pas aussi fougueuse que la plupart des mixages modernes (ce qui s’explique par un budget modéré) de par une dynamique moins explosive (mais compétente) et des basses plus contenues (mais profondes au besoin), cette bande-son Dolby Atmos (une exclusivité Turbine Medien) très enveloppante reste attractive.
Les dialogues sont clairs, les arrières regorgent d’activité, les ambiances environnementales sont toujours bien placées et la strate aérienne, parfaitement à-propos (le bombardement de météorites, l’alarme de sécurité, le survol de l’essaim, le souffle des torches, la pluie), élargit distinctement le champ sonore.
CONCLUSION – Les dangers de l’obscurité
Alors que notre petit groupe de rescapés tente de survivre à la nuit sur cette planète inconnue, il se pourrait bien que le présent 4K Ultra HD lui apporte la lumière dont il a terriblement besoin !
Note artistique
8
Qualité vidéo
9
Qualité audio
9
0
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