Provenance : États-Unis | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 27 février 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Migration
3.5/5

Artistique : 7 | Vidéo : 9.5 | Audio : 7.5

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites du compte Patreon de Matt Paprocki) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

ŒUVRE - Le peuple migrateur

La routine règne chez les Colvert. Si papa Mack préfère garder les siens bien à l’abri dans leur étang de la Nouvelle-Angleterre, maman Pam veut changer les choses et faire découvrir le monde à leurs deux enfants. Après avoir rencontré une famille de canards migrateurs, Pam persuade Mack d’embarquer la famille dans un long périple à destination de la Jamaïque…

Si la trame prévisible ne casse pas trois pattes à ses héros, ce road trip ailé à la mise en scène immersive (les envolées sont planantes) et à l’action trépidante (le chef cuisinier qui vol dans les plumes de nos palmipèdes) n’en reste pas moins un divertissement familial bon enfant (carburant à l’humour et à la tendresse) se faisant l’éloge de la liberté. Pour une première trempette dans la mare hollywoodienne, le français Benjamin Renner (Ernest et Célestine) s’en est bien tiré; surtout que sa patte (palmée pour l’occasion) se retrouve dans les designs et le caractère fantasque de plusieurs personnages secondaires. Prêts à décoller ?

« - C'est parti... Contrôle des plumes arrières. - Check ! - Déploiement des ailes. - Check ! - Décollage. »

IMAGE - Formation en V

Ayant réussi sa migration 4K (une mise à l’échelle fantastique), l’image délivrée par le présent transfert UHD Dolby Vision (un bitrate moyen de 85 Mbps ne laissant planer aucun prédateur compressif) est bien moins pantouflarde que celle de son homologue 1080p. En somme, un régal pour les yeux où tout n’est que précision et chatoyance.

La définition gagne en netteté (des arrière-plans mieux dessinés), la multitude de détails se paie des textures sensiblement plus fines (les plumes duveteuses, les environnements champêtres ou urbains) et la très légère émulsion 35 mm profite d’un raffinement accru dans l’obscurité se voulant effrayante (notamment chez un vieux couple de hérons zarbis).

La palette colorimétrique automnale, juste magnifiquement saturée (les feuilles jaunes, dorées et orangées), exploite pleinement les bienfaits du WCG avec des primaires autrement plus vives (le ciel bleu, le plumage de l’ara rouge jamaïcain). Il en est de même pour les autres teintes (comme celles des tapis de Yoga) dont l’éventail chromatique s’assure une exubérance bonifiée.

Et grâce à la technologie HDR, la plage de contrastes s’élargit notablement, venant ajouter de la tridimensionnalité à la pénombre (de par des noirs particulièrement fermes) et renforcer l’impact des sources lumineuses (la lumière du jour, les reflets du soleil sur l’eau, l’éclairage public, les enseignes au néon, le projecteur de l’hélicoptère).

SON - Coin coin

Un peu décevante au vu des incroyables images qu’elle sonorise, cette bande-son plutôt calme (spatialisation peu aventureuse du côté des ambiances et basses en retrait) et jamais agressive (dynamique exiguë) a clairement été pensée pour préserver les oreilles de nos enfants.

La VO Dolby Atmos (24-bit, 3748 kbps) est néanmoins à privilégier sur la VFQ Dolby Digital 5.1 (640 kbps) de manière à bénéficier d’une activité multicanale plus prégnante (l’arrivée dans la grande ville); à commencer par une verticalité largement perceptible dès qu’un oiseau est en l’air, mais pas que (l’orage avec la pluie et le tonnerre, les pieds frappant le sol lors d’une danse salsa où les canards sont piégés par terre) ! Les dialogues comme la musique sont fidèlement reproduits.

CONCLUSION - Canards sans frontières

Aucune prise de bec devant ce « Little Ducks Sunshine » mignon et marrant qui fera pousser des ailes aux petits comme aux grands. Quant au support 4K Ultra HD, ce serait un euphémisme que de dire qu’il donne une folle envie de partir à l’aventure…

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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