Vous êtes équipés d’un diffuseur et d’un lecteur Ultra HD Blu-ray. Seulement voilà, vous ne savez pas quoi acheter pour nourrir tout ce beau monde ! Un conseil, ne jetez pas votre dévolu sur les éditions suivantes… Indignes du support, elles risqueraient bien de vous détourner du monde merveilleux de la 4K.

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Sommaire

Hellraiser: Bloodline

Hellraiser: Bloodline

4K Ultra HD – Édition DE – 84 Entertainment
Format 1.78 – DI 4K – SDR – Anglais DTS-HD MA 2.0

Qualité vidéo : 3 // Qualité audio : 6

Ambitieux mais terriblement boiteux, ce 4e opus de la saga Hellraiser s’est étonnamment paré d’un Ultra HD Blu-ray… Qui ne le montre malheureusement pas sous ses plus beaux atours ! Tiré d’une copie d’exploitation (cf. les cigarette burns), ce transfert UHD SDR est une abomination de par l’application d’un filtre DNR en pilotage automatique (une propreté contre nature, une douceur excessive, quelques traînées et un grain argentique jeté aux oubliettes). Qui plus est instable, il présente aussi des contrastes faiblards (les noirs sont souvent délavés) et des couleurs aussi peu nuancées que ternes. Trop à l’étroit, cette bande-son pleine de « passion » méritait une meilleure présentation audio que cette proposition DTS-HD MA 2.0. Car si la dynamique est assez énergique, les divers effets bien balancés de droite à gauche et les voix toujours claires, les ambiances atmosphériques se font rares, le score manque d’ampleur et les basses sont restées en enfer.

Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl

Pirates des Caraïbes: La Malédiction du Black Pearl

4K Ultra HD – Édition AUS – Disney
Format 2.40 – DI 2K – HDR10 – Anglais Dolby Atmos – Français (parisien) Dolby Digital Plus 7.1

Qualité vidéo : 3 // Qualité audio : 7

Grosse déception au vu de l’œuvre-attraction qu’il  accompagne, ce 4K Ultra HD orienté par des fainéants navigue dans une eau croupie ! Et non capitaine Mickey, réutiliser « l’équipement » de Disney+ pour une sortie physique ne vous aidera pas à mettre la main sur le trésor de Cortès. Loin d’être fraiche car plus morte que vivante, l’image est abusivement filtrée (le transfert HD est souvent plus détaillé), trop dure (de l’edge enhancement a rejoint l’équipage) et souffre d’une technologie HDR (façon filtre sépia) qui affadit terriblement la photographie (sources lumineuses obscurcies et primaires en sourdine). En manque d’agressivité pour « aborder en belle » la précédente piste LPCM 5.1, ce n’est pas l’utilisation bien trop discrète des canaux aériens (de petits sons ambiants) qui pourra contrecarrer la prudence excessive des basses (cf. l’attaque de Port Royal) de cette bande-son « Dolby Atmouse ».

Ghost in the Shell 2: Innocence

Ghost in the Shell 2: Innocence

4K Ultra HD – Édition JP – Walt Disney Records
Format 1.78 – DI 4K – HDR10 – HDR10+ – Japonais DTS:X – Japonais DTS-HD MA 2.0

Qualité vidéo : 4 // Qualité audio : 9.5

Expérience sensorielle troublante, ce cyberpolar sinueux a décidé d’enquêter en 4K Ultra HD… Était-ce vraiment une bonne idée ? Malgré un bitrate vidéo élevé de 90 Mb/s en moyenne et une luminosité accrue, l’image semble impénétrable. Bien loin de mettre en valeur la beauté envoûtante de l’œuvre, elle a été « manipulée » très maladroitement pour un résultat aussi grossier qu’incohérent. Nettoyée sans retenue puis aiguisée artificiellement (alors que le Blu-ray affiche plus de détails !), la douceur intentionnelle des plans est à présent recouverte d’une couche épaisse de bruit post-DNR qui ne ressemble en rien à la jolie texture granuleuse qu’affichait autrefois la source. Fort heureusement, la bande-son DTS:X est fantastique. Ample et enveloppante (bonne utilisation des canaux de hauteur), il s’agit d’un excellent remixage.

Iron Man

Iron Man

4K Ultra HD – Édition DE – Concorde Home Entertainment
Format 2.39 – DI 2K – HDR10 – Anglais DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 4 // Qualité audio : 9.5

Alors que la première production indépendante de Marvel Studios reste toujours l’une des meilleures adaptations de l’univers Marvel, l’Ultra HD Blu-ray traficoté de toutes parts fait voler en morceaux l’armure d’Iron Man ! Globalement moins bien définies que le Blu-ray car souffrantes d’un usage peu discret de DNR (Digital Noise Reduction), les images paraissent plus douces dans 60-70% des cas (mais où sont passés les détails les plus fins et le grain argentique ?). Si les autres peuvent sembler plus nettes, elles trahissent surtout l’application d’un edge enhancement loin d’être modéré. Autres problèmes, les contrastes sont beaucoup trop poussés (blancs sur-lumineux et noirs bouchés) et les couleurs variables (ternes ou sursaturées). Finalement, il n’y a bien que les sources lumineuses (la lueur du noyau, la chaleur des explosions, la technologie holographique, les phares des voitures) qui sortent grandies ici, même si le HDR est quand même exagéré et pas toujours cohérent. Avec bonheur, J.A.R.V.I.S. vient sauver ce pauvre Tony Stark avec une VO musclée où la scène frontale et les canaux surrounds sont exploités à merveille. Les dialogues sont fermes, la dynamique endiablée, les effets pyrotechniques percutants, les ambiances immersives, les basses puissantes et la musique épouse l’ensemble avec beaucoup d’équilibre.

La Chute de la Maison Blanche

La Chute de la Maison-Blanche

4K Ultra HD – Édition DE – Leonine Studios
Format 2.40 – DI 2K – HDR10 – Anglais DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 4 // Qualité audio : 9.5

Cette série B d’action rondement menée ne veut pas négocier avec le présent 4K Ultra HD… Et je le comprends aisément ! Il faut dire que l’image est trafiquée de toutes parts avec ce que cela comporte de DNR, EE et HDR en pilotage automatique. Fort heureusement, le mixage qui est volontairement démesuré est aussi imposant qu’explosif.

Hyper Tension (Crank)

Hyper Tension

4K Ultra HD – Édition US – Lionsgate Films
Format 1.85 – DI 2K – HDR10 – Dolby Vision – Anglais Dolby Atmos

Qualité vidéo : 5 // Qualité audio : 8.5

Ce Speed « à pied » où le bon goût s’est barré a bien du mal à tenir la distance avec cet Ultra HD Blu-ray à la mécanique grippée. Pourquoi Lionsgate a-t-il sélectionné ce titre plutôt qu’un autre, un lancé de fléchettes peut-être ? Non parce que le problème n’est pas tant dans la qualité du présent master (malgré de petites saletés et des contrastes trop poussés) que dans la source elle-même. Captées au format PAL en DV (SD), HDCAM SR (HD) et un tout petit peu en 35 mm avant d’être désentrelacées en post-prod, ces images sont nativement bien inférieures à de la 4K (l’omniprésence d’aliasing lors des plans tournés en 480p) en plus d’être volontairement bien « dégueulasses ». Déjà hétérogènes de base, elles ont été lourdement trafiquées sur la table de montage, notamment du côté des couleurs (maintenant plus nuancées) parfois brûlées ou désaturées. Alors oui, le rendu durement numérique du Blu-ray (un renforcement des contours prononcé) n’est plus. Néanmoins, et vous l’aurez compris, le visuel très particulier de l’œuvre n’est en rien adapté au support. Du côté de la piste sonore, même si l’éditeur nous a habitué à mieux, la bande-son Atmos qui est aussi bruyante qu’occupée dispose d’une plage dynamique assez large (je m’attendais quand-même à plus), d’une activité surround régulière, d’un score pulsé bien aéré, d’effets LFE ultra-puissants (les battement de cœur) et d’une scène de hauteur bien présente (coups de feu, hélicoptère, oiseaux, sonnerie de téléphone portable, grenade) même si pas aussi folle qu’espérée.

Iron Man 2

Iron Man 2

4K Ultra HD – Édition DE – Concorde Home Entertainment
Format 2.39 – DI 2K – HDR10 – Anglais DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 5 // Qualité audio : 9.5

Moins réussie que son aîné malgré la mise en place de l’univers des Avengers, cette suite plaisante ne peut éviter la sortie de piste en 4k Ultra HD. Trop bricolée pour convaincre, l’image qui n’a su se résoudre à abandonner l’usage disgracieux de DNR et EE, s’avère être plus douce que son homologue HD alors même qu’elle est parfois trop sharpées. Pour le reste, la structure granuleuse est anormale car lissée ou trop épaisse, les contrastes, sans être aussi violents que dans le 1er opus, profitent surtout aux blancs qui sont plus brillants mais pas aux noirs qui restent dans 80% des cas bouchés (trop clairs le reste du temps), et les couleurs ne font plus le yo-yo mais sont quand même sursaturées. Quant aux éclairages et/ou reflets qui manquent encore un peu de cohérence, ils sont nettement plus éclatants (les fouets électriques) et font miroiter les objets métalliques avec bien plus de réalisme. Le coup de fouet se trouve du côté de la VO qui, vigoureuse, précise et immersive, dépote méchamment. Les dialogues sont toujours audibles, la frontale vraiment solide, les effets/ambiances enveloppants, les basses titanesques et les surrounds omniprésents.

Rollerball (1975)

Rollerball (1975)

4K Ultra HD – Édition DE – Capelight Pictures
1.75 – DI 4K – HDR10 – Anglais DTS-HD MA 5.1 – Anglais LPCM 2.0

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 5

Si au rollerball les coups sont stratégiques pour l’emporter, cet Ultra HD Blu-ray qui manque de corps (tout l’inverse de l’œuvre puisqu’il s’agit du thème central) ne risque pas d’être adulé comme Jonathan E. ! Tiré d’un scan 4K opéré aux États-Unis à partir des négatifs 16 bits, ce master HDR (réalisé par la société de restauration allemande TLEFilms) est loin d’être idéal… même s’il est vrai que l’écart avec les précédents Blu-ray est juste éloquent. Car si les détails se révèlent beaucoup plus, que la palette colorimétrique retrouve de sa splendeur passée et que les sources lumineuses sont autrement mieux soulignées, de nombreuses imperfections visuelles (une compression dépassée et énormément de saletés) auraient pu être évitées. Souffrant dans les deux cas d’une désynchronisation constante, la bande originale restaurée (LPCM 2.0) pâtit d’un souffle omniprésent là où la VO multicanale, moins ouverte et dynamique, est plus équilibrée même si le mixage paraît aujourd’hui bien terne et trop resserré au niveau de la centrale.

Akira

Akira

4K Ultra HD – Édition JP – Bandai Visual Format
1.85 – DI 4K – HDR10 – Japonais et Anglais Dolby TrueHD 5.1 – Japonais LPCM 2.0

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 6.5

Dévoué à l’autel du cyberpunk, ce cultissime film d’animation japonais déploie sa furie en version restaurée 4K. Cependant, malgré un scan 5K 16-bits et des sources lumineuses régulièrement démonstratives, l’image est un peu trop bidouillée avec l’usage visible de DNR. Et ce n’est guère mieux du côté de l’audio où le présent remixage présente une égalisation pas toujours heureuse ainsi qu’un souffle de fond parfois envahissant.

Terminator 2

Terminator 2

4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal
Format 2.40 – DI 4K – HDR10 – Anglais et Français DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 8.5

Alors qu’il est l’un des piliers du cinéma d’action à très grand spectacle, ce monument de la science-fiction qui a révolutionné les SFX (l’ère du numérique) est bien trop « artificiel » en 4K Ultra HD. L’image a été massivement dégrainée, l’étalonnage des couleurs a été modernisée (une photographie bleutée) et des modifications visuelles ont été apportées (effacement du matériel de tournage, changement du visage des cascadeurs par celui des acteurs, etc.). Adieu donc l’aspect argentique de l’œuvre et bonjour l’image ultra-propre et sur-lissée (certains visages sont en cire !!!). Si le résultat peut sembler flatteur au premier coup d’œil (le film a l’air d’avoir été tourné hier en numérique), surtout que la compression est solide, la netteté jamais vu, les couleurs rajeunies, la luminosité globale grandie (avec des sources lumineuses plus éclatantes sans tomber dans la démonstration gratuite) et les contrastes optimaux, de nombreux plans souffrent néanmoins d’un rendu fake assez gênant, la faute à l’accentuation artificielle des contours qui est souvent bien visible. L’artillerie lourde a fort heureusement été sortie pour la bande-son (qui conserve la bibliothèque sonore d’époque)… Du gros calibre à la dynamique maîtrisée qui déborde d’effets précis et de graves sismiques. Mais pour un surplus d’activité sur les canaux arrière et un ensemble plus homogène, il faudra privilégier la VO à la VF (plus brouillonne et gratuitement trop puissante avec ses basses se laissant parfois aller à la saturation).

Ip Man – La légende du Grand Maître

Ip Man

4K Ultra HD – Édition US – Well Go USA
Format 2.34 – DI 2K – HDR10 – Dolby Vision – Cantonais Dolby Atmos – Mandarin et Anglais DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 8.5

Meilleur film d’arts martiaux historique de ces dernières années, le premier volet de la mythique saga inspirée par la biographie de Yip Man, Grand Maître de Wing Chun et mentor de Bruce Lee, accepte le défi du passage à l’UHD. Comme pour les versions précédentes, le filtre patiné aux teintes sépia désaturées (moins prononcées sur le BD HK) et à la granularité intrusive est toujours de mise… Comme l’amélioration des bords, néanmoins mieux contrôlée ici, ainsi que la présence de quelques traînées de mouvements. En somme, les « défauts » intégrés au DI depuis des années sont toujours présents à Foshan, et ne se prêtent pas forcément bien à la 4K… même s’il est vrai que les détails ont fait un bond en avant (tout en conservant la douceur cinématographique de la photographie) et que le HDR améliore grandement les contrastes (surtout les ombres) et les reflets des sources lumineuses. Tirant parti des canaux de hauteur lorsque la narration le demande et profitant d’un tout autre poids lorsque l’action intervient, la nouvelle bande-son Dolby Atmos continue de bénéficier d’une activité arrière régulière et de l’aération de la sublime partition de Kenji Kawai.

Showgirls

Showgirls

4K Ultra HD – Édition DE – Capelight Pictures
Format 2.35 – DI 4KHDR10+ – Anglais DTS-HD MA 5.1

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 9

Cette œuvre sulfureuse signée Paul Verhoeven est prête à tout pour réussir son passage sur support UBD… Ouvrez le rideau ! Tirée de la restauration 4K effectuée par Pathé en 2015, l’image, aujourd’hui ultra-clinquante, a subi un gros ravalement de façade (un lifting au DNR et du maquillage outrancier) pour paraître aussi brillante (HDR poussé au max) que le rouge à lèvres de Gina Gershon. Très « Las Vegas style » en somme mais peu respectueuse de ses origines argentiques (d’où la note attribuée), cette transformation se prête finalement plutôt bien à l’univers « fake » dépeint ici. Ébouriffante même si non mixée en 3D pour l’occasion, la bande-son qui a « du chien » dégage ce qu’il faut de puissance et de spatialisation pour que jamais ne s’arrête le show.

Jurassic Park

Jurassic Park

4K Ultra HD – Édition FR – Universal Pictures
Format 1.85 – DI 4K – HDR10 – Anglais DTS:X – Français DTS 5.1

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 9.5

Si le frisson est là, ce n’est pas pour les dinosaures mais à cause de nombreux plans montrant des signes d’un réducteur de bruit. Et c’est bien dommage puisque l’amélioration reste souvent notable vis-à-vis du Blu-ray, ne serait-ce que du côté des couleurs qui sont plus saturées et donc moins délavées, des contrastes qui sont plus équilibrés et des éclairages qui sont plus lumineux. Mais voilà, les détails se sont fait croquer par le Tyrannosaurus rex ! Du côté de la bande-son en revanche, difficile de ne pas rugir de plaisir… Puisque le naturel des dialogues, l’engagement du score, la spatialisation des effets ambiants, l’activité de l’espace aérien (cf. les rotors de l’hélicoptère ou encore les rugissements du T-rex) et la profondeur des graves présents sur la VO DTS:X enterrent la plus frêle VF, moins puissante et immersive, malgré la grande présence des surrounds.

Star Wars, épisode I: La Menace fantôme

Star Wars, épisode I La Menace fantôme

4K Ultra HD – Édition UK – Disney
Format 2.39 – DI 4K – HDR10 – Anglais Dolby Atmos – Français (parisien) Dolby Digital Plus 7.1

Qualité vidéo : 6 // Qualité audio : 10

Péplum intergalactique familial aux scènes d’action fracassantes, Star Wars, épisode I: La Menace fantôme s’en va combattre la Fédération du Commerce en 4K Ultra HD. Et si l’image souffre des mêmes « défauts » (un choix délibéré de George Lucas pour mieux raccorder visuellement les trois opus de la prélogie) que le précédent Blu-ray (un lissage excessif pour supprimer la texture argentique 35 mm et une définition hétérogène) malgré l’apport moderne lié au HDR (des contrastes ragaillardis et des sources lumineuses plus éclatantes) et au WCG (un nouvel étalonnage aux primaires mieux saturées), c’est bien la bande-son qui s’illustre sur le champ de bataille une fois le volume rehaussé de quelques crans… Surtout l’ample (la dynamique en a sous le coude) et immersif remixage 3D (la course de podracers est un anthologique plaisir auditif) qui nous plonge au cœur du conflit avec des effets/ambiances qui fourmillement de partout (scène de hauteur comprise comme lors des déplacements des vaisseaux spatiaux) et des impacts « hantés » par la force des Sith (cf. les sabres qui s’entrechoquent lors du duel final).

Le Hobbit – La Trilogie (version longue)

Le Hobbit – La Trilogie

4K Ultra HD – Édition FR – Warner Bros.
Format 2.40 – DI 4K – HDR10 – Dolby Vision – Anglais Dolby Atmos – Français Dolby Digital 5.1 (Un voyage inattendu) – Français DTS-HD MA 7.1

Qualité vidéo : 7 // Qualité audio : 10

Cette adaptation homérique qui magnifie Bilbo le Hobbit, le conte pour enfants de Tolkien, est un retour cohérent et plus léger en Terre du Milieu près de 60 ans avant l’épopée du Seigneur des Anneaux. La question est maintenant de savoir si le présent 4K Ultra HD est à la hauteur du voyage ? Tripatouillée jusqu’à ressembler à un jeu vidéo, l’image déçoit quelque peu ! Car si le HDR et les couleurs renforcent massivement la féerie de l’œuvre (luminosité accrue, couleurs modernisées, éclairages magiques au possible et contrastes renforcés), l’accentuation drastique des contours (textures trop dures, détourages fréquents des vertigineux décors d’arrière-plan et présence d’aliasing) ainsi que l’application de-ci de-là de DNR (les flammes plus ardentes du dragon Smaug seraient-elles à l’origine de la fonte d’une partie des neiges ?) éloignent cette remasterisation 4K de la précision d’orfèvre de son homologue HD. Dynamique et immersive (la spatialisation est redoutable), la bande-son Dolby Atmos rend vraiment justice à l’inventivité du mixage. Les voix sont d’une grande clarté, les ambiances naturelles profondes, les effets surround omniprésents, la scène aérienne mémorable, la partition symphonique d’Howard Shore aérée avec grand soin et les basses dévastatrices. Ça envoie du lourd… Même les VF, robustes et animées malgré un poids acoustique moindre.

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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[…] a ensorcelé Cannes en l’an 2000 n’a pu échapper à ses démons comme James Cameron (Terminator 2 et bientôt Avatar, dont je reviendrai plus longuement dessus dans mon futur test) et Peter Jackson […]

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