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Vous êtes équipés d’un diffuseur et d’un lecteur 4K Ultra HD. Seulement voilà, vous ne savez pas quoi acheter pour nourrir tout ce beau monde ! Laissez-vous donc guider en faisant votre choix dans la liste ci-dessous.
Sommaire
Les premiers de la classe
Blade Runner 2049
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.40 – DI 4K
Si la perfection n’est pas de ce monde, elle irradie pourtant chaque plan de cet Ultra HD Blu-ray. Et c’est tant mieux car la magnifique photographie concoctée par Roger Deakins mérite d’être contemplé dans toute sa magnificence. La définition ne souffre d’aucune baisse de régime et délivre des images à la précision phénoménale, les détails sont encore plus francs qu’en HD grâce à un voile de netteté supplétif (la pilosité faciale de Ryan Gosling et Harrison Ford, les grains de sables, le ruissellement de l’eau de pluie, le manteau neigeux), la profondeur de champ fait aussi un bond en avant, la sublime palette colorimétrique s’exprime avec plus de subtilité (les gris du Los Angeles pollué, les jaunes du QG de Wallace Corporation, les oranges de la zone interdite), les contrastes impressionnent continuellement, les sources lumineuses sont plus rayonnantes (les annonces urbaines et autres hologrammes publicitaires, les néons) et les scènes sombres, grâce à de nouvelles nuances de noirs, respirent mieux. Une claque visuelle de premier ordre !
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français DTS-HD MA 5.1
Que vous optiez pour la VO (Dolby Atmos) ou la VF (DTS-HD MA 5.1), il s’agit de deux pistes sonores d’anthologie. Bien évidemment, la première profite d’une meilleure ouverture arrière (ajout des surround back oblige) et d’une scène verticale loin d’être anodine (la pluie torrentielle, la neige, le vent, les ambiances de la ville, le vol des Spinners, etc.), mais la seconde est aussi bonne sur les autres composantes de ce mixage magistral au style épuré. Nous avons donc des voix claires, une dynamique à la puissance sans équivoque, une répartition des effets optimale (le bourdonnement des abeilles, la trajectoire des engins volants), un score électro-expérimental aux sonorités sourdes et aux envolées planantes (Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch sont parvenus à respecter l’esprit de la partition originale de Vangelis) particulièrement ample, et des basses surpuissantes qui mettent régulièrement le canal LFE à rude épreuve. Un régal auditif de tous les instants !
Dragons 3: Le monde caché
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10/ BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.35 – DI 2K
Techniquement (et artistiquement) irréprochable, l’image délivrée par ce 4K Ultra HD est à tomber. Améliorant la netteté et augmentant les détails visibles à l’écran (la texture des costumes et des décors), elle adjoint à cette fabuleuse définition des couleurs superbement saturées infiniment plus vivantes que sur le Blu-ray (le bleu du ciel, le vert de la végétation, les robes -et les œufs- aux teintes variées des dragons), des contrastes renforcés qui assombrissent un tantinet le cadre et ajoutent de la profondeur aux noirs, et des sources lumineuses qui brillent de mille feux (le monde caché, la lumière du jour, les flammes). Une démonstration visuelle de tous les instants.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
Ne manquant jamais d’engagement dans tous les domaines d’écoute, la VO Atmos est une piste équilibrée et dynamique qui présente des effets directionnels de partout (il se passe beaucoup de choses dans les airs avec des battements d’ailes de dragon, le souffle de l’air, la présence menaçante du feu et divers débris), des ambiances environnementales subtiles, un score entraînant bien aéré, des basses puissantes et des voix claires. Efficace même si moins ample et précise, la VF reste plus que correcte.
Transformers: The Last Knight
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.90 IMAX, 2.00 et 2.39 – DI 2K
À s’en décrocher la mâchoire tellement c’est beau, cette claque visuelle phénoménale dont la netteté terrassante et la luminosité éblouissante font sensation, délivre une définition délirante (comme si vous étiez à votre fenêtre en train de regarder dehors !), un niveau de détails sidérant (un gain très perceptible vis-à-vis du master HD), une profondeur de champ impensable, des couleurs solaires merveilleuses, des contrastes d’une solidité à toute épreuve et des noirs glorieux. La palette colorimétrique est beaucoup plus large (le jaune énergique de Bumblebee, l’orange fougueux du soleil, le bleu profond du ciel, le vert nuancé des pelouses) avec des teintes encore plus chaudes, les flammes et explosions sont plus ardentes, les petits reflets comme les brillances sont plus étincelants (c’est bien visible sur les corps métalliques des Transformers), les sources de lumière sont nettement plus éclatantes et les scènes sombres débouchées (le flash-back pendant la Seconde Guerre Mondiale).
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
À s’en exploser les tympans tellement c’est riche et puissant acoustiquement parlant, cette piste sonore Atmos qui casse la baraque est une expérience particulièrement immersive et savoureusement équilibrée. La dynamique fracasse tout sur son passage, les dialogues sont toujours clairs, la spatialisation est d’une incroyable précision, les effets pyrotechniques font sensation, les ambiances sont enveloppantes, la scène avant est en effervescence permanente, l’usage des canaux surrounds est généreux, les sons de hauteur ne manquent pas (des boules de feu, des moyens de transport volants, des échos, des déflagrations, etc.), la musique est ample et les basses fréquences colossales. Si la VF ne peut bien évidemment pas rivaliser, elle reste tout de même consistante et très énergique.
Aquaman
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.78 IMAX et 2.39 – DI 2K
Une tempête visuelle étalonnée en Dolby Vision qui délivre une définition légèrement accrue (le Blu-ray étant déjà top), des détails plus finement rendus à l’écran (les pores de la peau, les costumes, les décors, la faune d’Atlantis), une palette colorimétrique explosive encore plus étonnante (cf. les fonds marins) car plus vibrante (des rouges plus ardents, des bleus plus profonds, des jaunes plus ambrés), des contrastes plus audacieux (des blancs plus éblouissants et des noirs plus riches) qui accentuent la luminosité du cadre et la tridimensionnalité des plans sous l’eau, et des sources d’éclairage hautement démonstratives qui profitent d’un rayonnement plus vif (les reflets du soleil, la bioluminescence des profondeurs, la lueur des explosions, etc.). Peu importe le ratio d’image utilisé (85% en IMAX 1.78 et 15% au format 2.39), ce 4K Ultra HD en met plein la vue.
• Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos, Anglais et Français DTS-HD MA 5.1
Pour la finesse on repassera, mais le mixage Dolby Atmos (DTS-HD non testé) est une démonstration de force d’une redoutable efficacité. Il bénéficie d’une (très) grande plage dynamique et déploie toutes les enceintes mises à sa disposition sans lâcher la pression. Les effets comme les ambiances émanent de toutes parts avec précision (les surrounds sont bien nourris), la partition de Rupert Gregson‑Williams transperce les écoutilles avec force, le canal LFE balance régulièrement des infra-graves surprenants, et les voix sont toutes intelligibles (en VO comme en VF). Quant à la scène aérienne, elle se déploie généreusement lorsque le récit le commande (l’immersion sous-marine, des coups de feu, des mouettes, des échos, des véhicules nautiques, la présence en hauteur de certains personnages et j’en passe).
Gemini Man
• Format vidéo : 3840×2160 / 60p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
Seconde édition du marché à proposer du HFR 60 fps après Un jour dans la vie de Billy Lynn (le précédent film d’Ang Lee), ce 4K Ultra HD nous invite à un spectacle visuel d’un hyperréalisme à « s’en décrocher la rétine ». D’une fluidité à toute épreuve (la limitation des 24 images par seconde oblige le Blu-ray à conserver les flous de mouvements) et d’une netteté chirurgicale (comme les plans restent toujours stables, les éléments du cadre sont excessivement détaillés), ces images UHD Dolby Vision tirées d’un DI 4K projettent ce que l’œil humain perçoit dans le monde réel. Et pour les aider dans cette noble tâche, la compression suit la cadence sans sourciller, la définition est hautement supérieure au transfert HD, le WCG accentue la vitalité des primaires tout en conservant l’aspect naturel des couleurs, et le HDR renforce les contrastes (le film est plus lumineux) en plus d’intensifier considérablement l’éclairage de toutes les séquences.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
Pourvue d’une dynamique féroce (l’impact des coups de feu) et d’une spatialisation ultra-réaliste (les « objets sonores » suivent l’action avec une précision hors-norme), cette bande-son Dolby Atmos réservée à la VO (la VF est beaucoup moins physique et immersive) est une démonstration acoustique de tous les instants. L’activité multicanale est incessante, canaux de hauteur compris (passage d’un avion, « saut d’une moto », chutes de débris, balles qui ricochent et j’en passe), la musique est puissamment livrée, le canal LFE est extrêmement bien utilisé pour les graves et infra-graves (particulièrement remuantes), et les voix bénéficient d’une belle présence.
Un jour dans la vie de Billy Lynn
• Format vidéo : 3840×2160 / 60p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
Bien aidé par la cadence de 60fps (inédite lors de sa parution en 2017) qui améliore grandement la fluidité, ce transfert UHD hyper-défini, détaillé (augmentation significative vis-à-vis de l’image HD), coloré et contrasté est parfaitement surréaliste. La palette colorimétrique est plus nuancée et mieux saturée, les blancs sont plus pétants, les scènes en basse lumière sont plus discernables alors même que les noirs sont plus sombres, et les éclairages sont nettement plus étincelants (les projecteurs du stade).
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
Une expérience acoustique riche qui engloutit littéralement l’auditeur à plusieurs reprises (les annonces et la foule du stade, le spectacle de la mi-temps et l’opération militaire), avec une présence et une énergie d’un réalisme saisissant.
1917
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Traumatisé par les tranchées, le Blu-ray (fade et peu détaillé en comparaison) ne parvient pas à surmonter l’enjeu qui se joue là où son homologue UHD est en pleine possession de ses moyens (piqué de folie, étalonnage pensé pour les versions HDR, hautes luminances mieux écrêtées, éclairages d’un naturel déconcertant). Déployant de magnifiques images, les capacités du support se révèlent sans réserve pour sortir victorieuses du conflit militaire.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
Là par contre, il s’arme des mêmes atouts… c’est-à-dire un mixage 3D enveloppant qui dépêche son corps aérien et fait parler la poudre lorsque nécessaire. Une très immersive bande-son qui nous plongent en plein cœur du no man’s land (mais pas que !).
Joker
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
La puissance visuelle de l’œuvre est transcendée par un transfert 4K Dolby Vision extrêmement détaillé à la texture faussement argentique d’un raffinement absolu, aux couleurs quelque peu désaturées plus nuancées et aux éclairages plus flamboyants.
• Pistes sonores : Anglais et Français Dolby Atmos, Anglais et Français DTS-HD MA 5.1
Une « folie » sonore qui déborde à chaque instant grâce à un mixage 3D (bande-son DTS-HD MA non testé) à la sobriété bienvenue où les ambiances urbaines se répandent sournoisement dans l’espace sphérique et où le score a vraiment beaucoup de poids.
Passengers
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Qu’elle soit en HD ou en UHD, l’image propre et lumineuse de l’œuvre est juste sublimissime. La clarté est sidérante, la définition époustouflante, les détails saisissants (même s’il en manque sur le BD -cf le fond des décors, la pilosité de Jim ou la texture de peau d’Aurora-), la palette colorimétrique extraordinaire et les contrastes au taquet. Vis-à-vis du Blu-ray, les couleurs sont plus riches (les tons bleutés et mordorés) et saturées (les teintes rouges foncés) qui se trouvent quelque peu réchauffées (les séquences dans le bar), des blancs nettement plus pétants, des étoiles démultipliées car beaucoup plus étincelantes, des éclairages franchement plus énergiques (les néons, les hologrammes) et des noirs à la profondeur accrue.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
Un mixage Dolby Atmos exemplaire qui assure le spectacle acoustique avec une précision d’orfèvre et une puissance herculéenne. Les dialogues sont clairs, la spatialisation est ultra-enveloppante, la scène avant est extrêmement dynamique, les effets (les déplacements du barman, les impacts des astéroïdes) et ambiances (les bruits du vaisseau, la musique d’ambiance, la pression sous l’eau) sont d’une grande proximité, la scène arrière donne tout ce qu’elle a, le score est tout aussi juste que large, et les basses s’occupent de faire trembler l’espace sonore (la poussée du réacteur) avec ce qu’il faut de poids et d’impact. En ce qui concerne les canaux de hauteur, ils sont sollicités dès que le récit l’exige (respiration des personnages dans leur combinaison, chute d’eau, alarmes, évacuation de flammes, etc.), c’est-à-dire assez souvent. Si la VF SD reste plus que probante, elle souffre néanmoins de la comparaison, ne serait-ce qu’au niveau de la densité des surrounds.
Mortal Engines
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Tout simplement splendides, les images de ce transfert UHD Dolby Vision (tournage 8K et DI 4K) n’ont de cesse de magnifier la superbe direction artistique de l’œuvre. Visuellement très impressionnantes, elles affichent une définition encore plus ahurissante qu’en HD (l’apport est flagrant sur les décors), des détails prodigieux autrement plus précis que sur le pourtant exemplaire Blu-ray (les textures profitent d’une finesse accrue), une granularité aux abonnés absents, des couleurs fabuleuses beaucoup plus larges et nuancées (le foulard rouge de Hester Shaw, les yeux verts de Shrike), des contrastes nettement plus somptueux (les scènes sombres jouissent de noirs largement plus denses et les nuages blancs sont plus éclatants) et de sources lumineuses considérablement plus rutilantes (le soleil, les flammes, l’éclairage intérieur, les voyants des cockpits et des machines de la grande ville mobile de Londres). En un mot comme en cent, une référence !
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
Ultra-engageante et pourvue d’une dynamique monstre, la piste Dolby Atmos délivre un spectacle acoustique redoutablement immersif et d’une richesse inouïe. La spatialisation occupe l’espace comme rarement (les sons voyagent régulièrement à 360°), les effets comme les ambiances (le bruit métallique incessant de la cité prédatrice et de Scuttlebug) sont diffusés avec précision et ampleur sur toutes les enceintes, les canaux surround sont extrêmement sollicités, la sphère aérienne est aussi inventive qu’intelligemment exploitée (Londres qui « dévore » la petite ville minière de Salzhakendes, le passage dans la « scierie », le vent, les engins volants, les éclairs provoqués par l’activation de MEDUSA, etc.), le score de Junkie XL (Tom Holkenborg) pulse comme il faut, les basses fréquences secouent méchamment (le bourdonnement constant des moteurs, les explosions, les coups de feu, les crashs, l’énergie quantique de la super-arme et j’en passe), et les dialogues sont parfaitement intelligibles. La VF s’en tire admirablement bien malgré une puissance affaiblie et une scène sonore moins abondante.
Les outsiders
Alita: Battle Angel
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 2K
Chapeauté par James Cameron en personne (qui s’est aussi occupé des transferts SDR 2D/3D), l’encodage HDR (10, 10+ et Dolby Vision) est plutôt sombre. Là où certains titres peuvent par exemple atteindre une luminance maximum de 992 nits pour une moyenne de 518 nits (c’est le cas de Matrix avec le même chef op), nous nous retrouvons ici avec une luminance maxi de 737 nits (très rarement atteinte) pour une moyenne de 130 nits ! Inutile donc de douter des capacités du Mappage Ton Dynamique (pour le HDR10) ou du rendu Dolby Vision de votre diffuseur, ce film se veut sombre et c’est comme ça. D’ailleurs, si le transfert SDR est globalement plus lumineux (c’est loin d’être le seul et ce n’est en rien un défaut que l’encodage HDR le soit moins), les ombres y sont beaucoup moins bien travaillées et de nombreux détails se perdent dans les hautes luminances (notamment derrière les fenêtres ensoleillées). Si le résultat est donc moins démonstratif en HDR, il est surtout nettement plus naturel et précis. Tous les éléments du cadre gagnent en précision (les visages, les paysages urbains), les sources lumineuses sont beaucoup mieux composées (la lumière du jour, les reflets sur les surfaces métalliques, les éclairages du bar, les projecteurs dans l’arène du Motorball), la palette colorimétrique à dominante oranger (la photographie est bien chaude) est plus joliment saturée (cf. les primaires), et les contrastes toujours aussi soignés sont nettement plus denses. À n’en point douter, ce transfert UHD HDR ultra-abouti s’impose comme l’un des plus beaux du support 4K Ultra HD.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français DTS 5.1
Dotée d’un sound design d’une rare richesse, d’une spatialisation de folie et d’une ampleur impressionnante, la VO Dolby Atmos se donne sans compter. Les envolées de la dynamique sont remarquables (l’assaut des Centurions et les runs de Motorball déploient une énergie incroyable), le paysage sonore prend vie de toutes parts (les ambiances débordent de partout), l’activité surround est constante, la scène aérienne fait montre d’un véritable engagement (la musique, des effets pyrotechniques, le bruit de la foule, un présentateur, etc.), le score de Tom Holkenborg (Junkie XL) est enveloppant au possible, les basses s’expriment avec force (dès le début avec le déchargement des ordures de Zalem) et les dialogues (parfois hors-champ) sont fidèlement reproduits. Un petit peu moins immersive et percutante, la VF reste d’une redoutable efficacité. Dans les deux cas, la bande-son est tonitruante.
The Revenant
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Un transfert UHD vraiment exceptionnel qui délivre des images hyper-réalistes grâce à une définition imposante, un piqué incroyable (détails plus corsés qu’en HD), des couleurs naturelles, des contrastes fabuleux et des noirs denses. Les teintes sont plus subtiles (les verts) et légèrement plus chaudes (des blancs moins stériles), les contre-jours sont gorgés de plus de lumière, le soleil et les flammes sont plus éclatants, les reflets plus brillants (l’eau) et les ombres plus profondes.
• Pistes sonores : Anglais DTS-HD MA 7.1, Français DTS 5.1
Une VO très immersive où les bruits de la nature (le bruissement des arbres, l’écoulement du fleuve, le blizzard) et la musique d’ambiance sont d’une clarté et d’une présence multicanale de tous les instants. La VF est aussi très bonne.
Fast & Furious: Hobbs & Shaw
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10+ / Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 2K
D’une classe folle, ce transfert UHD Dolby Vision (et aussi HDR10+) creuse l’écart avec son homologue HD en bien des points. La définition ne défaille à aucun moment (comme sur le Blu-ray), le piqué d’une finesse accrue livre des détails supplémentaires dans l’ensemble du cadre (les textures plus subtiles des visages, des vêtements, des armes et des décors), la profondeur de champ se fait plus prononcée, les couleurs plus franches et chaleureuses profitent de primaires plus vibrantes (notamment sur les îles Samoa où elles explosent !), les contrastes encore plus audacieux glorifient comme jamais l’écart entre des blancs d’une pureté absolue (la splendeur des nuages) et des noirs d’une richesse exceptionnelle (la lisibilité dans les ombres), et les sources lumineuses éclatent (la lumière du jour, les néons, les flammes, les phares, etc.) avec un surplus de vitalité loin d’être dérisoire.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
Offensive (sans gratuité aucune), ample (la BO est particulièrement présente) et d’une répartition multicanale d’une formidable précision (la scène arrière libère moults effets et/ou ambiances à la fluidité exemplaire), la VO Dolby Atmos est une bande-son de démonstration où le travail sur l’immersion (entre les explosions, les débris, les engins aériens et la voix robotique de l’organisation terroriste Étéon, les canaux de hauteur ont de quoi faire) n’a d’égal que le punch des basses. Malgré un excellent doublage et une spatialisation soignée, la VF est anémique au possible (dynamique aux abonnés absents et canal LFE en retrait). En somme, elle est aussi plate que celle de Battleship… du même éditeur !
First Man: Le Premier Homme sur la Lune
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.78 IMAX et 2.39 – DI 2K
Intégralement captées sur pellicules en 16mm (les moments intimes et les passages dans les capsules), 35mm et IMAX 65mm (la séquence sur la Lune), les images de ce grand film sont très impressionnantes. Volontairement rétro (des couleurs sur la retenue et un grain soutenu) et laissant poindre des imperfections maîtrisées (des taches blanches, rayures et poussières), elles sont d’une beauté vintage hypnotisante. Et bien évidemment, c’est le support 4K Ultra HD qui permet le mieux de « vivre » cette expérience cinématographique voulue comme viscérale. Le grain est mieux restitué pour un rendu argentique fabuleux, la définition est encore plus remarquable, surtout lors de l’arrivée sur la Lune où le format IMAX 65mm (reproduit en 1.78) creuse la différence (un champ de vision d’une immensité incroyable), les détails pullulent aux quatre coins du cadre (une finesse accrue par rapport au transfert HD), la palette colorimétrique obtient bien plus de nuances, les contrastes sont sublimés (une luminosité augmentée avec des blancs plus mordants et des noirs somptueux plus nuancés) et les sources lumineuses sont nettement plus intenses (la lumière du jour, les étoiles, les éclairages intérieurs, les voyants de contrôle, les flammes, les reflets sur les casques). Un sans-faute technique pour des images follement élégantes.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital Plus 7.1
Riche en effets surround et en activité aérienne (le vol d’essai avec le X-15, le test du simulateur et plus généralement toutes les scènes prenant place dans les cockpits), la VO Dolby Atmos est une bande-son quasi-documentaire dans son rendu, qui mobilise activement l’espace sonore qui lui est alloué pour nous faire ressentir la claustrophobie des voyages dans l’espace (le silence absolu) et les peurs ressentis par ces pionniers (les vibrations et/ou craquements des carlingues, le cliquetis des commandes de transport et le bourdonnement tétanisant des réacteurs). Et en plus de regorger de bruitages en tout genre, ce mixage profite d’une dynamique dingue, d’un score ample et de basses rugissantes (cf. les décollages). Pour les amateurs de VF, cette dernière s’en sort admirablement bien même si la spatialisation y est moins dense et les doublages moins authentiques.
Parasite
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Révélant des détails extrêmement plus fins qu’en HD (les innombrables gros plans) que la résolution accrue affine considérablement (cf. les environnements), ce transfert UHD HDR10 maîtrisé ajoute de la personnalité aux lieux de l’action (chacun ayant une patte graphique qui lui est propre) grâce à un soupçon de granularité plus visible dans l’appartement insalubre de Ki-taek, des contrastes mieux dessinés (la tenue des noirs), une échelle de gris plus riche (l’intérieur de la luxueuse demeure contemporaine des Park), des sources lumineuses bien étoffées (c’est flagrant dans les pièces faiblement éclairées) et une palette colorimétrique plus intense (le jardin vert, la tache rouge).
• Pistes sonores : Coréen Dolby Atmos, Français DTS-HD MA 5.1, Coréen et Français DTS-HD MA 2.0
D’un raffinement absolu, la piste sonore coréenne Dolby Atmos est fabuleuse. Elle est ultra-précise dans le placement de ses effets, immersive lorsqu’elle emplie l’espace d’ambiances (l’anti-nuisible, le déluge, l’inondation), parfois jusque dans les hauteurs (la pluie battante), intense quand elle engage fidèlement la musique et d’une grande clarté pour diffuser ses dialogues. Difficile dans ces conditions de ne pas rentrer dans le film. Boostant artificiellement la dynamique et mixant plus haut certains sons, la VF DTS-HD MA 5.1 est nettement moins nuancée (quant il pleut par exemple, la pluie fait plus de bruit mais perd un nombre conséquent de gouttes !), équilibrée (ça « saute » aux oreilles lors de la visite de la maison des Park) et naturelle (le doublage).
Les films de patrimoine
Il faut sauver le soldat Ryan
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.78 – DI 4K
Robuste comme une mitrailleuse Browning M1919A4, ce transfert UHD au format inédit jusqu’à aujourd’hui (le ratio original 1.85 laissant sa place à une version open-matte 1.78 pour un léger gain d’informations sur l’ensemble du cadre) est juste sublime. Le master est irréprochable, la définition fait un bon en avant (un nouveau master 4K tiré d’un scan 6K des négatifs originaux), les détails sont plus nombreux que sur le déjà excellent Blu-ray (cf. la précision chirurgicale des traits tirés, des peaux encrassées, des treillis abîmés et des bâtisses endommagées), la palette colorimétrique aux couleurs volontairement désaturées (à 60%) est toujours aussi magnifique (surtout qu’elle récupère, sans dénaturer le rendu particulièrement rude des images, un brin de chaleur bien visible sur le visage des acteurs), les contrastes sont encore plus solides et les sources lumineuses, en plus de gagner en éclat (les flammes, les explosions, les sols détrempés, la lumière du jour), ne sont plus brûlées (les ciels et autres contre-jours). Quant à l’imposante granularité qui résulte d’un parti-pris artistique ayant du sens (elle donne un aspect sale et rugueux à la photographie), elle est parfaitement restituée ici avec une finesse absente du transfert HD. C’est bien simple, grâce aux bienfaits de la compression HEVC (carrément invincible), jamais une telle densité de grains n’aura été aussi maîtrisée à l’écran. Une très grosse claque !
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Anglais et Français Dolby Digital 5.1
Une VO démentielle qui donne dans la démonstration technique pure avec une dynamique de fou furieux, une spatialisation musclée pour retranscrire au mieux la violence du conflit armé (le déluge des balles, les déplacements comme les cris des soldats), une scène arrière très sollicitée et des basses titanesques (le grondement des chars). Bien évidemment, mixage Atmos oblige, la sensation d’être enveloppé par les horreurs de la guerre (les tirs de mortiers, le souffle des explosions, les retombées de débris, les passages aériens des P-51 Mustang, etc.) est terriblement éprouvante. À son niveau, la VF ne démérite pas mais semble beaucoup plus éteinte. L’enfer du champ de bataille chez-soi !
Blade Runner – The Final Cut
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.40 – DI 4K
D’une beauté à couper le souffle, ce transfert UHD fabuleux délivre un grain 35 mm exquis, une définition miraculeuse (le Blu-ray semble flou à côté !), un piqué de folie (quantité d’informations nouvelles comme les détails sur les jouets génétiquement modifiés de J.F. Sebastien), des couleurs resplendissantes et des contrastes extrêmement vigoureux. La palette colorimétrique est plus large (les teintes bleues) et mieux saturée (les néons fluorescents, les rampes de signalisation des véhicules de police), la luminosité est nettement accrue, les éclairages sont beaucoup plus intenses (la brillance des étoiles, les lumières aux fenêtres, la puissance des projecteurs, la vivacité des enseignes), les reflets sont largement plus luisants (le carrelage de la Tyrell Corporation) et les noirs sont clairement plus profonds. Une restauration historique qui donne l’impression de voir pour la première fois (et les yeux écarquillés tellement c’est beau) ce classique indémodable de la science-fiction.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
Une VO Atmos remixée avec grand soin où les enceintes latérales (les passages de Spinner) et verticales (les pluies constantes) créent une sensation d’immersion ultra-réaliste (le brouhaha incessant de la foule) pour un paysage audio jusqu’alors inédit sur ce film. Pour le reste, les dialogues sont clairs, la dynamique appropriée et le score de Vangelis chargé en basses. Si la piste française est plus agressive, elle respire beaucoup moins (l’espace sonore est étriqué) et perd énormément d’ambiances.
Matrix
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.40 – DI 4K
Capté en 35 mm Kodak lors du tournage avec des SFX supervisés en 2K, Matrix fait son apparition tant attendue sur support Ultra HD Blu-ray grâce à Warner, qui pour l’occasion a réalisé une remasterisation complète de l’œuvre à partir d’un nouveau scan 4K. De plus, Bill Pope, le directeur de la photographie, s’est attelé lui-même au nouvel étalonnage colorimétrique de cette édition. Chose importante avant de débuter, le nouveau Blu-ray effectué à partir du dernier matériel disponible est une catastrophe. Pas tant du côté de la définition et du piqué qui sont supérieurs à la précédente édition, mais bien du côté des couleurs qui sont étranges et des contrastes complètement délavés. Il semblerait en effet que Warner ait converti automatiquement le disque UHD HDR en SDR ! Pour plus de transparence, la comparaison va donc être faite avec le Blu-ray paru en 2014. Alors, êtes-vous prêts à suivre le lapin blanc ? Certains plans ont été recadrés afin de recentrer les personnages (c’est ce que je suppose), la définition a fait un bon en avant significatif, de nombreux détails jusqu’alors passés inaperçus sont nettement plus visibles (les pores de la peau, les costumes, les décors), les plans apparaissent avec plus de relief grâce à une meilleure découpe des éléments du cadre, les contrastes ont été remarquablement boostés (des blancs plus éclatants et des ombres plus appuyés), les sources lumineuses sont largement plus intenses (les lignes de code, les éclairages de la ville, les moniteurs dans le Nebuchadnezzar, les « yeux » des Sentinelles, les lampes tactiques des forces spéciales et j’en passe) et la patine argentique a été conservée avec une structure granuleuse qui a gagné en délicatesse et en présence. Mais là où cette magnifique édition 4K se démarque le plus, c’est sur les importantes modifications qui ont été apportées à l’étalonnage des couleurs. Très singulière lors de sa parution en HD (c’était plus neutre sur le DVD), la palette colorimétrique de ce premier opus se voyait violemment ajustée pour mieux coller à la photo des volets suivants. Pour se faire, un filtre verdâtre avait été appliqué sans discernement sur toutes les scènes se déroulant dans la matrice, dans le but bien évidemment de nous rappeler sa nature simulée. Et là où cela avait été soigneusement étudié pour les suites (directement pensé lors du tournage en fait), nous nous retrouvions avec un début de saga au rendu terne et peu gracieux. Aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas avec des couleurs plus modernes et surtout beaucoup plus nuancées. Attention, la dominante verte des séquences en question n’a pas disparu pour autant, mais elle est à présent plus discrète et laisse vivre les autres teintes (les peaux sont plus chaleureuses) en les rendant dans certains cas « trop belles pour être vraies » (les primaires notamment). Concernant les autres scènes, celles se déroulant dans le monde réel sont baignées de couleurs plus froides (de nouvelles teintes bleutées) et celles prenant place dans les programmes d’entraînement sont plus « réalistes » (un blanc immaculé comme jamais). Enfin, une dernière différence vient rapidement à sauter aux yeux vis-à-vis des précédentes éditions; hors de la matrice les plans sont plus sombres et dans la matrice la « simulation » est plus claire. De ce fait, le chaos du monde post-apocalyptique contraste d’autant plus avec l’harmonie du monde illusoire. Si vous ne l’aviez pas encore compris, les améliorations visuelles qui ont été apportées permettent de redécouvrir ce classique de la science-fiction moderne.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 5.1
Si la VF reste malheureusement inchangée (et que dire si ce n’est qu’elle se fait pulvériser par la piste anglaise), la VO quant à elle s’est vue remixée pour un résultat proprement bluffant. Les voix sont toujours percevables, la dynamique est monstrueuse, la spatialisation est prodigieuse (la trajectoire des balles lors du bullet time sur le toit), les effets sont saisissants (le retentissement des percuteurs, les impacts sur les murs, les coups portés), les ambiances sont ultra-immersives (les conditions climatiques, les plongées d’un monde à l’autre, les passants lors du programme d’entraînement de la matrice, les bruits informatiques à bord du Nebuchadnezzar), les surrounds sont au taquet (c’est un festival lors des fusillades), la scène aérienne se fait régulièrement ressentir (la pluie, le tonnerre, la résonance des tirs, les pales d’un hélicoptère, la présence des Sentinelles au sein de l’hovercraft, etc.), le score « envoie du bois » et les basses sont viriles à souhait. Pour faire simple, ce mixage sonore nous enferme dans une bulle sonore d’une redoutable efficacité.
Apocalypse Now Final Cut
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Entièrement restaurée à partir du négatif original, l’image est comme transfigurée. Et malgré d’infimes traces compressives, elle n’a de cesse d’être renversante. La texture argentique est préservée, la définition fait un bond en avant, les détails sont encore plus remarquables, les magnifiques couleurs gagnent en richesse (cf. les verts de la forêt), les contrastes excellent (les scènes nocturnes profitent d’une précision accrue) et les sources lumineuses s’affichent avec un naturel désarmant.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Anglais Dolby Digital 2.0
Présentée en Dolby Atmos, la bande-son est démonstrative au possible. Subtile, précisément répartie (les ambiances et les passages d’hélicoptères envahissent les canaux de hauteur) et puissante (la dynamique et les infra-graves s’en donnent à cœur joie), elle permet une immersion des plus complètes. La présente édition Ultra HD Blu-ray ne contient aucune piste sonore française.
Beetlejuice
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
Avec des couleurs irrésistibles, des détails inédits et un aspect merveilleusement filmique, ce nouveau transfert 4K semble incroyable.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français Dolby Digital 2.0
Réjouissante avec des effets « étranges » balancés de toutes parts, cette nouvelle piste Atmos lui insuffle une nouvelle vie.
Les exclusivités françaises
La Haine
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
Ce film culte terriblement d’actualité s’offre une restauration 4K (tirée du négatif original 35 mm) pour son 25ème anniversaire. Plus réaliste que jamais grâce à un noir et blanc sublimé (cf. la gestion exemplaire des contrastes), l’image est aussi belle que possible (copie immaculée, définition pointue, sources lumineuses nuancées et compression solide).
• Pistes sonores : Français DTS-HD MA 5.1, Français DTS-HD MA 2.0
Spatialisée avec délicatesse (les ambiances s’invitent à l’arrière avec parcimonie), la bande-son multicanale profite d’une dynamique fort appréciable (le set du DJ à sa fenêtre) lorsque les événements viennent à le réclamer.
Le Chant du loup
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Excepté des noirs un peu légers parfois, ce transfert UHD HDR10 est d’une stabilité à toute épreuve. Pourvues d’une netteté de tous les instants et d’une palette colorimétrique réaliste, ces images anxiogènes tirées d’un DI 4K sont d’une belle densité. Déjà mieux résolues et plus détaillées qu’en HD (les traits des visages, les fibres des vêtements, les éléments du décor), elles s’ornent surtout de couleurs plus électriques (cf. les teintes rouges et bleues), de contrastes plus harmonieux (les scènes confinées en profitent indubitablement) et de sources lumineuses plus frappantes (les reflets du soleil sur l’eau, les flammes/explosions et les lumières artificielles à bord des sous-marins).
• Pistes sonores : Français Dolby Atmos, Français DTS-HD MA 2.0
Mixée au Skywalker Ranch avec un soin maladif apporté aux détails, la piste Dolby Atmos se pare d’une précision implacable pour nous faire ressentir comme jamais auparavant la vie à bord d’un sous-marin (deux en fait) et nous faire entrer dans la tête de l’Oreille d’or. Là où chaque son peut être synonyme de danger de mort, elle balance moultes informations acoustiques (la pression de l’eau sur la coque, le ronronnement des équipements navals, la fréquence des sonars, les ordres du commandement dans les haut-parleurs, le chant des dauphins, le déplacement des torpilles, le souffle des explosions) dans tous les recoins de la pièce d’écoute (la scène de hauteur est un membre à part entière de l’équipage) tout en se faisant discrète pour se fondre aux fonds marins. Chargé en infra-graves meurtriers et doté de dialogues toujours clairs, ce mixage d’anthologie finit de nous achever.
La Piscine
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – Dolby Vision / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 12 bit – Encodage HEVC – Format 1.66 – DI 4K
Tiré d’une restauration 4K à partir du négatif original 35 mm, ce transfert UHD Dolby Vision est splendide malgré la présence de-ci de-là de petites poussières. La stabilité du cadre est excellente, la texture argentique est bien plus organique que par le passé (il arrive qu’elle vire en fourmillements lors de quelques passages), les détails les plus fins et les arrière-plans sont révélés au grand jour, la palette colorimétrique est beaucoup plus dense (cf. la saturation des bleus et des verts) pour des teintes à la vitalité accrue, les contrastes ont été renforcés (les noirs ont gagné en profondeur afin que les plans nocturnes soient de toute beauté), et les sources lumineuses sont plus brûlantes que jamais (la chaleur suffocante du soleil). Étonnamment contemporaines, les images ultra-lumineuses de ce 4K Ultra HD ne cessent de surprendre. Le disque « accroche » à plusieurs reprises sur certains lecteurs Panasonic, Sony et Xbox, avec à la clé l’apparition de pixels grossiers et des déchirures intempestives de l’image.
• Piste sonore : Français DTS-HD MA 2.0 Mono
Malgré une pointe d’acidité (la musique lors de la fête), des voix parfois un peu sourdes et deux légères distorsions, cette piste 2.0 mono d’une grande clarté distribue ses rares dialogues, ses ambiances du Sud de la France (les cigales, le vent) et son score sensuel avec une intimité somme toute confortable.
Gwendoline
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – SDR / BT.709 – YCbCr 4:2:0 / 8 bit – Encodage HEVC – Format 2.35 – DI 4K
Le très lumineux master UHD magnifie la photographie de l’œuvre en préservant sa délicate texture argentique et en faisant ressortir une foultitude de détails.
• Piste sonore : Français DTS-HD MA 2.0
La piste sonore 2.0 assure le « show » grâce à l’assurance de sa dynamique et la grande clarté de son mixage.
Les Tontons flingueurs
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – SDR / BT.709 – YCbCr 4:2:0 / 8 bit – Encodage HEVC – Format 1.66 – DI 4K
Remisant au placard le procédé HDR pour rester fidèle à la photographie d’origine (les essais n’étaient pas satisfaisants), cette restauration 4K opérée depuis les négatifs originaux grâce (en partie) aux dons sur la plateforme collaborative Celluloid Angels, offre une cure de jouvence à l’œuvre. Le cadre est un peu plus large, la pellicule est parfaitement nettoyée (les griffures et poussières se sont faites la malle), l’image est mieux définie et gagne en précision (cf. les visages, les costumes et les décors), la profondeur de champ se voit accentuée, les contrastes ont été retravaillés avec succès tout en restant modérés (les blancs qui peuvent parfois tirer sur le gris ne sont pas devenus éclatants et c’est une bonne chose), et les noirs sont généralement plus appuyés. Revers de la médaille, les erreurs de focus sont à présent plus visibles et les fourmillements inhérents à la source apparaissent plus facilement.
• Piste sonore : Français DTS-HD MA 2.0 Mono
Un mixage monophonique d’une grande homogénéité et d’une belle vitalité, où les voix (sans souffle), les bruitages et les quelques notes du mythique score, sont délivrés avec limpidité et sans la moindre petite distorsion.
Les exclusivités étrangères
Shadow
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Un ravissement de tous les instants qui renvoie à la calligraphie chinoise. À la frontière du monochrome, la palette graphique à dominante blanche et noire (le yin et le yang) voit son impact démultiplié en UHD HDR10. Les quelques éclats de couleurs comme les tons chairs, le rouge sang et l’ambiance terreuse (presque sépia ici) de l’attaque de la ville de Jingzhou sont plus nuancés, l’échelle de gris est autrement plus précise, les contrastes sont largement plus tranchants (des blancs plus purs et des noirs plus profonds) et les sources lumineuses se révèlent plus réalistes (la réflexion sur les flaques d’eau). Nettement améliorés aussi, les détails et la profondeur de champ profitent pleinement de la résolution accrue du support. Proprement incroyables, les images délivrées par ce 4K Ultra HD sont justes hypnotiques.
• Pistes sonores : Mandarin Dolby Atmos, Anglais Dolby Digital 5.1
Subtil et guerrier, ce mixage Dolby Atmos à la dynamique fiévreuse profite d’une spatialisation fantastique. Les ambiances de Palais, les sons environnementaux, les effets martiaux et le score féroce à la cithare n’ont donc de cesse d’engager l’ensemble des enceintes (les canaux surround n’ont aucun répit). La scène aérienne rayonne en quasi-permanence (la pluie torrentielle, le souffle du vent, les échos dans la caverne, la technique du parapluie, etc.), les basses sont particulièrement puissantes et les dialogues apparaissent distinctement.
Lucy
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.39 – DI 4K
Une clarté plus évidente, des détails et textures beaucoup plus riches, une sensation de profondeur plus remarquable, des couleurs fabuleuses mieux saturées, des blancs aveuglants, des noirs plus profonds et des contrastes au taquet.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Un mixage Atmos d’anthologie qui utilise les effets de hauteur à bon escient pour un effet bulle sidérant. Pour le reste la dynamique est énergique, les ambiances sont détaillées, les effets tourbillonnent et les basses sont profondes.
La Chute du faucon noir
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.38 – DI 4K
Captées en Super35 et tirées d’un nouveau transfert 4K, les images délivrées par ce disque sont tout simplement fantastiques et « détruisent » spectaculairement celles du vieillissant Blu-ray encodé en MPEG-2. La définition est impressionnante, l’amélioration des détails est absolument remarquable (la pilosité faciale, le tissus des uniformes, la texture du sable, l’état des briques, les éléments d’arrière-plans), le grain argentique rugueux est beaucoup plus fin et respire mieux (les fourmillements parasites n’ont pas été réincorporés), la sublime photographique aux teintes jaunes et vertes gagne en richesse et en naturelle (ce sont d’ailleurs les tons chair qui en profitent le plus) pour canaliser avec grâce la sur-saturation des couleurs (elle ne bavent plus), les contrastes volontairement très appuyés (un ratio assez extrême) profitent de noirs plus profonds et de blancs plus éclatants tout en délivrant moult informations invisibles jusqu’à maintenant, et les sources lumineuses sensiblement plus réalistes (cf. les flammes et les éclairages intérieurs de la base militaire américaine) permettent à la chaleur de la Somalie d’être plus écrasante encore (la lumière du jour et les suintements de la transpiration). Jamais la guerre ne s’est affichée avec autant de « beauté ».
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Anglais DTS-HD MA 5.1, Français (parisien) Dolby Digital 5.1 (version cinéma uniquement)
Grâce à de nombreux effets pyrotechniques parfaitement localisés et à la sollicitation permanente de toutes les enceintes, ces pistes sonores dynamiques et d’une belle clarté (les dialogues sont toujours audibles malgré le « brouhaha » ambiant) nous plongent dans l’horreur de la guerre avec autant de violence que de subtilité (la spatialisation est remarquable). Remixée en Dolby Atmos pour l’occasion, la VO est plus ouverte et robuste en plus de s’appuyer sur une scène aérienne ultra-active (le passage des hélicoptères, la détonation des coups de feu, le souffle du vent, la présence des « squelettes » sur les toits, les retombées de débris, etc.). Dans les deux cas, la musique particulièrement marquante du compositeur Hans Zimmer est diffusée avec une belle ampleur. Et si le canal LFE s’est clairement entraîné pour résister au massacre, les basses semblent plus contenues que dans les productions récentes. Soyez prévenus que la version longue (proposée en seamless branching) présente quelques coupures de son (une petite poignée) lors du début des opérations.
Starship Troopers
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 1.85 – DI 4K
Oubliez l’image terne et peu contrastée du Blu-ray, et accueillez celle nettement meilleure de ce transfert UHD. En proposant une augmentation significative de la stabilité, de la définition, du piqué (de nombreux détails sont absents en HD), des couleurs et des contrastes (les scènes sombres gagnent en profondeur), mais aussi une nette amélioration côté clarté, netteté et propreté (le master a clairement été nettoyé et conserve le grain 35mm original), l’éditeur Sony va faire des heureux chez les fans. Mais ce n’est pas tout ! La palette colorimétrique est largement plus profonde (les teintes de la peau) et saturée (les boules de feu oranges, le sang rouge ou vert), les explosions/flammes sont beaucoup plus vives et chaudes, les éclairages sont nettement plus intenses (les lasers ont plus d’éclats, les étoiles sont plus étincelantes, les réacteurs sont boostés à mort et les incrustation sur les spots TV sont plus brillantes), les nuages sont mieux dessinés et les noirs sont d’une impressionnante richesse.
• Pistes sonores : Anglais Dolby Atmos, Anglais DTS-HD MA 5.1, Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Une piste Dolby Atmos endiablée à la dynamique démonstrative, à la spatialisation fantastique, aux effets d’infanterie qui inondent l’espace acoustique avec autant de punch que de précision (les ondes envoyées par les explosions nucléaires), aux ambiances enveloppantes (la foule lors du match de néo-football), aux surrounds omniprésents, à la scène aérienne généreuse (les annonces à l’école militaire, les ouvertures des sas de sécurité, les croiseurs interstellaires, les missiles de défense planétaire, les arachnides volants), au score large et aux basses qui frappent fort. Si la VF reste puissante et apte à assurer le spectacle, elle ne peut néanmoins nous immerger au cœur du chaos; là où la VO y arrive sans difficulté par son habileté à créer un dôme sonore ultra-immersif.
Wolf Warrior 2
• Format vidéo : 3840×2160 / 24p – HDR10 / BT.2020 – YCbCr 4:2:0 / 10 bit – Encodage HEVC – Format 2.35 – DI 2K
On en prend plein les yeux durant près de 2 heures et c’est tout simplement beau. Les admirateurs d’images propres, claires, nettes, détaillées, colorées et contrastées, vont donc en avoir pour leur argent. Du piqué ultra-acéré (des détails bien plus fins qu’en HD) aux couleurs ultra-riches (une palette plus saturée que sur le Blu-ray), en passant par des contrastes ultra-tranchés (des blancs éblouissants et des noirs infinis) et une luminosité ultra-poussée (mais qui a tamisé les lumières en SDR ?), ce transfert UHD splendide délivre des images tellement réalistes qu’il peut, par moments, donner l’impression de contempler l’action de sa fenêtre. Pourquoi par 10 alors ? Parce que les CGI, plutôt moyens il faut bien l’avouer, sont encore plus visibles en Ultra HD, et que les quelques stock-shots SD, disséminés de-ci de-là, font forcément « tâches ».
• Pistes sonores : Mandarin Dolby Atmos, Mandarin DTS:X
Une expérience auditive de tous les instants pour des pistes sonores qui décoiffent (la piste Atmos est bien plus puissante que la piste DTS:X). Sur le terrain, la dynamique est considérable, la spatialisation est d’une grande précision, les ambiances sont immersives, les effets pyrotechniques fusent de part et d’autre de la pièce d’écoute avec conviction, la scène arrière ne se permet aucun repli, les enceintes de hauteur lâchent ce qu’il faut lorsque la narration l’exige (la pression de l’eau, le souffle des déflagrations, les retombées de débris, le survol des hélicoptères, etc.), le score héroïque est enveloppant (il s’élève même parfois au-dessus de nos têtes) et les basses véhémentes.
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Superbe dossier avec pas mal de fillms que je reverrais bien sur mon vidéoprojecteur 4k, Joker et Blade Runner en tête.
Merci Arthur et pour info, le top qui intègrera l’année 2021 sera publié durant le mois de janvier. 😉