Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 23 juillet 2024

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

Les Intrus (The Strangers: Chapter 1)
3/5

Artistique : 5 | Vidéo : 8 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Strangers in the Night

Lors d’un road-trip en amoureux, un jeune couple tombe en panne et doit s’arrêter dans une maison Airbnb isolée en Oregon. Tout au long de la nuit, sans motif apparent, ils sont terrorisés par trois inconnus masqués.

D’une noirceur redoutable, le home invasion particulièrement éprouvant The Strangers avait su marquer les esprits en 2008. Seize ans plus tard, le 1er volet de cette « ré-imagination » soft-core découpée en trois parties (tournées simultanément par le mercenaire Renny Harlin) fait bien pâle figure en comparaison, même si formellement soigné et suffisamment tendu. Le scénario est prévisible, les pires clichés du genre pullulent et le couple vedette, de détestables citadins, est dénué du moindre charisme. Pour se montrer à la hauteur de son modèle, cette chasse au gibier humain a intérêt de sortir du bois dans ses deux chapitres restants…

« - Pourquoi est-ce que vous nous faites ça ? - Parce que vous êtes là. »

IMAGE - Chalet pour deux...

Très bon dans son ensemble, ce transfert UHD Dolby Vision à la compression invisible (un bitrate moyen de 78.7 Mbps qui résiste parfaitement au brouillard extérieur) accuse pourtant un vacillement occasionnel de ses noirs (impénétrables le reste du temps) venant éclaircir anormalement la pénombre ambiante. C’est heureusement rare (une poignée de plans), mais assez visible quand les lieux sont à près de 90% faiblement éclairés.

Généralement excellent (si ce n’est une douceur de « courtoisie » sur les visages des deux acteurs quand ils apparaissent pour la première fois à l’écran), le niveau de détails gagne en finesse et en netteté sur son homologue 1080p (le grain de peau, les fibres textiles, la décoration d’intérieur, les vastes bois environnants). Plus réaliste, la palette colorimétrique qui se love dans les tonalités jaunes et les nuances de marron voit l’audace de ses primaires (surtout les rouges) et la luxuriance de la verdure accentuées. Quant aux contrastes, plus précis dans les ombres, ils affichent des sources lumineuses rehaussées même si, hormis pour les phares des véhicules, peu intenses par nature (l’éclairage tamisé de l’habitation, la lueur nocturne).

Les Intrus (The Strangers: Chapter 1)

SON - Toc ! Toc !

Limitée en raison de l’espace confiné d’une grande partie de l’histoire (pour une sensation d’isolement accrue), la VO Dolby Atmos (24-bit, 4131 kbps) s’en libère pourtant dès qu’elle s’aventure dehors. Dans ces moments-là, tous les canaux participent activement à la traque avec de nombreux effets sonores projetés dans toutes les directions (la faune, la flore et les tueurs). Et même si plus « silencieuse » dedans (moins dans les habitacles), la directionnalité officie pour positionner très précisément la menace (qui ne reste pas fixe) dans les pièces de la location.

La dynamique « effraie » lors des jumpscares, les dialogues sont d’une intelligibilité certaine, la partition anxiogène de Justin Caine Burnett enveloppe sans réserve, les basses bien tendues amplifient les impacts et la verticalité, toujours à-propos (l’eau de la douche, le bruissement des feuilles, Ryan dans un débarras de l’étage), marque par sa proximité.

Moins équilibrée et faisant montre d’une tension plus chétive, la VFQ (448 kbps) se trouve un bon cran en-dessous de sa consœur 3D sans pour autant démériter (spatialisation et ampleur efficientes). Le doublage, presque sans accentuation, ne déborde par sur le mixage original malgré un volume d’enregistrement un peu plus fort qu’en anglais.

CONCLUSION - Entrez, c'est ouvert !

Reposant sur son seul concept, maladroitement singé de l’original, cette nouvelle adaptation n’ayant rien à proposer de neuf (et s’adressant donc à ceux ne connaissant pas les épisodes précédents) livre un jeu du chat et de la souris tout à fait classique, que le présent 4K Ultra HD parvient néanmoins à rendre plus stressant. Attention, il y a quelqu’un à la fenêtre !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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