Blu-ray – Édition FR – Rimini Éditions – 87 min – 16 octobre 2021

Format vidéo
• Résolution : 1080p/24
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 2.0 Mono
• Français DTS-HD MA 2.0 Mono

Sous-titres
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Un ticket pour l’horreur

À Londres, deux étudiants découvrent un homme gisant dans une station de métro. Lorsqu’ils reviennent sur les lieux avec un policier, le corps à disparu. D’autres disparitions du même genre sont intervenues récemment. Que se passe-t-il dans les entrailles du métro ? L’inspecteur Calhoun mène l’enquête…

Horreur de proximité bien enracinée dans le quotidien de son époque, Le Métro de la mort s’amuse des ruptures de style (romance, polar sarcastique, gore contemplatif) pour mieux déstabiliser les spectateurs. Un peu oublié aujourd’hui et parfois lassant (certaines séquences tirent en longueur), ce classique de l’horreur britannique (initié par des américains) qui renvoie régulièrement à la dureté des rapports de classes a pour lui une approche réaliste de l’épouvante (des décors naturels lugubres et un « monstre humain » aussi répugnant que pathétique) ainsi qu’un charmant cachet des 70’s.

IMAGE – Dans les profondeurs du « Museum »

Issue d’un master 2K très solide, l’image (parfaitement stable) ne souffre ni de saletés gênantes ni d’optimisations malvenues (DNR et/ou EE).

Le grain s’expose pleinement, la clarté est excellente à l’extérieur comme à l’intérieur du métro, les détails s’affichent avec une belle précision, l’étalonnage des couleurs est soigné (des primaires signées Technicolor) et les contrastes agréablement maîtrisés (cf. la clarté des plans les plus sombres).

SON – Attention à la fermeture des portes !

Malgré une dynamique limitée, la VO est bien équilibrée. Les voix, les ambiances et le score atmosphérique sont donc clairs, et le souffle lié à l’âge discret au possible.

Trop agressive et aiguë, la VF (faussement plus ouverte) envoie des dialogues mixés à un niveau trop élevé et doit endurer un souffle excessif.

CONCLUSION – Terminus, tout le monde descend !

Livrée avec une grande sélection de bonus et un livret de 24 pages (rédigé par Marc Toullec), cette édition digipack tirée de la Collection Angoisses s’impose comme l’objet à posséder pour tous les cinéphiles amoureux ou curieux du cinéma bis.

Note artistique
6
Qualité vidéo
8
Qualité audio
7
0
Le Métro de la mort

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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