Alors que je rapatrie régulièrement mes anciens tests 4K Ultra HD d’avant MaG, je me suis retrouvé avec une certaine quantité sans aucun avis sur l’œuvre. De fait, plutôt que de les abandonner dans les limbes du web, je me suis dit que le Bazar serait la rubrique parfaite pour les accueillir… Avec pour l’occasion, une modification de la mise en page. Bonne lecture !
Sommaire
Air Force One
Provenance : États-Unis | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 06 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (québécois) DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 10
IMAGE – Ce transfert UHD issu d’un tout nouveau scan 4K améliore grandement les images du Blu-ray. Plus nettes et parfaitement détaillées (cf. les textures) pour des plans à la stabilité grandie et à la clarté accrue, elles sont alimentées de plus par une palette colorimétrique plus chaude et profonde (les bleus), des contrastes plus audacieux (la profondeur incroyable des noirs) et des éclairages nettement plus intenses (les voyants lumineux des tableaux de bord). Et si le grain est omniprésent, format Super 35 oblige, il est restitué avec beaucoup de finesse grâce à une compression en titane.
SON – Référence un jour, référence toujours ? À cette question, le mixage de l’œuvre peut répondre un grand OUI ! Présenté aujourd’hui en Dolby Atmos (en VO), il s’envole pour le podium sans trop forcer. Loin d’être timide, il use de toutes les enceintes mises à sa disposition pour nous immerger dans les couloirs étroits de l’United States Air Force. La dynamique est explosive, la spatialisation est ultra-enveloppante, la scène surround est équilibrée, les coups de feu éclatent de toutes parts (et résonnent bien au-dessus de nos têtes), les turboréacteurs des avions de combat décoiffent, la carlingue travaille de partout (plafond compris), le score martial de Jerry Goldsmith est ample et prend régulièrement de la hauteur, les basses sont très physiques et les dialogues sont d’une grande clarté. Un top démo incontestable… Même en VF(Q) où l’efficacité du sound design des 90’s perdure, du moins sur le plan horizontal.
American Psycho
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 25 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 9
IMAGE – Un monde sépare cette présentation 4K de son homologue HD. De la finesse du grain (il est grossier sur le Blu-ray) à l’augmentation considérable des détails, en passant par la subtilité nouvelle des couleurs, la solidité accrue des contrastes et l’intensité inédite des éclairages, y’a pas photo !
SON – Une piste Atmos inattendue à la dynamique énergique, aux canaux surround bien actifs, à la scène aérienne cohérente (la résonance des voix et diverses ambiances) même si discrète et au score ample.
Ant-Man et la Guêpe
Provenance : France | Éditeur : Disney | Date de sortie : 23 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Anglais
Français
3.5/5
Vidéo : 9 | Audio : 8.5
IMAGE – D’un très haut niveau malgré la présence furtive de color banding, ce transfert Ultra HD présente tout d’abord un gain significatif côté détails sans trahir la nature numérique des nombreux CGI qui se marient bien avec les prises de vue réelles. Ensuite, le combo HDR / WCG permet aux sources lumineuses de gagner en intensité (les reflets sur les costumes et les carrosseries des véhicules, la lumière du jour et les éclairages du labo), aux contrastes de s’affirmer avec plus d’efficacité (les noirs sont plus riches et les pics lumineux plus poussés) et aux couleurs d’être plus agressivement saturées (cf. les séquences dans le monde quantique) tout en conservant un aspect naturel du plus bel effet.
SON – Même si la VO Atmos aurait pu mieux sonner encore, elle use déjà plus efficacement de la composante aérienne (les déplacements de la Guêpe et les voyages dans le monde quantique pour les plus notables) qui était malheureusement limitée sur les dernières productions Marvel. Cependant, même si la dynamique est moins en retrait que d’habitude et que les basses grondent vraiment lorsque la narration l’exige, il y avait encore de la marge lorsqu’on entend la différence chez la concurrence (qui a dit Lionsgate et Sony ?); mais il y a du progrès car ça a de l’ampleur maintenant. Quant au reste, les dialogues sont clairs et la spatialisation amusante avec des effets/ambiances bien placés dans l’espace acoustique. Pour les inconditionnels de la VF, sachez juste qu’elle est beaucoup plus plate et moins puissante, même si le design sonore est conservé et que la scène arrière se veut aussi active.
Arizona
Provenance : États-Unis | Éditeur : Image Entertainment | Date de sortie : 16 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.38
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
2.5/5
Vidéo : 6 | Audio : 8
IMAGE – La hausse des détails est inexistante, les couleurs sont à peine plus saturées, les contrastes restent moyens lors des scènes sombres (la dernière ligne droite du film avec ses noirs à la profondeur peu prononcée), les sources lumineuses ne sont pas beaucoup plus pêchues (un peu à l’extérieur et pas du tout à l’intérieur) et les défauts de compression du Blu-ray restent (les fourmillements dans les tuyaux d’évacuation). Ce n’est certes pas moche car les qualités du transfert HD sont toujours là (définition au top, clarté de tous les instants et couleurs réalistes), mais c’est clairement insuffisant pour un 4K Ultra HD.
SON – Sophistiquée à défaut d’être marquante, cette piste sonore constamment rattrapée par la réalité délivre des ambiances enveloppantes (le vent, les oiseaux et la circulation routière), des effets étonnants (comme les coups de feu), un score à la John Carpenter déstabilisant et des dialogues clairs.
Avengers: Infinity War
Provenance : France | Éditeur : Disney | Date de sortie : 31 août 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 8
IMAGE – Le Blu-ray étant déjà excellent, les améliorations apportées par ce 4K Ultra HD sont donc légères mais bien présentes. La netteté des plans est accrue, les détails sont plus précis, les couleurs sont plus intenses, les contrastes sont plus remarquables encore, les scènes sombres sont mieux découpées et les sources lumineuses apparaissent comme plus brillantes.
SON – Malgré un volume initial un peu faiblard et des graves manquant de répondants, la VO Atmos est plus dynamique que les dernières fournées made in Disney. Les effets/ambiances sont bien intégrés pour une immersion maximale, la scène supérieure vient booster les scènes d’action et le score se donne sans compter. Vaillante, la VF est un peu plus « feutrée ».
Big Boss
Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 27 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
SDR | BT.709
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Mandarin DTS-HD MA 6.1
Mandarin DTS-HD MA 2.0
Cantonais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 7.1
Sous-titres
Français
2/5
Vidéo : 6 | Audio : 4
IMAGE – Cette restauration 4K réalisée en 2016 par L’immagine Ritrovata à partir du négatif original est globalement convaincante malgré quelques réserves. La copie est très propre, la stabilité des images est excellente, la définition s’exprime pleinement même si certains plans sont toujours flous, les détails sont beaucoup plus nets (les contours artificiels sont restés sur l’ancien master HD), les couleurs sont retrouvées (la dérive jaune a disparu) quoique c’est maintenant une p’tite dominante verte qui prédomine, la luminosité étonne dans le bon sens du terme (et tant pis pour l’absence de HDR) et la compression n’est plus à la ramasse (pour rappel, elle salopait le précédent transfert HD). En revanche, un très léger DNR a été appliqué même si le grain argentique reste bien géré, les contrastes sont souvent ternes et les noirs trop élevés.
SON – Aucun changement côté acoustique puisqu’il s’agit des mêmes pistes déjà proposées sur le Blu-ray paru en 2011 (la VF n’est donc pas la version René Chateau exploitée en VHS). Quant à savoir laquelle choisir, ce sera en fonction de vos attentes et goûts personnels (les effets, les ambiances et le score étant différents d’une piste à l’autre !), tout en sachant qu’aucune n’est vraiment satisfaisante. Si vous voulez du naturel et de la dynamique vous vous tournerez vers la piste Mandarin DTS-HD MA 2.0 mono (la vraie VO), si vous voulez entendre du rock progressif c’est vers la piste Cantonais DTS-HD MA 2.0 qu’il faudra tendre l’oreille, et si vous voulez de la spatialisation c’est pour les pistes Mandarin DTS-HD MA 6.1 et Français DTS-HD MA 7.1 que vous opterez. Mais là où la première a du punch et ajoute à son mixage 2.0 mono quelques ambiances supplémentaires à l’arrière, la seconde est plate et beaucoup plus artificielle (mais que les voix semblent éloignées) tout en dénaturant l’œuvre avec des bruitages trop exagérés (eh oui, les cris de Bruce Lee n’existent pas en VO !) et une musique quasi-absente.
Braveheart
Provenance : France | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 18 avril 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4.5/5
Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
IMAGE – Un transfert UHD tout simplement magnifique qui modernise l’œuvre sans jamais la trahir. Les petites taches occasionnelles du master HD ont été nettoyées, le grain 35 mm qui est discret reste finement présent tout du long, la définition fait un véritable bond en avant (les quelques plans larges plus doux le sont encore, signature anamorphique oblige), le niveau de détails est très élevé (les armes, les kilts et les blasons n’ont jamais été aussi nets), la profondeur de champ est assez colossale (les arrière-plans sont ultra-précis), la palette colorimétrique est un peu plus froide (pas sur les visages qui restent bien chauds) avec des teintes beaucoup plus vibrantes (le ciel bleu, l’herbe verte, les peintures de guerre, les uniformes rouges), les contrastes sont saisissants avec des noirs d’une belle profondeur et des blancs d’un grand éclat, et les sources lumineuses (la lumière du jour, les reflets sur les environnements détrempés, les flammes) gagnent fortement en intensité.
SON – Des pistes sonores puissantes (bonne dynamique et canal LFE qui gronde avec insistance) et précises, qui utilisent parcimonieusement les surrounds pour diffuser la somptueuse BO ou pour nous immerger complètement dans la bataille. Mais bien évidemment, c’est en Dolby Atmos que l’on en profite le plus avec une VO qui gagne en espace acoustique, en largeur musical et en profondeur des basses, tout en surélevant les ambiances (la faune de la forêt, la pluie) et le vacarme des scènes d’action (le bruit sourd des armes blanches).
Equalizer
Provenance : France | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 08 août 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 9.5
IMAGE – Netteté augmentée, couleurs plus nuancées, profondeur des noirs accrue et sources lumineuses beaucoup plus brillantes sont les éléments constitutifs du présent transfert UHD.
SON – Une VO Atmos puissante et pleine de vie qui ouvre considérablement l’espace sonore (plan vertical compris) et gonfle à bloc le score de Harry Gregson-Williams. Équilibrée et punchy aussi, la VF perd au passage des ambiances et en présence.
Evil Dead (1981)
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 09 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.33
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby TrueHD 5.1
Sous-titres
Anglais
3.5/5
Vidéo : 8.5 | Audio : 7.5
IMAGE – Une très belle mise à niveau avec un grain 16 mm très présent mais pas envahissant et des images au rendu très naturel. C’est piqué sans excès, les couleurs sont bien lugubres et les noirs solides. Quant aux sources lumineuses, elles apparaissent comme plus vives.
SON – Une VO Dolby TrueHD 5.1 essentiellement frontale et pas très puissante, mais plutôt très satisfaisante compte tenu du faible budget du film. Les ambiances environnementales comme les cris des démons mettent dans l’ambiance, et le tout est mixé avec une belle précision.
Evil Dead 2
Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 30 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 8.5 | Audio : 8
IMAGE – Toujours gâté quant à la qualité de ses éditions vidéo, Evil Dead 2 se pare avec cette sortie 4K Ultra HD de ses plus beaux atours. Le transfert est solide et ne souffre d’aucun problème compressif (en Dolby Vision tout du moins), la copie est nettoyée, le grain argentique est mieux maîtrisé, la résolution accrue permet aux détails de se montrer plus distinctement, les couleurs sont plus riches et variées, les contrastes sont plus fantastiques que jamais, les noirs sont plus pénétrants et les sources lumineuses, pas forcement beaucoup plus vives (parfois oui, comme l’éclairage d’ambiance de la forêt), sont plus nuancées (cf. les lampes d’intérieur). Cependant, pour ceux qui ne connaîtraient pas (!!!) l’aspect de la photographie, les images de cet Evil Dead 2 sont rudes et parsemées de plans (parfois flous) dont le rendu est variable (de nombreuses sources ont été employées lors du tournage). Ce n’est d’ailleurs en rien un défaut car faisant partie intégrante du charme de cette bobine culte bricolée.
SON – Comme sur la précédente édition Blu-ray, identique en terme de pistes sonores, c’est vers la VO qu’il faut se tourner pour profiter de toute la folie auditive de l’œuvre. Plus ample et puissante que la VF (quand même sympa pour les nostalgiques de l’époque), mais aussi et surtout plus généreuse en effets surround, elle n’en reste cependant pas moins datée aujourd’hui même si cartoonesque à souhait.
Fog (1980)
Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 07 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais LPCM 2.0
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
3/5
Vidéo : 6 | Audio : 7
IMAGE – C’est du vintage pur jus avec une granulosité plutôt forte, un piqué faiblard (cf. les passages dans l’église) et des scènes sombres peu contrastées. Mais en comparaison directe avec le Blu-ray, ce transfert UHD délivre des détails plus raffinés, des couleurs plus saturées (la tenue rouge d’Adrienne Barbeau), des noirs plus sinistres et des sources lumineuses plus marquées (les ampoules des frigos dans l’intro, la brume). Il y a cependant un problème car certains noirs se mettent à clignoter (comme lors de l’histoire autour du feu) en Dolby Vision. Et si ce n’est pas le cas avec l’encodage HDR10, ce dernier souffre d’une compression aux fraises (pas en DV donc) avec des aberrations chromatiques dans le grain, des pixels dans le brouillard et des éclairages vacillants (l’illumination de la croix à la fin).
SON – Plus proche d’une piste stéréo surround timide à la scène frontale resserrée et aux voix étouffées, la VF est bien inférieure à la VO qui est pourtant loin d’être démonstrative. Mais cette dernière est quand-même plus dynamique (lors des meurtres), laisse respirer les avants et distille quelques petits effets surround.
Hérédité
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsate Films | Date de sortie : 04 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.00
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
4/5
Vidéo : 8 | Audio : 9
IMAGE – Les petits détails sont révélés, les couleurs plus brunes que sur le Blu-ray sont plus nuancées et les sources lumineuses gagnent en intensité. Mais comme pour le transfert HD, les contrastes ne sont pas toujours solides et les scènes sombres peuvent manquer de lisibilité.
SON – Une piste HD inquiétante à l’atmosphère lourde, où les effets/ambiances malaisants s’invitent régulièrement à l’arrière et où les voix s’imposent naturellement sur la frontale.
Invasion Los Angeles
Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 07 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Anglais LPCM 2.0
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 8
IMAGE – Approuvée par le directeur de la photographie Gary B. Kibbe, cette restauration 4K est superbe et ne souffre d’aucun problème de compression. La structure granuleuse est respectueuse de la source (tournage 35 mm), les images sont plus propres, les détails sont mieux définis (cf. les plans larges de la ville), les couleurs sont beaucoup plus riches (les primaires en tête), les sources lumineuses sont plus intenses (les fusées éclairantes des forces de l’ordre, les couchers de soleil) et les contrastes, plus travaillés qu’en HD, ajoutent une belle profondeur au cadre (remercions pour cela la profondeur accrue des noirs).
SON – Une VO vivante où le moindre son est clair et détaché (les hélicoptères, les scènes de foule), où les environnements s’animent dans tout l’espace sonore (les effets stéréo sont même excellents), où le score de Carpenter profite d’une bonne spatialisation et où les basses (de la musique mais moins pour les effets) sont puissantes. Moins riche et plus étriquée, la VF possède en plus des voix nasillardes.
Justice League Dark
Provenance : États-Unis | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 30 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.78
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (parisien) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
3/5
Vidéo : 7.5 | Audio : 7
IMAGE – À l’image du 4K Ultra HD de Batman: The Killing Joke, ce transfert UHD d’une production DC Universe Animated Original Movies est meilleur que celui des précédentes parutions. L’augmentation de la plage dynamique permet à l’ensemble des éclairages de briller avec plus d’ardeur, les couleurs sont un peu plus vives, les contrastes sont rehaussés et le color banding n’est plus du voyage (il est resté sur le Blu-ray). La définition reste cependant la même et les détails ne sont pas plus visibles.
SON – Ce n’est certainement pas la bande-son la plus inoubliable qu’il soit (un design sonore classique et des basses peu audacieuses), mais elle fait le job. Les dialogues sont clairs, la spatialisation est aboutie, les effets/ambiances sont présents, les surrounds participent pleinement lors des confrontations paranormales et la musique est bien ventilée dans l’espace acoustique.
Legend of the Demon Cat
Provenance : Hong Kong | Éditeur : Panorama | Date de sortie : 14 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Mandarin Dolby Atmos
Sous-titres
Chinois
Anglais
4/5
Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
IMAGE – La définition est invincible et ne vacille pas, le piqué est acéré (des détails plus précis qu’en HD), les couleurs sont soigneusement plus vives et subtiles, les contrastes sont plus poussés et les différentes sources lumineuses brillent de mille feux.
SON – Très joueur et riche d’effets en tous genres, ce mixage Atmos donne de sa personne pour nous immerger pleinement (ambiances enveloppantes et plan vertical surprenant) dans ce beau conte fantastique pour adulte.
Line of Fire
Provenance : Allemagne | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 11 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Allemand DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Allemand
4/5
Vidéo : 8.5 | Audio : 10
IMAGE – Extrêmement dynamique et net, ce transfert Ultra HD est magnifique. Les images sont exemptes de grain, les détails sont plus impressionnants grâce à des textures plus fines et précises (surtout lorsque la luminosité est faible), les couleurs sont un peu plus désaturées avec une palette modifiée tirant sur le vert (alors qu’elle est neutre sur le Blu-ray), les contrastes sont boostés, les noirs sont plus profonds et les éclairages ont plus de puissance (la lumière du jour et l’intensité des flammes). En revanche, certains plans nocturnes présentent des artefacts de compression comme un léger color banding.
SON – Déjà qu’elle excelle en termes de dynamique et de directionnalité, la VO Atmos peut se targuer de délivrer des voix harmonieuses, des effets/ambiances ultra-immersifs, un score très bien défini et des basses tendues, mais aussi d’user d’une scène arrière omniprésente et de canaux aériens aux aguets (des arbres en feu, des hélicoptères, des déversements d’eau, des abeilles et le vent). C’est bien simple, ce mixage nous plonge au cœur de l’enfer.
Mort ou vif
Provenance : États-Unis | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 17 juillet 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 9.5
IMAGE – Avec un aspect argentique juste sublime, les images tirées de ce transfert UHD prouvent une fois encore que Sony domine son sujet. La texture granuleuse est régulière, le piqué est très pointu, les détails sont d’une netteté incroyable, les couleurs chaudes et terreuses sont plus profondes et intenses, les contrastes sont plus précis et les sources lumineuses brillent comme les revolvers au soleil. À côté, le Blu-ray apparaît comme plus doux, grossier et éteint.
SON – Entre le retentissement puissant des coups de feu dont l’écho résonne au-dessus de la scène, l’usage régulier des canaux surround, l’espacement large de la spatialisation, l’intégration réaliste des ambiances naturelles (la pluie, le tonnerre et les insectes s’invitent sur les hauteurs) et la fidélité saine du score, la VO Atmos est une pure merveille. Dynamique aussi même si moins ample, la VF(F) aux ambiances bien présentes ne s’en laisse pas découdre.
Ocean's 8
Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 17 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9 | Audio : 8.5
IMAGE – La douceur du Blu-ray laisse place à une précision de tous les instants, les éclairages délicats sont autrement plus glamours, les couleurs sont mieux maquillées et les scènes sombres gagnent en lisibilité. C’est très beau.
SON – Un mixage Atmos énergisant où la dynamique, la spatialisation (les ambiances peuplent par intermittence les voies aériennes), les dialogues et la musique sont soignés et plein d’élan.
Paddington 2
Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 06 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Atmos
Sous-titres
Français
4.5/5
Vidéo : 10 | Audio : 9
IMAGE – Magnifiques de la première à la dernière seconde, les images délivrées par ce transfert UHD en mettent plein la vue. La définition est au poil, le piqué est supérieur à son homologue HD, les couleurs acidulées sont beaucoup plus chaudes, les noirs sont plus lisibles et les sources lumineuses plus intenses.
SON – Une véritable bulle sonore rigolote et entraînante où les ambiances, moins les effets qui se focalisent sur le plan horizontal, envahissent la pièce d’écoute (en hauteur aussi donc) avec un élargissement maximal.
Que justice soit faite
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 06 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
3.5/5
Vidéo : 7.5 | Audio : 9
IMAGE – La palette colorimétrique est joliment reproduite avec des teintes plus vives (les bleus et les rouge-orangés) et un aspect brun absent du Blu-ray, la résolution ambiante est excellente, les détails sont améliorés (les visages, les costumes, les textures), les contrastes sont encore plus appuyés pour des scènes sombres plus profondes qui gagnent en cohérence, et les éclairages sont autrement plus percutants (cf. la bombe au napalm). Cependant, la couche de grain trop variable (parfois comme il faut, parfois envahissante, parfois étrangement limitée et parfois figée) est déstabilisante, tout comme les quelques plans où les doubles contours du master HD continuent d’être là.
SON – Des pistes sonores très dynamiques et immersives où les ambiances sont recréées avec beaucoup de précision à l’avant comme à l’arrière (belle activité surround). Tout y est parfaitement restitué, des dialogues nets aux basses dévastatrices, même s’il est vrai que sur la VO Atmos les canaux de hauteur ne s’engagent que trop rarement dans la partie (si ce n’est pour des hélicoptères, la présence humaine à l’étage du dessus dans l’hôtel de ville et l’explosion finale).
Rampage - Hors de contrôle
Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 12 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français Dolby Atmos
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
4/5
Vidéo : 9.5 | Audio : 10
IMAGE – Un transfert 4K Ultra HD juste parfait où la définition est saisissante, où les détails foisonnent de partout (ils sont plus nets qu’en HD), où la palette colorimétrie déjà étincelante gagne en éclat (regardez les verts), où les contrastes sont optimisés (cf. la brillance des blancs et la fermeté des noirs) et où les sources lumineuses sont plus vives (l’éclairage clignotant de la station spatiale, la lumière du jour).
SON – Peu subtiles mais d’une efficacité primaire assez incroyable, ces pistes sonores Dolby Atmos (DTS-HD MA non testées) faites de bruit et de fureur cassent la baraque. Et que vous optiez pour la VO ou la VF, c’est à un véritable rouleau compresseur auditif que vous aurez affaire. La dynamique est dévastatrice, toutes les enceintes sont sollicitées en permanence pour une spatialisation ultra-enveloppante, les effets sont des uppercuts sans pour autant couvrir les ambiances, les canaux surround sont énervés au possible, la scène aérienne se fait entendre avec force (des hélicoptères, des gratte-ciels qui s’écroulent, des bêtes sauvages génétiquement modifiées, etc.) et les basses font trembler les murs. Un conseil, prévenez vos voisins qu’ils n’auront aucun répit durant près de 108 minutes !
Robin des Bois (2010)
Provenance : États-Unis | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 11 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS:X
Français (québécois) DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
3.5/5
Vidéo : 7.5 | Audio : 9.5
IMAGE – Si dans l’ensemble ce transfert UHD magnifie la photographie hivernale de l’œuvre, il n’en reste pas moins la présence d’imperfections propres à Universal. Le grain plus raffiné qu’en HD ne vire plus en fourmillement, les images filmiques de la source sont plus piquées encore avec une netteté accrue des éléments du cadre et des textures plus complexes (les cottes de maille), la palette colorimétrique se veut plus réaliste avec des teintes globalement plus désaturées là où d’autres plus resplendissantes donnent de la densité aux couleurs fades du Blu-ray (la boule de feu lors du siège inaugurale et plus généralement toutes les flammes sont nettement plus oranges), et les sources lumineuses sont incroyablement plus vives (cf. les plans en contre-plongée où la lumière du jour éblouit avec un réalisme saisissant) avec des reflets éclatants (notamment à la surface de l’eau et sur les armures). D’un autre côté, les noirs sont tellement plus profonds et denses qu’ils écrasent parfois des détails dans les ombres, et certains plans présentent une amélioration artificielle des contours ainsi qu’un lissage du grain (une quasi-constance malheureuse chez cet éditeur).
SON – Une VO DTS:X fort engageante où le boucan des batailles nous enveloppe (la trajectoire des flèches qui fendent l’air d’un bout à l’autre de la pièce en passant par les canaux de hauteur) sans omettre l’usage des basses fréquences lorsque le sol s’embrase et/ou les boucliers s’entrechoquent, et où le calme des scènes intimistes fait appel à des ambiances environnementales subtilement immersives. C’est dynamique, merveilleusement équilibré et d’une grande richesse acoustique, avec en sus des dialogues parfaitement clairs et une musique très largement aérée. Même si elle remplit plutôt bien sa mission, la VF(Q) est moins ample et souffre d’un grave en retrait.
Sicario: La guerre des Cartels
Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 27 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS-HD MA 7.1
Sous-titres
Français
4.5/5
Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
IMAGE – Impressionnantes dans tous les domaines, les images UHD HDR du présent 4K Ultra HD sont plus détaillées, nuancées côté couleurs, précises dans la pénombre et vives en ce qui se rapporte aux éclairages (la vision nocturne en est un très bon exemple).
SON – Très engagée, la VO Atmos respire au rythme des pulsations suffocantes du score de Hildur Guðnadóttir. Les dialogues sont clairs, les effets comme les ambiances sont parfaitement positionnées dans l’espace sonore, les canaux de hauteur (les rotors d’un hélicoptère, la chute de débris suite à des explosions, etc.) poursuivent leur route tout du long, et les basses ont beaucoup d’impact. Moins riche et plus faiblarde, la VF n’en reste pas moins tout à fait recommandable.
Skyscraper
Provenance : France | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 14 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Anglais
Français
3.5/5
Vidéo : 8.5 | Audio : 10
IMAGE – Gérant mieux l’obscurité et la lumière que son homologue HD, ce 4K Ultra HD extrêmement détaillé (cf. la crasse sur les corps et les vêtements) est visuellement très beau. Les contrastes sont au top niveau, les différentes sources lumineuses sont beaucoup plus intenses et réalistes (les gyrophares de police, les visées lasers rouges, les éclairages intérieurs, les flammes, les affichages numériques), les scènes faiblement éclairées profitent d’une meilleure gestion des noirs (la séparation des ombres est plus nette), les couleurs sont plus nuancées et mieux saturées (surtout les rouges et les oranges), et le grain ajouté en post-prod est restitué avec soin. Mais s’il est solidement compressé (c’est une bonne chose car les lieux sont souvent enfumés), ce transfert UHD laisse poindre à plusieurs reprises un léger bruit vidéo.
SON – Impressionnante et immersive au possible, la VO Atmos est une piste de destruction massive. La plage dynamique est excessivement large, les voix sont rendues toujours clairement, les effets sont proprement fantastiques (le bruit sourd de l’incendie), les surrounds et la scène aérienne sont très engagées (des hélicoptères, des retours de flammes, divers débris), la musique est parfaitement ventilée dans la pièce d’écoute et le canal LFE est très puissant. Aussi intense mais moins ample et enveloppante, la VF n’en reste pas moins extra.
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