Nouvelle production Netflix, Interceptor nous renvoie à la belle époque de Piège de Cristal et autres Piège en haute mer pour un résultat qui, s’il en a la forme, n’en a pas le même goût.

Devenu une valeur sûre du box-office et de la VOD, Chris Hemsworth peut tout se permettre, y compris imposer sa femme dans un film produit par ses soins. Interceptor c’est donc ça, un pur caprice de star sous couvert de la sempiternelle nostalgie du « c’était mieux avant ».

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De l'action qui n'est pas au garde à vous

Elsa Pataky joue un officier prenant poste sur une base de défense antimissile suite à des démêlés avec un supérieur hiérarchique à la main baladeuse. C’est là qu’un groupe de terroristes tentent de s’infiltrer dans la base afin de contrôler le lancement des missiles. C’était sans compter la belle militaire qui ne va pas laisser ces margoulins foirer son nouveau départ…

« Il y a une chose que tu n'as pas prévu dans ton plan : c'est moi ! »

Vous l’aurez compris, l’originalité n’est pas le point fort de ce film. Malheureusement, l’efficacité non plus ! Filmé dans deux pauvres décors éclairés à la truelle, interprétés par quatre pauvres clampins débitant des punchlines du pauvre, Interceptor aurait au moins pu avoir la courtoisie d’enquiller de la baston bien vénère… Mais le réalisateur n’est clairement pas Gareth Evans (The Raid) et les combats ne feraient même pas illusions dans une série TV des années 90.

Malgré la motivation évidente d’Elsa Pataky à jouer l’action star, la belle Espagnole n’est clairement pas aidée par l’équipe technique shootée au Lexomil qui ne sait comment la filmer sans intégrer au forceps le discours #MeToo qui va bien.

Si vous cherchez une série B « Die Hardesque », jetez-vous plutôt sur Piège à grande vitesse, un grand cru où Steven Seagal, encore svelte, cassait du bras comme personne !

Biberonné très tôt au cinéma, j'avalais de la pellicule comme d'autres des bérets verts au petit déjeuner ! Curieux de tout et aujourd'hui casanier dans l'âme, c'est dans la douce atmosphère du foyer que j'étanche ma soif sans limite de 7e art.

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le loup celeste
Administrateur
1 année

Un revival burné des actioners des 80’s / 90’s où une patriote « badass » pète des gueules afin de sauver le monde libre. En somme, une série B bourrée d’action et de tension qui ne recule devant aucune invraisemblance pour faire le job !

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