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4K Ultra HD – Édition US – Shout Factory – 97 min – 05 octobre 2021
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.85
Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
• Anglais
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
ŒUVRE – Bas les masques !
Un an a passé depuis que Michael Myers a tenté de tuer sa nièce Jamie. Poursuivi par la police, Michael s’enfuit par un canal et est recueilli par un ermite. À son réveil, il tue celui qui l’a hébergé et reprend sa traque. À Haddonfield, Jamie, devenue muette, est soignée dans un hôpital à la suite de son agression envers sa mère adoptive. Elle était alors sous le contrôle de son oncle Michael. C’est cette connexion entre eux que compte utiliser le Dr. Loomis pour stopper le tueur d’Halloween…
Faisant fi de toute cohérence et peuplé de personnages tous plus insupportables les uns que les autres, ce 5e opus de la franchise Halloween, où les trous scénaristiques sont plus profonds que ceux causés par son boogeyman (déambulant dans Haddonfield en pilote automatique), est un slasher bordélique qui ne génère ni frisson ni émotion. Reste de jolies compositions de plans (où l’ombre de Myers n’est jamais très loin) et des meurtres (d’adolescents à baffer) un peu plus imaginatifs que par le passé (puisque les armes varient).
IMAGE – De la « mort » à la vie
Plus sobre que celle du 4e volet et volontairement moins éclairée, la photographie de l’œuvre est autrement mieux rendue en UHD Dolby Vision que lors des précédentes tentatives HD.
Les images sont nettement plus détaillées (une bonne chose quand les arrière-plans posent l’ambiance), le grain d’origine a été préservé (même s’il clignote parfois en très basse lumière), la palette colorimétrique est mieux apprêtée (des primaires gorgées de vie et une carnation plus naturelle), les contrastes sont davantage équilibrés (la pénombre est plus visible) et les sources lumineuses, jamais trop éblouissantes, s’affichent avec une brillance nouvelle (les éclairs, les phares et gyrophares, les néons, les bougies et j’en passe).
SON – Nooonnnn !!!
Beaucoup d’impact (dès les coupures au couteau sur les écrits du générique d’ouverture) et de présence multicanale du côté de cette bande-son Dolby Atmos qui multiplie ambiances (plus ou moins discrètes) et effets tonitruants (le râle de la chaufferie à l’hôpital, les craquements du bois dans la grange, le hurlement des sirènes de Police, les rafales de coups de feu) d’un canal à l’autre… Les surrounds étant « sous pression » et la verticalité du son savamment sollicitée (le hurlement du vent, les retentissements du tonnerre, le cliquetis de chaînes métalliques). Mais bizarrerie s’il en est, il peut arriver aux dialogues, clairs au demeurant, de s’inviter dans les hauteurs !
CONCLUSION – Quand y’en a plus, y’en a encore !
À moitié réfléchi et se débattant dans le vide, cet épisode médiocre à quand même le droit à une belle édition 4K Ultra HD signée Shout Factory. Néanmoins, cet achat est à réserver aux collectionneurs ayant déjà en leur possession les quatre premiers films sur le support.
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Ha ha c’est vrai que cet épisode est bien mauvais :-p
Loomis a l’air un peu fou aussi et passe beaucoup de temps à hurler sur la pauvre gamine.
C’est trop ça en plus, alors qu’elle est déjà suffisamment traumatisée comme ça !