Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 06 novembre 2024
Format vidéo 2160p24 | Ratio 1.85 HDR10 | BT.2020 Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son Anglais Dolby Atmos Anglais DTS-HD MA 2.0 Français Dolby Digital 1.0
Sous-titres Anglais Français
3.5/5
Artistique : 7 | Vidéo : 7.5 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits, du site Slowpoke Pics et de notre disque au moyen du logiciel PowerDVD 23 Ultra) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4) Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel HDR) Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos | Dolby Surround | DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Dormir c'est mourir
Avec son gant aux griffes aiguisées, un assassin défiguré du nom de Freddy Krueger transforme les pires cauchemars de ses victimes en réalité. Pour rester en vie, il faut rester éveillé…
Même s’il a terriblement vieilli (les effets sont datés et toute peur a disparu), ce pinacle du slasher des 80’s qui explore les maux des adolescents (laissés ici en héritage par la génération précédente) avait sorti de son chapeau l’horrible Freddy Krueger (et aussi Johnny Depp dans son tout 1er rôle), le croque-mitaine sadique (le légendaire Robert Englund) instantanément reconnaissable depuis lors. Et puis bon, alors que son personnage féminin rend les coups dans une Amérique puritaine où la figure parentale est absente et/ou défaillante, les mises à mort sanglantes restent iconiques dans ce dédale machiavélique (une mise en scène piégeuse) où les rêves et la réalité se télescopent.
« Un-deux... Freddy te coupera en deux, Trois-quatre... remonte chez toi quatre à quatre, Cinq-six... n'oublie pas ton crucifix, Sept-huit... surtout ne dors plus la nuit, Neuf-dix... il est caché sous ton lit. »
IMAGE - Au cœur des songes
Issu d’une toute nouvelle restauration 4K tirée du négatif original 35 mm, ce transfert UHD HDR10 identique à la version cinéma et non censurée (neuf secondes supplémentaires) est une mise à niveau frappante du Blu-ray (paru en 2010 avec encodage VC-1) mais, il y a un mais…
Commençons d’ailleurs par le plus ennuyeux, à savoir la gestion de la texture argentique, bien moins prégnante qu’attendue. Trop fine et homogène (parfaitement semblable malgré les différences d’éclairage) pour du 35 mm, il ne fait aucun doute qu’une passe de dégrainage a été effectuée avant l’ajout d’un grain sous contrôle. Curieusement pourtant (et c’est tant mieux), le piqué ne semble pas avoir été impacté.
La résolution accrue est immédiatement visible (les rues comme les façades des maisons de la banlieue américaine sont autrement plus nettes), les détails fins révèlent une finesse toute autre (les fibres textiles, les éléments décoratifs) et l’ensemble, hormis une poignée de plans à la douceur d’origine, s’affiche avec une précision jamais-vu jusqu’alors.
Le ratio 1.78 open matte de la précédente édition laisse place au format 1.85 (les petites bandes noires horizontales sont de retour) exploité lors de sa sortie dans les salles obscures. Le cadrage a néanmoins été revu avec dans la plupart des cas une perte non négligeable d’informations (à gauche, en haut et à droite), si ce n’est en bas où il récupère une portion du cadre.
Et malgré une compression HEVC (un bitrate moyen plutôt juste de 53.3 Mbps), le bruit numérique envahissant de son homologue HD n’est pas totalement éradiqué puisque encore présent (même si à faible dose) dans la pénombre. Nul doute qu’avec un BD-100 triple couche (et non un disque 66 GO), le problème aurait été résolu.
Puis vient les technologies WCG et HDR (dommage pour l’absence de Dolby Vision), certes particulièrement flatteuses à l’image mais trop généreusement exploitées par endroits (un plan abusivement sombre ici, un autre outrageusement lumineux là). En passant, pourquoi la carnation vire parfois au jaune ? Fort heureusement, c’est le positif et non le négatif qui l’emporte…
La palette colorimétrique qui voit ses primaires intensifiées (cf. la saturation incroyable des rouges) calme la chaleur des plans diurnes et l’accentue par zones à la nuit tombée, où l’ambiance bleutée fait quant à elle un grand bond en avant. De fait, le monde des rêves se démarque davantage de la réalité, plus neutre dans ses teintes.
Ce que démontre également les contrastes, venant accroître la clarté du second et les ténèbres du premier. Les noirs y sont plus profonds et les éclairages largement plus intenses avec des journées éblouissantes, des luminaires éclatants et des flammes extrêmement brûlantes. L’Average Peak Nits a été mesuré à 572 cd/m² et le MaxCLL à 1480 nits.
SON - I have a dream
Si elle manque de délicatesse et s’autorise un révisionnisme certain (mais j’y reviendrai) pour pleinement convaincre, la VO Dolby Atmos (24-bit, 3057 kbps) crée un paysage sonore cohérent qui modernise complètement l’expérience acoustique.
Puissante comme il faut, bien répartie et ample, elle délivre des atmosphères plus enveloppantes (la chaufferie des enfers, le souffle du vent) où les arrières (très actifs lors des cauchemars avec les appels de Freddy) et la verticalité du mixage (la faune, le geyser de sang) ne manquent pas de se faire entendre. La directionnalité des effets est excellente, les basses sont profondes à souhait et le score au synthé de Charles Bernstein (des sonorités froides et angoissantes) imprègne le tout, canaux de hauteur inclus. Les dialogues sont néanmoins un peu sous-mixés.
En revanche, la création de sons (comme les bulles remontant à la surface dans la baignoire de Nancy) et la mise en sourdine de nombreux autres (à l’instar de pas, de l’eau qui coule et surtout de l’éclaboussure lors de la chute de Tina dans sa chambre) feront débat chez les puristes. Par bonheur, Warner a pensé à eux…
Proposée en DTS-HD MA 2.0 dual mono (24-bit, 1840 kbps), la « Original Theatrical Audio » a été parfaitement nettoyée. Immaculée, sans sifflement ni sibilance, elle profite d’une gamme dynamique remarquable pour une bande-son monophonique. Reste des voix quelque peu étouffées et un niveau d’enregistrement faiblard (volume à rehausser de 15 dB pour cibler le niveau de référence).
Pour les adeptes de la langue de Molière, la VF Dolby Digital 1.0 (192 kbps) s’en tire plutôt bien avec ce qu’elle a. Caricatural, le doublage se détache de trop du reste des bruitages. L’ancienne piste 5.1, horriblement artificielle et rappelant le procédé Arkamys, n’a pas été reprise.
CONCLUSION - Never Sleep Again
À l’occasion de son 40e anniversaire, le boogeyman (né de l’imagination du réalisateur Wes Craven) qui terrorisait les adolescents d’Elm Street en visitant leurs cauchemars se paie un « beau » lifting sur support 4K Ultra HD (des prestations A/V attractives un poil trop enjolivées) pour mieux s’attaquer à la jeunesse actuelle. Si vos cris ne vous réveillent pas, préparez-vous à dormir d’un sommeil éternel !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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