4K Ultra HD – Édition FR – Metropolitan Vidéo – 99 min – 17 décembre 2022

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.85

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Le retour de la « vieille dame »

Après s’être échappée d’un établissement psychiatrique estonien, Leena Klammer se rend en Amérique en se faisant passer pour Esther, la fille disparue d’une riche famille. Mais lorsque son masque commence à tomber, elle se retrouve face à une mère qui veut à tout prix protéger sa famille de « l’enfant » meurtrière…

S’il bouscule gentiment les attentes du spectateur lors d’un plot twist qui lui évite de se la jouer remake, ce préquel opportuniste où le mal s’est pris un coup de vieux (Isabelle Fuhrman n’a plus 12 ans mais 25 ans et le maquillage comme la doublure silhouette ne peuvent rien y changer) est handicapé par le manque de savoir-faire se son metteur en scène (William Brent Bell n’est pas Jaume Collet-Serra) et un acte final honteusement ridicule. Pas catastrophique en soi, ce retour en arrière est clairement dispensable.

IMAGE – Se taper l’incruste

Datée, floue, grisâtre et brumeuse, la photographie du chef op’ Karim Hussain évoque un certain cinéma des 70’s et n’est en rien flatteuse, bien au contraire. Mais pour qui est équipé du matériel adéquat, le transfert UHD HDR10 négocie mieux les partis pris esthétiques de l’œuvre… qui piquent les yeux (oui, c’est moche !) même s’ils participent au malaise.

Le piqué qui n’impressionne jamais (les contours sont très peu marqués) est un peu réhaussé, la palette chromatique globalement fanée est un poil plus « vivante » (le sang, la peinture photoluminescente), les contrastes atténués laissent poindre une profondeur à peine plus pénétrante (les noirs sont toujours aussi poreux) et les sources lumineuses, pour la plupart feutrées et vaporeuses hors la lumière noire, se propagent avec tout juste plus de lueur.

SON – She’s a maniac ♪

Peu portées sur les ambiances mais se laissant aller à quelques effets percutants (que le canal LFE renforce), ces pistes sonores DTS-HD MA 5.1 relativement immersives et dynamiques auraient pu nous amuser plus. Car même si claires (les dialogues) et précises (la spatialisation), elles manquent terriblement de folie.

Plus homogène, la VO est à privilégier pour l’interprétation de la terrifiante Isabelle Fuhrman.

CONCLUSION – C’est moche de vieillir !

Si elle ne peut visuellement prendre de l’âge, du moins scénaristiquement parlant, la fausse Esther doit subir une « seconde vieillesse » inutile que le présent 4K Ultra HD, souillé par une esthétique tout sauf de première fraîcheur, ne peut pomponner !

Note artistique
5
Qualité vidéo
7
Qualité audio
7.5
0
Esther 2: Les Origines

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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