Provenance : France | Éditeur : Rimini Éditions | Date de sortie : 23 août 2024
Format vidéo
1080p24 | Ratio 1.78
SDR | BT.709
Encodage AVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Français
2.5/5
Artistique : 6 | Vidéo : 5.5 | Audio : 6.5
L'édition digipack est disponible à la vente auprès de notre partenaire Metaluna Store en cliquant ici 👉 Épouvante sur New York
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
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ŒUVRE - Le retour de Quetzalcóatl
À Manhattan, les forces de police sont confrontées à plusieurs crimes aussi atroces et étranges les uns que les autres. Au même moment, un énorme monstre volant est aperçu dans le ciel de New York.
Bricolé par l’un des grands noms de la série B américaine (Larry Cohen), ce film d’exploitation complètement fauché est une satire horrifique à l’authenticité rétro non dénuée de charme, où un casting bis de premier ordre (David Carradine, Richard Roundtree et Michael Moriarty) pourchasse un monstre animé en stop motion. Beaucoup de débrouille, des élans gores bienvenus et un attrait certain pour les personnages en marge, font de cet hommage kitsch aux monster movies des années 50 une petite production artisanale certes désuète, mais sortant du tout venant par ses brusques ruptures de ton.
IMAGE - Lunch atop a Skyscraper
Pas particulièrement net et parcouru de trop nombreuses saletés (les rayures abondent), ce master HD très doux exploité en 2013 par l’éditeur US Shout! Studios semble en outre user de DNR même si la granularité, plus marquée lors des trucages optiques de Q, est homogène le reste du temps.
La palette colorimétrique est changeante malgré des primaires robustes et les contrastes, le plus souvent faiblards, n’aident pas à la lisibilité des scènes plongées dans la pénombre. Par chance, les scènes diurnes sont largement majoritaires et la compression, bien aidée par un bitrate moyen mesuré à 31.5 Mbit/s, peu encline à faiblir.
SON - Là-haut dans le ciel 🎶
Issue du master américain restauré, la VO monophonique proposée en DTS-HD MA 2.0 est bien répartie sur les deux canaux frontaux mais accuse son âge. Les sonorités sont donc datées et plusieurs fluctuations du volume se font entendre. Elle n’en reste pas moins propre et dynamique.
Tirée d’une ancienne copie, la VF présentée elle aussi en DTS-HD MA 2.0 dual mono doit subir un souffle continu et des grésillements hasardeux. Quant au doublage, il peine à convaincre et empiète méchamment sur le mixage original.
« Je vous ai tous sauvés. J'ai sauvé cette ville de merde ! Et qu'est-ce que ça m'a rapporté ? »
CONCLUSION - Quel drôle d'oiseau !
Après avoir influencé le Godzilla de Roland Emmerich et plus étonnamment le The Host de Bong Joon-ho, Épouvante sur New York rejoint la Collection Angoisse de Rimini Editions pour se voir sacrifié aux fans de bisseries faites main, dans un ravissant digipack à trois volets renfermant les deux disques (avec des prestations A/V se limitant à faire du rase-motte) ainsi que l’habituel livret de 24 pages de Marc Toullec (où il est question de la création du film en mode système D).
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