Provenance : Allemagne | Éditeur : Leonine Films | Date de sortie : 04 août 2023

Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K

Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Allemand DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
Allemand

Eden Lake
4/5

Artistique : 8 | Vidéo : 8 | Audio : 8

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas à 100% représentatives de l’édition testée même si issues de screenshots.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000

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ŒUVRE - Attention ! Enfants

Jenny est maîtresse d’école. Son petit ami Steve et elle quittent Londres pour passer un week-end romantique au bord d’un lac. Mais la tranquillité du lieu est perturbée par une bande d’adolescents bruyants et agressifs qui s’installent avec leur Rottweiler juste à côté d’eux…

Connectée à la société (un portrait amer du Royaume-Uni du début du 21e siècle) et inspirée par les survivals des 70’s (surtout les ultraviolents Délivrance et Les chiens de paille), cette descente aux enfers au réalisme douloureux (les scènes de torture) dénonce deux mondes que tout oppose dans un déchaînement de brutalité (de plus en plus insoutenable) réservé à un public averti.

Et si elle emprunte les sentiers balisés du genre (non sans pratiquer le hors-piste en toute fin), c’est pour mieux exploiter le désœuvrement d’une certaine jeunesse (terrifiant Jack O’Connell) qui, ne pouvant enrayer l’engrenage de la violence, va l’exercer à son tour (sur le diplomate Michael Fassbender et la combative Kelly Reilly). Un incontournable de la British Horror moderne.

« - Tu veux faire le chef ? Tu veux agir comme un homme ? Alors prouve-le. - D’accord. - Paige, filme ça. »

IMAGE - Promenons-nous dans la boue

Issue d’une captation 35 mm finalisée en 2K, cette mise à l’échelle avec étalonnage Dolby Vision améliore les attributs du précédent Blu-ray (paru en 2009 en France) au sein d’un transfert 4K robuste* (un bitrate moyen de 79.9 Mbps) plus apte à reproduire la photographie éminemment crue de Christopher Ross.

Les images sont plus nettes et détaillées (le grain de peau, les blessures, la ligne à haute tension, les fougères), la granularité est plus finement résolue (surtout en basse lumière où elle fourmillait grossièrement par le passé) et les couleurs, très chaudes, apaisent l’ancien trop-plein de jaune en l’associant à des teintes brunes opportunes. Du reste, la verdure environnante et les saignement abondants profitent d’une saturation bonifiée.

* Moins si votre matériel n'est capable de lire que les métadonnées HDR10 standards, le flux dynamique réservé au Dolby Vision faisant à lui seul près de 20 Mbps. Donc en l'absence de ces précieuses informations, attendez-vous à plusieurs remontées de pixels.

Mais la plus grosse amélioration est à chercher du côté des contrastes avec une netteté accrue dans les ombres (sous la tente, dans la voiture en direction du village) et des sources lumineuses autrement plus brillantes (la lumière du jour, les reflets sur le lac, le feu de camp, les phares des véhicules, l’éclairage des toilettes). Car avec son homologue HD, la pénombre était grisâtre et la courbe de luminosité bien trop aplanie (excessive dans l’obscurité et faiblarde dans les hautes luminances). La valeur la plus haute ici mesurée atteint les 873 nits.

SON - Mauvaise éducation

Ouverture frontale concluante et spatialisation efficace des sons ambiants pour une VO DTS-HD MA 5.1 (24-bit, 4048 kbps) de circonstance malgré une dynamique furtive (lors de la fuite en jeep) et des infrabasses portées disparues. Dès lors, cette partie de cache-cache en forêt où le moindre petit bruit a son importance est acoustiquement plus nuancée que spectaculaire. Les dialogues sont clairs et le score alarmiste de David Julyan fidèle.

CONCLUSION - Tendre adolescence

Alors que l’atrocité (franche) se niche derrière la candeur (insidieuse) d’une jeunesse à la dérive, cette sanglante chasse à l’homme dans un éden devenu purgatoire fait naître une violence encore plus inarrêtable sur support 4K Ultra HD. Faites des enfants ! qu’ils disaient…

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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