Blu-ray – Édition FR – ESC Editions – 95 min – 16 juin 2021

Format vidéo
• Résolution : 1080p/24
• Ratio : 1.78

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais Dolby Digital 2.0
• Français DTS-HD MA 5.1
• Anglais Dolby Digital 2.0

Sous-titres
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation.

ŒUVRE – La Secta del Mar

Paul et sa petite amie Barbara passent leur vacances en compagnie d’un riche couple d’amis, Howard et Vicki, sur leur voilier au large de la côte espagnole. Suite à une tempête, le navire s’échoue sur un récif, blessant gravement Vicki, coincée sur place. Paul et Barbara décident d’aller chercher du secours dans le petit village de pêcheurs situé au bord de mer, qui semble étrangement désert…

Malgré un budget serré qui le limite dans l’usage de ses CGI (plus que désuets), cette adaptation aussi fidèle que soignée à l’œuvre de H. P. Lovecraft (Le Cauchemar d’Innsmouth) est une excellente série B à l’ambiance désolée, aux décors angoissants, au rythme tendu, aux personnages travaillés et au suspense qui va crescendo. Bienvenue dans l’antre des ténèbres !

IMAGE – Sont frais ces fruits de mer ?

Grain argentique filtré (le curseur de DNR a été poussé au max), compression déficiente (de la postérisation et du bruit vidéo), couleurs irrégulières (la carnation est parfois jaunâtre) et définition insuffisante (de nombreux plans s’apparentent à un DVD upscalé) peuplent ce transfert HD très décevant malgré une bonne gestion des contrastes.

SON – Lä, lä, Cthulhu fhtagn !

Même si un peu limitée du côté de ses effets (petit budget oblige), cette bande-son immersive en diable (faut dire qu’il y pleut tout du long) est très efficace.

La dynamique est élevée (un peu plus en VO), les voix sont rendues proprement (VF au doublage soigné), les ambiances environnementales (cf. l’incessant orage) inondent l’espace acoustique, le score singulier de Carles Cases s’étend épisodiquement à l’arrière et les basses sondent les profondeurs… des Océans !

CONCLUSION – Des Monstres et des Dieux

Quand Lovecraft voyage en Galice, des créatures à l’indicible monstruosité « hantent » les lieux. Malheureusement, l’embarcation pour s’y rendre n’est pas de première jeunesse !

Note artistique
8
Qualité vidéo
4
Qualité audio
8.5
0
Dagon

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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