4K Ultra HD – Édition US – Sony Pictures – 91 min – 20 août 2019

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos
• Français (québécois) DTS-HD MA 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Evil Superman

Tori Breyer a perdu tout espoir de devenir mère un jour, quand arrive dans sa vie un mystérieux bébé. Le petit Brandon est tout ce dont elle et son mari, Kyle, ont toujours rêvé : c’est un petit garçon éveillé, doué et curieux de tout. Mais à l’approche de la puberté, quelque chose d’aussi puissant que sinistre se manifeste chez lui. Tori nourrit bientôt d’atroces doutes sur son fils. Désormais, Brandon n’agit plus que pour satisfaire ses terribles besoins, et même ses proches sont en grave danger alors que l’enfant miraculeux se transforme en un redoutable prédateur qui se déchaîne sur leur petite ville sans histoire…

Même s’il ne va jamais plus loin que son formidable concept (et si Superman avait choisi le côté obscur ?), la faute à un script fainéant (les ficelles sont prévisibles et les personnages à peine esquissés), Brightburn – L’enfant du mal est un film de super-vilain cruel et nihiliste où les scènes chocs abondent. En somme, une crise de la puberté jouissivement gore et diaboliquement insolite.

IMAGE – Un enfant tombé du ciel

Plus précises qu’en HD (les gros plans et les environnements) même si toujours légèrement adoucies, les images numériques (souvent nocturnes) de cette série B horrifique profitent surtout de la subtilité du WCG et de la puissance du HDR.

Les couleurs sont mieux saturées avec des tons de chair plus nuancés et quelques primaires explosives (cf. les rouges vifs), les contrastes sont nettement améliorés avec des blancs plus purs et des noirs plus impressionnants encore, et les sources lumineuses (plus particulièrement la lumière du jour) s’exposent avec une brillance qui frappe la rétine.

SON – Les sifflets de la peur

Aussi silencieux (les passages dialogués) que bruyant (l’apparition des pouvoirs et les multiples tueries), ce mixage Dolby Atmos assure le spectacle.

Pourvu d’une scène sonore enveloppante et d’une dynamique au taquet, il balaye les enceintes avec des ambiances atmosphériques immersives et des effets de violence douloureux parfaitement spatialisés, et secoue méchamment avec un canal LFE (aux fréquences parfois très basses) toujours prêt à en découdre.

Malgré la perte du plan vertical (très actif lors du climax où l’ado de l’apocalypse fouette les airs avec sa super-vitesse), la VF n’en reste pas moins démoniaque.

CONCLUSION – Mauvaise éducation ?

Si vous tentez d’intervenir pour arrêter ce salle gosse sadique, munissez-vous du 4K Ultra HD… La meilleure technologie possible pour avoir une chance d’en sortir sans trop de bobos !

Note artistique
7
Qualité vidéo
8.5
Qualité audio
9.5
0
Brightburn - L'enfant du mal

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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