Provenance : France | Éditeur : Le chat qui fume | Date de sortie : 14 décembre 2023
Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.85
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K
Bande-son
Français DTS-HD MA 2.0
Anglais DTS-HD MA 2.0
Sous-titres
Français
3.5/5
Artistique : 6.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 8
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Flic de choc
Des travestis vendent leurs charmes dans le bois de Boulogne quand soudain surgissent des motards lourdement armés, qui abattent trois personnes parmi lesquelles Dolores, un indic de Gérard Lattuada, inspecteur à la brigade des mœurs. Celui-ci hérite de l’enquête…
À contre-pied de sa filmographie à l’humour potache, le trublion de la comédie coquine Max Pécas dégaine en fin de carrière ce Brigade des mœurs, polar nihiliste à la violence âpre et gratuite où le bon goût se fait dézinguer à coup de bastos. Résolument trash et putassier, ce divertissement bas du front qui s’enfonce dans le monde souterrain de la prostitution aux côtés de Thierry de Carbonnières, bras armé de la vengeance, s’impose de fait comme un « plaisir interdit » pour le bisseux qui sommeille en nous tous.
IMAGE - Les bas-fonds de Paris
Exposée dans toute sa minutie au travers d’un transfert UHD Dolby Vision à l’encodage solide, cette restauration 4K « maison » tirée des négatifs originaux 35 mm rend justice à la photographie craspec de Jean-Claude Couty.
L’image est parfaitement stable, le master est d’une propreté exemplaire (on échappe donc aux affres du temps telles les poussières parasites et autres points blancs baladeurs), la texture argentique très granuleuse en basse lumière est préservée (et mieux retranscrite que sur le Blu-ray) et le piqué, généralement en bonne forme (hormis des douceurs dans la nuit sauvage faiblement éclairée), s’attarde encore plus sur les détails scabreux (moins précis en 1080p).
La palette de couleurs relativement neutre s’affiche avec nettement plus de réalisme (les primaires, la carnation), les scènes sombres sont bien plus lisibles (grâce à des noirs mieux tenus) et les hautes lumières, omniprésentes dans les rues nocturnes de la capitale (l’éclairage urbain), diffusées avec une meilleure maîtrise.
SON - Tu montes chéri ?
Si ce n’est de petites réserves quant à certaines dissonances très certainement dues à la prise de son d’époque (un souffle parfois audible, des lignes de dialogue épisodiquement brouillonnes), cette bande-son 2.0 équilibrée reste engageante à l’écoute.
Jamais saturée dans ses aigus, très rarement sourde dans son rendu et suffisamment ample, elle fournit en outre des voix globalement claires en même temps qu’elle dispense, non sans énergie, ses effets ainsi que la musique composée par Léo Carrier.
« Réponds ou je t'arrache les ovaires ! »
CONCLUSION - Au nom de la vengeance
Dans un Paris nuiteux avide de sexe et peuplé de truands partisans de gros calibre, ce vigilante movie racoleur fait le ménage en étalant sa violence et ses corps nus au sein d’un 4K Ultra HD déterminé (des prestations A/V n’ayant peur de rien ni personne) qui n’a eu nul besoin de tapiner pour se vendre !
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