Provenance : France | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 19 juin 2024
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Français
3.5/5
Artistique : 6 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Dolby Vision sombre)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (Dolby Atmos), SVS SB-4000
Diapositive précédente
Diapositive suivante
ŒUVRE - La légende du reggae
Célébrez la vie et la musique d’une icône qui a inspiré plusieurs générations grâce à son message d’amour, de paix et d’unité. Découvrez comment Bob Marley a surmonté l’adversité et comment sa musique révolutionnaire a changé le monde.
Coproduite par la famille du chanteur, cette biographie de surface qui braque ses projecteurs sur une période charnière (1976-1978) du prophète du reggae et du rastafarisme est certes respectueuse de son inspirant artiste (interprété par un Kingsley Ben-Adir convaincant), mais manque cruellement de fièvre et de profondeur pour s’élever au-delà de la simple opération promo bien trop satisfaite d’elle-même. Car si les réjouissantes chansons militantes de sa star mondiale continuent de faire vibrer, ce portrait intime de l’homme et de l’artiste survole le contexte politique de l’époque, effleure la dimension mystique du mouvement « rasta » et s’enferme dans une forme bien trop propret. Yeah man, ça aurait pu être beaucoup mieux !
« On ne peut pas séparer la musique du message. »
IMAGE - De spleen en spliff
Issue d’une captation numérique 4.6K (avec des caméras ARRI ALEXA 35) finalisée en 4K, la photographie légèrement vintage et envoûtante du chef opérateur Robert Elswit crève l’écran en UHD Dolby Vision malgré quelques baisses de régime (une poignée de postérisation mais aucune trace de fourmillements) due à un bitrate moyen un peu juste de 51.5 Mbit/s.
Le niveau de définition est notable, les détails sont encore plus éloquents qu’en 1080p (la pilosité faciale, les dreadlocks, les fibres textiles, les paysages jamaïcains) et la clarté est juste remarquable.
La palette colorimétrique le plus souvent chaleureuse gagne en vibrance (cf. les teintes jaunes/oranges dans les Caraïbes et bleues/grises en Europe), les contrastes se voient renforcés de par des noirs plus denses non bouchés et les sources lumineuses, dont l’Average Peak Nits a été mesuré à 261 cd/m² et le MaxCCL à 479 nits, affichent une intensité accrue (les spots de scène, l’éclairage solaire et les ambiances tamisées des studios d’enregistrement).
SON - All in One
Superbement mixée, cette bande-son Dolby Atmos disponible en VO (16-bit, 3577 kbps) comme en VF (16-bit, 3574 kbps) délivre une scène acoustique aussi riche qu’immersive où les morceaux iconiques de Bob Marley donnent le rythme.
La dynamique se déploie sans broncher, les concerts comme les répétitions nous placent au milieu des instruments et des voix avec une précision d’orfèvre, la mobilisation des canaux est efficiente tout du long (les ambiances urbaines, les cris de la foule) même si la verticalité n’est que de passage (le feu d’artifice, les avions et la sensation d’enveloppement lors des spectacles), les dialogues font montre d’une belle clarté et le canal LFE, d’une admirable expressivité, vient renforcer l’interaction entre la basse (le poumon) et la batterie (le cœur).
Hormis le doublage (bien incorporé mais quelquefois à la frontière de la parodie), il n’y a aucune différence entre les deux pistes sonores.
CONCLUSION - Forever Loving Jah
Si la musique du roi du reggae est éternelle, ce drame biographique sur l’un des plus influents chanteurs au monde est tristement sage et dramaturgiquement impersonnel pour faire revivre la légende. Mais Jah soit loué, le 4K Ultra HD a de bonnes vibes. Yeah man, c’est de la bonne !
S’abonner
Connexion
0 Commentaires
le plus ancien
