Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 12 septembre 2024
Format vidéo
1080p24 | Ratio 2.39
SDR | BT.709
Encodage AVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Français
4/5
Artistique : 8 | Vidéo : 9 | Audio : 9.5
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images (extraites d’une banque d’images libre de droits) servent d’illustration et ne peuvent être considérées comme représentatives de l’édition testée.
Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Sony Bravia XR-65A95L (Professionnel SDR)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar Max (DTS Neural:X), SVS SB-4000
ŒUVRE - Sur le front avec les secours
Ollie Cross, jeune ambulancier de New York, fait équipe avec Gene Rutkovsky, un urgentiste expérimenté. Confronté à la violente réalité de leurs quotidiens, il découvre les risques d’un métier qui chaque jour ébranle ses certitudes et ne lui laisse aucun répit.
Injustement méprisée à sa sortie, cette plongée anxiogène dans une « Big Apple » en état de décomposition avancée secoue les tripes dans le reflet incessant des gyrophares. Et malgré une symbolique religieuse trop surlignée, cette alliance de choc entre le thriller haletant et le documentaire poisseux livre un bad trip éreintant qui, bien aidé par la mise en scène viscérale de Jean-Stéphane Sauvaire et son duo d’acteurs (Tye Sheridan et Sean Penn), épingle une humanité en état d’urgence absolue. Attention, ça secoue !
« Tu crois au paradis ? Le paradis, je sais pas, mais je crois à l'enfer. »
IMAGE - Jusqu'au bout de la nuit
Issu d’une captation numérique 4.5K (avec des ARRI Alexa Mini LF), ce transfert HD sans faiblesse apparente (un bitrate moyen de 33.9 Mbps) restitue très solidement la photographie particulièrement tranchée (tournage caméra à l’épaule, aspect craspec, éclairages aux néons vifs, textures brutes de décoffrage et gros plans crus) de David Ungaro (Le Samaritain avec Stallone).
La définition est robuste malgré les partis pris esthétiques mis en œuvre, les détails fins ne sont jamais altérés par la (légère) granularité ajoutée en post-production (les visages, les corps, les uniformes et les environnements), la compression assure tout du long en dépit d’une surcharge évidente (mais volontaire) d’informations visuelles (les phares rotatifs des véhicules prioritaires et les éclairages urbains inondant l’écran) et le tout est idéalement contrasté (des noirs denses et des blancs éclatants).
SON - Le pouls de New York
Deux pistes DTS-HD MA 5.1 à la dynamique enfiévrée (cf. la scène en boîte de nuit) et aux ambiances urbaines oppressantes où la cacophonie environnante (un remarquable travail sensoriel que l’on doit à Nicolas Becker) n’isole pas pour autant les dialogues, d’une grande clarté.
La spatialisation use abondamment des cinq canaux (les sirènes, la circulation routière, les braillements des habitants) et le score dissonant et/ou élégiaque de Quentin Sirjacq est très ouvert. Si ce n’est pour une poignée de partitions, le canal LFE est bien peu sollicité, la narration ne s’y prêtant guère.
Plus puissante que la VO (24-bit, 3617 kbps) d’environ 3dB, la VF (24-bit, 3802 kbps) est à son aise puisque faisant jeu égal avec sa consœur. Bien incorporé au mixage original, le doublage est en outre de qualité.
CONCLUSION - Le saut de l'ange ?
S’il n’égale pas À tombeau ouvert, ne tirons pas sur l’ambulance étant donné que cette descente aux enfers sur le quotidien de deux ambulanciers (un novice et un expérimenté) confrontés à la violence urbaine manifeste du chaos de la société américaine avec un réalisme saisissant ne lésinant pas sur la violence. Et croyez-moi sur parole si je vous dis qu’en Blu-ray (des prestations A/V aux petits soins), le désespoir et la colère qui empoignent les personnages semblent pouvoir jaillir n’importe quand. Sur le terrain, êtes-vous prêts à être au service des autres ?
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