ŒUVRE – Non mais dites donc, c’est bien ou pas ?
Alors qu’une guerre se prépare entre terre et mer, Arthur Curry va devoir faire face à son destin : unir ces deux peuples que tout oppose et prendre sa place de Roi.
Savoureusement kitsch et assumant à 100% la mythologie dépaysante de son super-héros marin, Aquaman est un blockbuster subaquatique ambitieux et démesuré qui nous plonge dans un univers fertile où la surenchère ne connaît pas de limite. Et dans cet océan d’effets spéciaux (époustouflants même si visibles) où les idées les plus folles et les scènes d’action ultra-spectaculaires déferlent telles un raz-de-marée, il est rafraîchissant de constater que les personnages (bien incarnés) évoluent au cœur d’une aventure rythmée où la générosité narrative (même si cet « origin-story » reste prévisible) donne lieu à de nombreuses péripéties qui respirent l’épique. Un incontournable dans l’Univers DC !
IMAGE – Tout le monde il est beau, vous êtes sûrs ?
Une tempête visuelle étalonnée en Dolby Vision qui délivre une définition légèrement accrue (le Blu-ray étant déjà top), des détails plus finement rendus à l’écran (les pores de la peau, les costumes, les décors, la faune d’Atlantis), une palette colorimétrique explosive encore plus étonnante (cf. les fonds marins) car plus vibrante (des rouges plus ardents, des bleus plus profonds, des jaunes plus ambrés), des contrastes plus audacieux (des blancs plus éblouissants et des noirs plus riches) qui accentuent la luminosité du cadre et la tridimensionnalité des plans sous l’eau, et des sources d’éclairage hautement démonstratives qui profitent d’un rayonnement plus vif (les reflets du soleil, la bioluminescence des profondeurs, la lueur des explosions, etc.).
Peu importe le ratio d’image utilisé (85% en IMAX 1.78 et 15% au format 2.39), ce 4K Ultra HD en met plein la vue.
SON – Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !
Pour la finesse on repassera, mais le mixage Dolby Atmos (DTS-HD non testé) est une démonstration de force d’une redoutable efficacité.
Il bénéficie d’une (très) grande plage dynamique et déploie toutes les enceintes mises à sa disposition sans lâcher la pression. Les effets comme les ambiances émanent de toutes parts avec précision (les surrounds sont bien nourris), la partition de Rupert Gregson‑Williams transperce les écoutilles avec force, le canal LFE balance régulièrement des infra-graves surprenants, et les voix sont toutes intelligibles (en VO comme en VF).
Quant à la scène aérienne, elle se déploie généreusement lorsque le récit le commande (l’immersion sous-marine, des coups de feu, des mouettes, des échos, des véhicules nautiques, la présence en hauteur de certains personnages et j’en passe).
CONCLUSION – Toute bonne chose a une fin…
Pour profiter de ce spectacle XXL dans les meilleures conditions possibles, direction l’édition Ultra HD Blu-ray qui met les petits plats (de fruits de mer) dans les grands !