4K Ultra HD – Édition US – Lionsgate Films – 119 min – 24 septembre 2019

Format vidéo
• Master intermédiaire : 2K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39

Bande-son
• Anglais Dolby Atmos

Sous-titres
• Anglais

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – La poupée russe tueuse

Les Matriochka sont des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Chaque poupée en cache une autre. Anna est une jolie femme de 24 ans, mais qui est-elle vraiment et combien de femmes se cachent en elle ? Est-ce une simple vendeuse de poupées sur le marché de Moscou ? Un top model qui défile à Paris ? Une tueuse qui ensanglante Milan ? Un flic corrompu ? Un agent double ? Ou tout simplement une redoutable joueuse d’échecs ? Il faudra attendre la fin de la partie pour savoir qui est vraiment Anna et qui est « échec et mat ».

S’il s’auto-cite (une Nikita contemporaine) et pioche chez ses concurrents (Red Sparrow et Atomic Blonde), ce thriller d’espionnage très rythmé et à la mise en scène énergique est conforme au cahier des charges Besson. Malgré les clichés le spectacle est donc là, avec une « femme forte » au physique parfait (le mannequin russe Sasha Luss) entraînée dans une kyrielle de scènes d’action musclées et de rebondissements multiples (l’effet matriochka). Efficace même si (involontairement ?) passéiste.

IMAGE – Jouer avec les masques

Une présentation UHD Dolby Vision solide qui tire avantage d’une amélioration de la clarté générale (la profondeur de champ y gagne), d’une hausse des détails (très visible sur les vêtements), d’une précision grandie des couleurs (les teintes naturelles de la photographie de Thierry Arbogast sont plus nuancées), d’une bonification des contrastes (les ombres sont plus profondes) et d’une rehausse des sources lumineuses (les éclairages intérieurs, la lumière du jour et les reflets).

SON – Balalaïka, ma matriochka ♪

Immersive même si peu portée sur les canaux de hauteur (de petites ambiances et de la musique), cette piste Dolby Atmos à la dynamique importante, aux voix claires et au score (signé Eric Serra) ample, abonde d’effets pyrotechniques (beaucoup de coups de feu) et de sons atmosphériques (l’agitation extérieure) multicanaux.

CONCLUSION – La Femme Nikita tire à blanc ?

S’il est vrai qu’une femme peut en cacher une autre, il est quand-même plus aisé de déjouer les faux semblants et autres manipulations de cette dangereuse espionne en 4K Ultra HD !.. Car la technique ici employée est à la hauteur de la spirale de violence mise en œuvre par cette implacable tueuse. 

Note artistique
7
Qualité vidéo
9.5
Qualité audio
9
0
Anna

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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