Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Dates de sortie : 25 janvier 2022 (The Punisher) et 18 octobre 2022

Format vidéo
2160p24 – Ratio 2.35 et 2.40 (Zone de guerre)
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K (The Punisher) et 2K 

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais

The Punisher
3.5/5

Artistique : 6.5 | Vidéo : 8 | Audio : 9.5

The Punisher

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

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The Punisher, soft vengeance

The Punisher

Ancien membre de la Delta Force, puis agent spécial au FBI, Frank Castle s’apprête à se retirer pour mener une existence paisible auprès de sa femme et de son jeune fils. Lors de son ultime mission, les choses tournent mal et le fils de Howard Saint, puissant businessman et magnat de la pègre, est tué. Ivre de vengeance, Saint organise le massacre de Frank et de toute sa famille. Mais ce dernier survit. Désormais, il n’a plus qu’un but : faire payer le coupable à hauteur de son crime…

Pas mauvais mais ne transcendant en rien son sujet (loin du matériau de base d’ailleurs), The Punisher est un vigilante movie à l’ancienne (les cascades sont réelles et il n’y a pas de CGI) où l’action se déchaîne à intervalle régulier. Et si de sympathiques trouvailles (l’assassin chantant ou encore l’utilisation inhabituelle d’une glace) viennent contrebalancer l’absence d’une vraie violence graphique (c’est assez inoffensif en l’état), cette croisade pas si sanglante manque clairement d’ampleur. Cependant, elle reste suffisamment brutale et divertissante pour que l’on ne s’ennuie pas en compagnie de ses deux têtes d’affiche (Thomas Jane et John Travolta).

Plus net et délivrant des détails beaucoup plus raffinés (cf. la précision accrue des arrière-plans) malgré la noirceur ambiante, ce transfert UHD se démarque aussi de son homologue HD par l’apport du combo HDR/WCG. La palette colorimétrique est plus riche et saturée (la Corvette jaune, le sang rouge, les teintes bleues), les contrastes sont plus travaillés (la tridimensionnalité des plans est plus marquée), les noirs sont plus nuancés mais tout aussi profonds (les scènes sombres sont plus lisibles), et les sources lumineuses paraissent prendre vie (la lumière du jour, les éclairages des appartements miteux, les reflets sur la Pontiac GTO). L’amélioration est donc notable mais ce n’est pas pour autant un disque de démonstration, la faute à la présence de quelques fourmillements et rares doubles contours (de l’edge enhancement si vous préférez). De plus, négatif 35mm oblige, les images présentent un grain bien présent et parfois même intrusif (les ciels à Porto Rico). Ce n’est pas un défaut puisqu’il s’agit d’une volonté artistique visant à reproduire l’ambiance poisseuse de l’œuvre, mais il est important de le signaler pour ne pas s’attendre à un rendu propre et lisse.

Remastérisée en Atmos, la VO emmène le mixage dans des (hautes) sphères qui lui était encore inconnues. À-côté, la piste DTS-ES 6.1 du Blu-ray et la présente VF Dolby Digital 5.1 sont d’une platitude effarante (alors qu’elles envoient et ne manquent pas de vie). Les voix sont non seulement plus claires, mais les impacts des effets pyrotechniques sont autrement plus physiques (le canal LFE est puissant) et la présence multicanale bien plus précise (le tracé des flèches) et enveloppante (l’agitation au club). Offrant donc une immersion de tous les instants, elle ouvre d’autant plus l’espace en usant d’une scène aérienne (l’écho des pièces, le souffle des explosion, etc.) qui est loin de faire de la figuration.

Artistique : 6 | Vidéo : 7.5 | Audio : 10

Punisher: Zone de guerre, brutal vengeance

The Punisher

Lors de sa croisade sanglante contre le crime organisé, le justicier Frank Castle défigure et laisse pour mort le parrain de la pègre Billy Russoti. Dès lors, ce dernier fomente une vengeance terrible contre Castle. Sous le nouveau pseudonyme de Jigsaw, le criminel recrute une véritable armée de sbires assoiffés de sang…

Troisième adaptation ciné du personnage créé par Gerry Conway, Punisher: Zone de guerre est aussi la plus fidèle au personnage de Marvel. Interprété par l’imposant Ray Stevenson (la série Rome), Frank Castle alias le Punisher flingue à tout va, torture joyeusement et n’a aucune pitié, dans les nombreuses scènes d’action particulièrement violentes (et parfois gores) que la réalisatrice Lexi Alexander met en scène dans un déluge de couleurs rappelant le style graphique propre aux Comics. Visuellement soigné, rythmé et très violent, ce divertissement aussi percutant que jubilatoire devraient être apprécié par les fans.

Plus facilement impressionnant que celui de The Punisher car délivrant une photographie beaucoup plus stylisée, ce transfert UHD Dolby Vision est absolument superbe malgré deux ou trois couacs compressifs (comme la présence intrusive de pixels lors d’un plan). La granulosité propre à l’œuvre est respectée et se fait plus fine qu’en HD, les détails obtiennent un léger sursaut bienvenu tout en sachant que le piqué du Blu-ray était déjà proche de la perfection, les multiples couleurs sont encore plus variées (les teintes vertes, oranges et rouges) pour une patte graphique souvent hallucinatoire, les contrastes (surpuissants) sont plus prononcés et « BDesque » (des blancs plus éclatants et noirs plus abyssaux), et les sources lumineuses méchamment plus éblouissantes (les fumigènes, les lampadaires, les néons, les phares/gyrophares des véhicules, les flammes).

Des pistes sonores dévastatrices aux effets surround percutants et à la dynamique jamais prise en défaut. Cependant, la plus énergique VO Dolby Atmos dispose de basses plus vindicatives et d’une spatialisation autrement plus enveloppante… Il faut dire aussi que l’apport des surrounds arrières et de la scène aérienne (cf. le passage du métro dans le repaire du Punisher) est indéniable.

Artistique : 7.5 | Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5

« Ceux qui font souffrir les autres; les tueurs, les violeurs, les psychopathes, les sadiques; sauront bientôt qui je suis. Frank Castle est mort, appelez-moi le Punisher. »

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

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