Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 19 juillet 2023

Format vidéo
2160p24 – Ratio 1.78
Dolby Vision / BT.2020 – Encodage HEVC
Master intermédiaire 4K

Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital 5.1

Sous-titres
Anglais
Français

The Last of Us S1
4.5/5

Artistique : 9 | Vidéo : 9 | Audio : 9

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

Matériel et condition de test (Config. HP : 5.1.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED908 (Dolby Vision Filmmaker)
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference | Zappiti Reference
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar (Dolby Atmos | Dolby Surround), SVS SB-4000

Diapositive précédente
Diapositive suivante

ŒUVRE - Le prix de la survie

Vingt ans après la destruction de la civilisation moderne, Joel, un survivant endurci, est engagé pour faire sortir Ellie, une jeune fille de 14 ans, d’une zone de quarantaine oppressante…

Hormis peut-être la discrétion des infectés (pourtant au cœur du jeu) au profit d’une autre menace (l’être humain), cette série survivaliste dans un monde post-apocalyptique d’une incroyable noirceur réussie son adaptation, entre action et émotion, même lorsqu’elle sort du chemin tracé par son matériel vidéoludique (pour mieux approfondir son univers). Le duo Bella Ramsey / Pedro Pascal (Ellie et Joel) fonctionne, l’intrigue qui n’oublie rien ni personne en chemin est bien construite, la mise en scène au réalisme brute est viscérale, les personnages secondaires sont brillamment écrits, la patte artistique est singulière et les scènes d’angoisse mémorables. Un modèle du genre.

IMAGE - Apocalypse Now

À quelques traces de compression près (un peu de color banding sur le 3e disque qui contient trois épisodes et non deux comme les autres), c’est à un superbe transfert UHD Dolby Vision que nous avons affaire.

L’augmentation de la résolution est notable (les arrière-plans les plus lointains gagnent en netteté), les détails accèdent à un tout autre raffinement (la pilosité faciale d’une partie du casting masculin, les maquillages des infectés, les costumes, les décors naturels ou pas) de jour comme de nuit (le très sombre 3e épisode laisse mieux appréhender ses ombres), et la profondeur de champ est épatante lors des scènes tournées en pleine nature.

La palette colorimétrique voit ses primaires enrichies (l’herbe verte, le ciel bleu, la chemise rouge d’Ellie), tandis que les gris décrochent pléthore de nuances et les blancs (la neige) saisissent une brillance nouvelle, les contrastes ont été légèrement améliorés (un avantage puisque la série est très régulièrement plongée dans la pénombre) et les sources lumineuses sont clairement plus intenses (comme les lampes d’intérieur, les reflets sur les objets métalliques, les percées du soleil et les vitrines des magasins).

The Last of Us S1

SON - J’ai peur de finir seule

Bien équilibrée, nuancée et spectaculaire au besoin, la bande-son Dolby Atmos réservée à la VO utilise systématiquement tous les canaux mis à sa disposition pour un excellent niveau d’immersion quel que soit l’environnement visité.

La plage dynamique est particulièrement robuste, les effets horrifiques (les Clicker) comme les ambiances réalistes (la brise) sont vraiment bien rendus, la scène sonore qui est très spacieuse profite d’une remarquable séparation des enceintes, la base surround est largement exploitée (une mention spéciale au final de l’épisode 5), les éléments de hauteur coïncident toujours avec la narration (la réverbération dans les espaces souterrains ou à l’intérieur du centre commercial, une rupture de branches, des chutes de débris, etc.) même si peu nombreux, la musique signée Gustavo Santaolalla (le compositeur du jeu vidéo original) qui ajoute au suspense et au drame est enveloppante, les dialogues sont restitués avec une grande clarté et le canal LFE, un peu moins punchy qu’escompté, dispense néanmoins des basses serrées et frappantes.

Proposée en simple Dolby Digital 5.1, la VF manque de précision et d’ampleur. Mais à son niveau, elle présente une bonne répartition et reste assez puissante.

CONCLUSION - La partie ne fait que commencer

Produite par Craig Mazin, créateur de la mini-série Chernobyl, et par Neil Druckmann, écrivain et directeur créatif des jeux, cette prestigieuse série post-apocalyptique HBO est largement à la hauteur de la saga vidéoludique phénomène développée par Naughty Dog. Et avec son meilleur équipement (encodage Dolby Vision + VO Dolby Atmos), le présent 4K Ultra HD aux prestations A/V bien saines est le format à privilégier pour s’aventurer sur ces terres dévastées !

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia

5 1 voter
Évaluation de l'article
S’abonner
Notifier de
guest
0 Commentaires
le plus ancien
le plus récent le plus populaire
Commentaires sur Inline
Voir tous vos commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x