4K Ultra HD – Édition DE – Capelight Pictures – 101 min – 15 octobre 2021

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 1.78

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 7.1
• Anglais LPCM 2.0
• Allemand DTS-HD MA 5.1
• Allemand LPCM 2.0

Sous-titres
• Anglais
• Allemand

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Que le jeu commence !

Los Angeles, 2019 : les USA sont sous la coupe d’une dictature qui a réduit les libertés publiques à néant et qui, grâce à des programmes télévisés bassement démagogiques, parvient à conditionner le comportement populaire. Le jeu‐vedette, suivi avec passion par le pays entier, s’appelle « The Running Man ».

Ce pur produit du cinéma d’action des années 80 est un gros défouloir centré sur la big star de l’époque, Arnold Schwarzenegger, qui se veut une adaptation (très) libre du roman de Stephen King et qui dépeint un futur où les médias (la télévision surtout) manipulent le petit peuple.

Le résultat est à présent kitsch à souhait à cause d’effets spéciaux cheaps, de costumes ridicules et d’un score au synthé daté quoiqu’entraînant, mais à côté de cela le film reste toujours une série B d’action hautement divertissante. En effet, les scènes d’action sanglantes sont bourrines, les répliques balancées par un héros burné sont cinglantes, les méchants aux looks improbables sont badass, le rythme est trépidant, la mise en scène a beaucoup de punch et les réflexions posées par le scénario résonnent encore plus de nos jours qu’à la sortie du film (cf. les émissions de télé-réalité).

Running Man a donc prit un gros coup de vieux mais reste incroyablement jouissif et représentatif d’un cinéma aujourd’hui en voie d’extinction. Heureusement que l’équipe des Expendables s’accroche !

IMAGE – La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir

Captées en 35 mm et issues d’un nouveau scan 4K (réalisé conjointement par Paramount et Lionsgate lors de sa parution en streaming), les images de ce transfert UHD Dolby Vision ne mettent pas bien longtemps à écraser celles du précédent Blu-ray (celui de Lionsgate me concernant). N’ayant plus à souffrir d’un rendu plutôt mou (lissage il y avait) aux couleurs trop saturées et au grain disgracieux (l’encodage est bien meilleur ici), elles peuvent enfin sortir victorieuses du jeu !.. Surtout que les scènes sombres sont désormais parfaitement lisibles.

La texture argentique récupère de sa finesse, la définition s’affirme pleinement (hormis lors de certains plans, flous de base), le gain de piqué est notable (les visages, les tenues, les décors), la palette colorimétrique, infiniment plus juste, retrouve de la chaleur (l’excès de vert est resté dans les coulisses) et du réalisme (une carnation moins bronzée), les contrastes ont été parfaitement réajustés (adieu noirs bouchés et blancs surexposés) et les sources lumineuses, aussi omniprésentes qu’éblouissantes (les spots rouges), s’affichent avec une intensité renouvelée (les néons bleus, les projecteurs, les diodes sur la combinaison de Dynamo, les éclairs, les flammes et j’en passe). 

SON – Par ici, sexe-à-piles !

Encodée en DTS-HD MA 7.1, la VO ne lésine ni sur la dynamique ni sur l’immersion (le public sur le plateau TV) pour assurer le show. Et malgré la présence de-ci de-là d’un très léger souffle en arrière-plan, ce remixage multicanal (la piste d’origine est proposée en LPCM 2.0) reste d’une grande clarté et est diffusé avec beaucoup d’ampleur.

Les dialogues sont clairs, la spatialisation est travaillée (les déplacements des véhicules des traqueurs), l’activité surround est bonne (cf. les « tours de montagnes russes » dans le tube), la musique composée par Harold Faltermeyer (Le Flic de Beverly Hills, Top Gun) passe par tous les canaux et le canal LFE est solidement sollicité.

CONCLUSION – Ça c’est du spectacle !

Jamais pleinement adulés sur support physique, les « gladiateurs » de cette satire de SF sont à présent jonchés de lauriers grâce à un 4K Ultra HD à la hauteur de leurs plus ou moins athlétiques carrures !

Note artistique
7.5
Qualité vidéo
9
Qualité audio
8.5
0
Running Man

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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