4K Ultra HD – Édition FR – Studiocanal – 105 min – 26 octobre 2022
Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : Dolby Vision
• Ratio : 2.39
Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Anglais LPCM 2.0
• Français DTS-HD MA 5.1
• Français LPCM 2.0
Sous-titres
• Anglais
• Français
Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.
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ŒUVRE – Arnold chez les mafieux
Mark Kaminsky, ex-agent du FBI limogé pour brutalité, est désormais le shérif d’une petite ville de Caroline du Nord. Alors qu’il s’ennuie fermement dans cette petite vie sans incidents, il est contacté par son ancien chef, dont le fils a été abattu par des maffieux. Pour ré-intégrer le FBI, il doit s’infiltrer dans le gang de maffieux pour le démanteler de l’intérieur et en exécuter tous ses membres…
Même si générique et pourvu d’un scénario simpliste, ce films de gangsters qui fleure bon les 80’s est une œuvre musclée (cf. le final à la Commando) où le « Chêne autrichien », non sans une pointe d’humour bien sentie, donne la réplique à un beau casting de trognes (Robert Davi, Paul Shenar) dans un costard cravate qui lui sied bien. Peu mémorable mais fort agréable !
IMAGE – Du rififi à Chicago
Obtenue à partir de plusieurs éléments originaux 35 mm, cette restauration 4K épisodiquement problématique reste très concluante dans son entièreté.
Qu’est-ce qui fâche ? La scène introductive souffre d’une définition en deçà du précédent Blu-ray (!) et des anomalies colorimétriques se sont égarées sur une poignée de plans (des coups de soleil non désirés sur les visages et du magenta qui n’a rien à faire ici). Heureusement, ces désagréments se font vite oublier devant le travail accompli à côté.
Le grain figé, le renforcement des contours et l’excès de luminosité de son homologue HD sont de l’histoire ancienne, place aujourd’hui à une image organique bien dépoussiérée (à deux ou trois rayures près) et rembrunie qui affiche des détails plus fins (les costumes, les coiffures, les environnements), des couleurs plus vives (les rouges sortent de l’écran), des contrastes plus prononcés (les noirs y gagnent en profondeur) et des sources lumineuses agréablement rehaussées (les reflets, les éclairages urbains, les luminaires d’intérieur).
SON – P comme Poulet !
Encodés sous 24-bit et non plus 16-bit, les mixages multicanaux qui n’usent que trop rarement des canaux arrière (lors des quelques fusillades) manquent terriblement d’intensité dynamique (la VF est tout de même moins « mince ») malgré des basses étonnamment présentes; ce qui n’est avec bonheur pas le cas des « nouvelles » pistes sonores LPCM 2.0 (stéréophoniques uniquement) qu’il faudra impérativement prioriser.
Beaucoup plus énergiques et dotées d’un milieu de gamme plus « épais », elles délivrent effets (les coups de feu, les explosions) et score avec un engagement tout autre. Dans tous les cas, les voix sont claires et la propreté du son évidente (ni souffle ni distorsion).
CONCLUSION – Marché conclu ?
Pour les fans de Schwarzy, nul doute que cette édition 4K Ultra HD trouvera une place de choix au sein de la vidéothèque dédiée à l’acteur. Il faut dire que ses muscles et ses « frasques » sont particulièrement mis en valeur par les prestations A/V du présent disque, qui s’est donné pour mission de réhabiliter ce polar mafieux injustement boudé. On signe où ?
Note artistique
6.5
Qualité vidéo
8
Qualité audio
8
0
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