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Alors que je rapatrie régulièrement mes anciens tests 4K Ultra HD d’avant MaG, je me suis retrouvé avec une certaine quantité sans aucun avis sur l’œuvre. De fait, plutôt que de les abandonner dans les limbes du web, je me suis dit que le Bazar serait la rubrique parfaite pour les accueillir… Avec pour l’occasion, une modification de la mise en page. Bonne lecture !
Sommaire
BlacKkKlansman: J'ai infiltré le Ku Klux Klan
Provenance : France | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 09 janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 9
IMAGE – Même si très bon, le Blu-ray reste à la traîne face à ce 4K Ultra HD dont l’aspect beaucoup plus filmique sied parfaitement à la photographie vintage concoctée par Spike Lee et Chayse Irvin. Le grain accède à plus de raffinement, les plans sont plus stables et nets, la résolution est nettement augmentée et ne peut être prise en défaut, les textures qui sont plus subtiles sont à tomber à la renverse (les façades et la végétation dans les quartiers), la palette colorimétrique est plus nuancée et renforce légèrement certaines teintes (celles des vêtements) sans pour autant trahir son allure rétro, les noirs toujours un peu délavés (c’est une volonté artistique) sont néanmoins raffermis, et les différents éclairages gagnent en luminance (les plafonniers du commissariat, les croix éclairées ou enflammées du Ku Klux Klan, etc.). Même s’il ne délivre pas à proprement parler des images de démonstration, ce transfert UHD est un régal pour les yeux.
SON – Saturé d’une scène musicale ultra-dynamique à la clarté instrumentale jouissive et aux graves profonds, ce mixage immersif et détaillé aux ambiances environnementales naturelles (cf. le bureau de police), aux effets qui cognent au besoin (les quelques coups de feu), à l’activité surround riche (et jamais gratuite) et aux dialogues d’une grande transparence, est aussi vivant qu’engageant. Et pour une immersion accrue, direction la VO Atmos (même si la VF reste excellente) et ses canaux de hauteur qui font transiter des voix, des bruits atmosphériques et des effets retentissants (la déflagration des armes à feu, la sonnerie d’un téléphone).
Casse-Noisette et les quatre royaumes
Provenance : États-Unis | Éditeur : Disney | Date de sortie : 29 janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9.5 | Audio : 8
IMAGE – À la différence de la direction artistique spectaculairement étrange et fantastique de l’œuvre, les magnifiques images de ce transfert UHD HDR sont d’une grande élégance et d’une belle sobriété. La structure granuleuse de la photographie est conservée mais plus finement restituée, la netteté des plans est légèrement augmentée (cf. les vues aériennes), la résolution accrue permet aux détails de s’afficher avec plus de subtilités et de précisions (c’est très visible sur les costumes), les couleurs qui sont un peu moins vives mais plus nuancées resserrent la plupart des teintes en vitalisant les tons chair, les scènes sombres sont beaucoup plus profondes grâce à une meilleure gestion des noirs, les blancs bénéficient d’une brillance que ne peut atteindre le Blu-ray (les décors enneigés), et les sources lumineuses (le soleil, les bougies, les vasques enflammées, etc.) sont restituées avec nettement plus de réalisme (c’est notable lors des reflets sur les dorures).
SON – Si elle n’hésite pas à activer toutes les enceintes mises à sa disposition (de hauteur comprises même si l’univers présenté aurait mérité encore plus de folie aérienne) pour un sentiment d’immersion effectif tout du long (il faut dire que la musique, les ambiances et les effets sont spatialisés avec soin), cette VO Atmos parfaitement équilibrée (les dialogues sont claires et les basses assez solides) souffre cependant d’un niveau sonore d’enregistrement un peu juste. Pour pleinement en profiter, et c’est malheureusement une constance chez Disney, il ne faudra donc surtout pas hésiter à revoir son volume de référence à la hausse. Et pour les pro-VF, sachez juste qu’elle bosse dur (malgré un enveloppement moindre) pour tenter de rivaliser avec sa consœur.
Cliffhanger
Provenance : France | Éditeur : Studiocanal | Date de sortie : 05 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 8.5
IMAGE – Qu’il est loin le précédent Blu-ray avec ses problèmes de DNR, sa définition moyenne, ses couleurs ternes et son obscurité ambiante. Dites bonjour dès maintenant à ce transfert 4K Ultra HD qui rend pleinement justice aux magnifiques décors enneigés qui parcourent ce petit classique du cinéma d’action des 90’s. Le léger grain argentique est retrouvé, la clarté est excellente même lors des passages les plus sombres, les détails sont nettement rehaussés (les rares douceurs sont dues à l’intégration des effets spéciaux), la profondeur de champ est plus impressionnante que jamais (cf. la traversée en corde lors de la séquence d’ouverture), la palette colorimétrique gagne en vibrance et en profondeur avec des rouges sublimes (la peinture de l’hélicoptère), les contrastes sont beaucoup plus marqués (les blancs sont superbes et les noirs riches) et les sources lumineuses, sans pour autant se la jouer démonstratives (si ce n’est un acte volontairement aveuglant lors de l’utilisation d’une caméra à vision nocturne), donnent de la vie aux images avec une luminosité retrouvée (il fait vraiment jour lors des scènes diurnes) et une intensité toujours nuancée (l’éclairage dans les avions).
SON – Malgré l’absence d’un mixage Dolby Atmos qui aurait très certainement amélioré le spectacle auditif (l’avalanche ou les nombreux passages de l’hélicoptère), ces deux pistes sonores DTS-HD MA 5.1 n’en restent pas moins immersives avec des effets explosifs, un paysage atmosphérique enveloppant, une dynamique en pleine forme, un score qui ressort en toutes circonstances et des dialogues intelligibles. Même si plus étouffée (l’intégration des voix), la VF parvient à atteindre les sommets sans trop de difficultés.
Crazy Rich Asians
Provenance : États-Unis | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 20 novembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 9
IMAGE – Un transfert UHD à la clarté exceptionnelle où les technos HDR et WCG font toute la différence même si les détails font aussi un bon en avant (une finesse accrue). Plus vivantes que sur le Blu-ray, les images profitent d’une palette colorimétrique beaucoup plus étendue (une explosion de couleurs), de contrastes plus brillants et de sources lumineuses nettement plus intenses (la lumière du jour, les projecteurs lors des soirées, les éclairages intérieurs, les phares des véhicules, etc.).
SON – En grande partie réjouissante, la VO est enveloppante (l’agitation dans les bars ou les centres commerciaux bondés) et parvient à prioriser les dialogues tout en livrant une bande-son dynamique où la musique, particulièrement fidèle et ample, est le clou du spectacle. Moins riche et plus étriquée, la VF(Q) n’est pas aussi exubérante.
Darkest Minds: Rébellion
Provenance : France | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 08 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5
IMAGE – L’intensité augmentée des sources lumineuses (le soleil, l’éclairage des camps, les phares, l’électricité, le feu, les lens flare) qui donne de la vigueur aux images, la profondeur accrue des noirs qui n’écrasent aucune information, la vibrance supplémentaire des couleurs (les tenues portées par Ruby Daly, les pouvoirs de pyrokinésie des rouges) qui bénéficie en priorité aux pupilles colorées des mutants, et la netteté renforcée des détails (les traits du visage, la végétation, les textures dans le mini-van) qui permet une plus grande clarté des plans (surtout lorsqu’ils sont dirigés vers de fortes lumières), sont les atouts de ce beau transfert 4K Ultra HD.
SON – Profitant d’une dynamique percutante, d’ambiances atmosphériques bien rendues lors des scènes extérieures, d’effets vandales habilement conduits lors des passages mouvementés et d’un canal LFE puissamment expansif, la VO Atmos qui élève sans en abuser le mixage (le vent, les facultés télépathiques, les hélicoptères, les capacités électriques des bleus, les chutes de débris) est clairement le gros point fort de cette édition. La VF est moins complète, équilibrée et ample malgré une bonne sonorité globale.
Da Vinci Code
Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 10 octobre 2016
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 8 | Audio : 9
IMAGE – Aussi sombre que stylisée et arborant une texture argentique marquée (un grain 35 mm omniprésent), la photographie atypique de Da Vinci Code est resplendissante sur support 4K Ultra HD. Mais compte tenu de l’obscurité ambiante (près de 90% du film est plongé dans la pénombre), votre diffuseur vidéo a intérêt d’être parfaitement calibré. La définition est accentuée, les détails sont fermes et plus robustes qu’en HD, la colorimétrie réservée est un peu plus vivante (les tons de chair et les rouges), les contrastes sont plus poussés (un peu trop parfois avec des noirs vraiment abyssaux et des blancs réellement éblouissants) et les sources lumineuses beaucoup plus intenses (cf. la luminosité irréelle des flashbacks).
SON – Profitant d’une scène large et d’un mixage raffiné, la VO Atmos use qui plus est d’une couche supérieure nuancée (la réverbérations des voix et certains effets sonores lorsque Robert Langdon se concentre sur les indices) même si peu présente au final. Elle gère aussi très efficacement les scènes d’action avec des coups de feu percutants et des sirènes de police prégnantes dans un environnement acoustique bien enveloppant. Et si la VF n’est pas aussi immersive, bande-son 5.1 oblige, elle n’en reste pas moins aussi mystérieuse que sa consœur.
Deadpool 2
Provenance : France | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 17 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 8.5 | Audio : 10
IMAGE – Un peu éteint du côté de l’éclat des sources lumineuses qui n’en restent pas moins un peu plus intenses (cf. les néons de la prison) et même moins lumineux que son homologue HD, ce 4K Ultra HD est pourtant loin d’être inférieur au Blu-ray. Passé la douceur intentionnelle des rêves de Wade la définition gagne en naturel avec des détails plus précis (les arrière-plans sont plus lisibles), la palette colorimétrique est plus nuancée et mieux saturée (la combinaison en lycra rouge de Deadpool), et les contrastes sont plus travaillés grâce à des noirs encore plus redoutables (ce sont les scènes dans le blockhaus qui en profitent vraiment). Au passage, la version Super Méga $@%!#& Chouette booste un peu les couleurs tout en ayant des tons gris plus présents. La photographie y est de ce fait plus froide avec des primaires plus vibrantes.
SON – À l’image de l’œuvre qu’elles accompagnent, ces pistes sonores azimutées partent un peu dans tous les sens. Et ça tombe très bien, c’est ce que nous attendions. Précises, bien spatialisées et dynamiques sans excès, elles délivrent un spectacle acoustique dont l’activité multicanale ne cesse de briller au travers d’enceintes toujours prêtent à envoyer la sauce. Bien évidemment, la VO Atmos va plus loin avec des basses mieux utilisées et un champ sonore plus large et enveloppant (les séquences du saut en parachute et de l’attaque du bus exploitent comme il faut la scène aérienne), mais la VF s’en tire vraiment bien et assure grave.
En eaux troubles
Provenance : France | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 22 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 10 | Audio : 10
IMAGE – Laissant loin derrière lui les images moins bien définies (c’est frappant lors du passage à la baie de Sanya en Chine) aux blancs cramés (le ciel est une masse blanche où les nuages n’ont aucun relief) et à la compression souffrante (le color banding lors de certaines scènes sous-marines) du Blu-ray, ce transfert UHD aux métadonnées HDR dynamiques volontairement démonstratives et peu subtiles est un top démo de tous les instants. La définition ne faiblit plus et permet de se délecter d’autant plus des dégâts occasionnés par le requin géant, les détails sont légions et se détachent autrement mieux qu’en HD, les couleurs déjà dignes d’un feu d’artifice gagnent en nuances et en saturation (les espèces dans la fosse des Mariannes ou encore les maillots et bouées des baigneurs lors de l’attaque finale), les contrastes sont plus stables avec des noirs plus sombres (c’est ce qu’il fallait pour reproduire comme il faut les profondeurs sous-marines) et des blancs plus blancs (cf. la robe de la mariée), les ciels sont plus lumineux avec des nuages blancs cotonneux entourés d’un bleu azur magnifique (en HDR10 le bleu du ciel est plus fade et les nuages moins bien dessinés), et les différents éclairages profitent d’une brillance beaucoup plus importante (les voyants intérieurs et les projecteurs extérieurs des sous-marins, les moniteurs dans la salle de contrôle de Mana One, les reflets du soleil à la surface de l’eau). De ce fait, le spectacle est encore plus spectaculaire en 4K Ultra HD.
SON – Un mixage Dolby Atmos (malheureusement exclusif à la VO) très divertissant et hautement immersif à la dynamique furibonde, à l’activité multicanale incessante (des effets et ambiances expansifs qui peuplent toutes les enceintes), à la scène aérienne impressionnante (les craquements de la pression de l’eau, les bulles qui suivent les déplacements des sous-marins, la présence du Mégalodon, etc.), au score parfaitement aéré, aux basses ultra-profondes (la pression sous-marine, les explosions) et aux dialogues clairement restitués. Même si vaillante et pleine de fougue (les canaux ne sont pas là pour faire de la figuration), la VF ne peut rivaliser avec l’ampleur et la richesse acoustique de sa consœur.
Equalizer 2
Provenance : France | Éditeur : Sony Pictures | Date de sortie : 17 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 10
IMAGE – Une superbe présentation vidéo, une constance chez cet éditeur de référence, qui parvient à extraire des détails (les textures faciales, les murs de briques), des couleurs (plus profondes et nuancées) et des reflets lumineux (notamment sur les carrosseries) absents du pourtant déjà excellent transfert HD. Et si la photographie est maintenant plus sombre et stylisée, la meilleur gestion des contrastes, la plus grande stabilité des niveaux de noir et la puissance accrue de toutes les sources lumineuses (les contre-jours sont fabuleux), donnent beaucoup de clarté et de peps aux images.
SON – Il suffit d’aller à la séquence finale et son ouragan ravageur, où le vent, la pluie et les flots déchaînés prennent d’assaut toutes les enceintes (c’est là que l’apport de la couche supérieure, réservée à la VO, se fait le plus ressentir), pour se rendre compte à quel point ces pistes sonores ultra-immersives sont d’une proximité fantastique. Les dialogues sont disséminés sur la centrale avec transparence, les environnements sont exceptionnellement détaillés (il y a de la vie de partout), les effets pyrotechniques sont dévastateurs au possible (les coups de feu et les explosions sont fréquemment assourdissants), le thème emblématique de la franchise (et le reste du score au passage) est très enveloppant, et les basses qui sont généreusement engagées (le combat dans la voiture) grondent avec insistance. Et si la VO est à privilégier pour profiter d’une scène aérienne tout sauf anecdotique (hors la dernière séquence, il y a aussi les vibrations de la tôlerie dans l’intro, le tonnerre qui inaugure le final tempétueux et j’en passe), la VF n’a rien d’autre à lui envier.
Everest
Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Universal Pictures | Date de sortie : 26 septembre 2016
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (parisien) Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9.5 | Audio : 10
⚠️⚠️⚠️ Pour sélectionner la VFF Dolby Atmos (qui existe bel et bien sur le disque) et non la VFQ Dolby Digital 5.1, il faut cliquer sur l’icône planète puis choisir une langue de menu qui n’est ni le français, ni l’anglais ni l’espagnol. Ensuite, lorsque vous choisirez votre langue audio, le français sera la version parisienne Dolby Atmos.
IMAGE – La définition est renversante, le piqué est saisissant (cf. les textures faciales), la profondeur de champ s’étend au-delà des montagnes, les couleurs saturées sont resplendissantes (les tenues et les tentes des alpinistes), les contrastes sont réalistes et les noirs bruts. Et au jeu des différences bien visibles, ce transfert UHD est plus lumineux (la neige est largement plus brillante), coloré (le ciel bleu) et détaillé (la sensation de relief s’en trouve d’ailleurs accrue).
SON – La dynamique est dantesque, les ambiances sont ultra-réalistes (le vent, les tempêtes, l’orage, etc.), les effets de hauteur sont immersifs (les rafales, l’hélico), le score est bien espacé et les basses colossales (un bas de gamme démonstratif). Voilà donc des pistes sonores qui poussent fort et dont l’authenticité est le mot d’ordre.
Galveston
Provenance : États-Unis | Éditeur : RLJ Entertainment | Date de sortie : 11 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 8 | Audio : 8
IMAGE – C’est extrêmement beau avec des cadrages saisissants et une photographie (que l’on doit à Arnaud Potier) à la beauté obscure dévastatrice. Car oui, c’est un film plongé dans l’obscurité (plus exagérée qu’en SDR) où les éclairages tamisés (plus éclatants en HDR) évoquent les meilleurs polars noirs. Soyez donc prévenus qu’il s’agit à n’en point douter de l’image 4K Ultra HD la plus sombre du marché (attention aux réglages de votre diffuseur vidéo), mais que cette volonté artistique (je suppose) sied parfaitement à l’œuvre. Nous avons donc des noirs ultra-veloutés, des couleurs plus raffinées qui ne s’éteignent pas dans les ténèbres, des détails un peu plus fins (cf. les gros plans sur les visages) et une définition encore plus stable. Bémol s’il en est, les très nombreuses scènes sombres sont plus lisibles sur le Blu-ray (les noirs sont moins marqués). Cependant, elles y perdent (un peu) en style.
SON – Une très bonne piste sonore aux dialogues bien priorisés par la centrale, à la spatialisation pleine de vie, aux ambiances atmosphériques subtiles et copieuses (la scène arrière se régale), aux effets (les coups de feu notamment) qui résonnent fort (avec le soutient du canal LFE) et au score mélancolique séduisant.
Hansel & Gretel: Witch Hunters
Provenance : Royaume-Uni | Éditeur : Paramount Pictures | Date de sortie : 08 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby TrueHD 5.1
Français (parisien) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 8.5 | Audio : 9.5
IMAGE – Que ce soit lors des éblouissantes scènes de jour ou lors des obscures scènes de nuit, ce transfert UHD d’excellente tenue malgré de petits soucis d’encodage (du color banding dans certains ciels nocturnes) délivre une définition exemplaire, des détails impressionnants, des couleurs dynamiques bien nuancées, des contrastes intenses et des noirs denses. Et vis-à-vis de son homologue HD, les images possèdent des détails plus fins (cf. les costumes et les armes), des plans larges plus précis, une palette colorimétrique beaucoup plus acidulée (les primaires sont incroyablement vitaminées) et sans dérives vertes/jaunes (le défaut du Blu-ray), des éclairages plus réalistes (la lumière du jour qui traverse les fenêtres, les flammes), et des scènes sombres nettement plus lisibles dues à un gamma moins élevé.
SON – Des pistes sonores percutantes, tranchantes et particulièrement amples, qui s’amusent de tous les excès avec une étonnante agressivité (même la petite VF). Les voix sont d’une grande clarté, les ambiances atmosphériques sont légions et très détaillées, les effets multidirectionnels sont explosifs et les basses bien robustes.
Hell Fest
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 08 janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.85
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS:X
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 8.5 | Audio : 10
IMAGE – Sans aucun doute possible le transfert UHD le plus coloré et l’un des plus lumineux du support. Et il y a de quoi faire avec ses éclairages vifs aux teintes hallucinogènes de partout. À-côté, la palette déjà conséquente du Blu-ray est loin d’être aussi imprégnée de couleurs (grâce au WCG les rouges et les oranges sont incroyables), et bien évidemment, les sources lumineuses n’y sont pas aussi frappantes. Quant aux détails, les plus fins gagnent en visibilité (ce sont les éléments et accessoires du décor qui en profitent le plus) lorsque l’on en découvre carrément de nouveaux lors des scènes les plus sombres (la gestion des noirs est parfaite). Enfin, le color banding bien perceptible en HD n’a pas été totalement supprimé (le seul défaut du disque) même s’il a été en grande partie corrigé, et le grain ajouté en post-prod apparaît comme plus granuleux (mais en aucun cas envahissant).
SON – Une expérience auditive ultra-immersive où la scène sonore ne cesse de s’agiter dès lors que les personnages arrivent au Hell Fest. Les ambiances comme les effets de ce train fantôme géant se répandent sans discontinuer sur toutes les enceintes (de hauteur comprises), la dynamique est énergique en diable, la partition ludico-angoissante fait sensation, les basses ne manquent pas d’allant (bien au contraire même) et les dialogues sont bien définis.
Hotel Artemis
Provenance : États-Unis | Éditeur : Global Road Entertainment | Date de sortie : 09 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
SDR | BT.709
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Espagnol DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 8 | Audio : 9
IMAGE – Une présentation solide qui ne prend cependant pas en charge le format HDR Wide Color Gamut. Cela n’empêche pourtant pas ce transfert UHD de dépasser son homologue HD même si c’est surtout du côté de la compression qu’on y gagne le plus. Car là où il y a de nombreux artefacts de chrominance sur le Blu-ray, il n’en est rien en 4K Ultra HD. Au demeurant, même si la netteté n’est pas le point fort de cette photographie sale et granuleuse plongée dans une pénombre peu contrastée, les détails sont plus fins (cf. les environnements). Et même si cet Ultra HD Blu-ray n’est présenté qu’en SDR Rec.709, les couleurs aux primaires qui se détachent fortement (surtout les rouges) sont un peu plus vibrantes, les noirs sont un peu plus épais et les sources lumineuses (les néons, les écrans des équipements médicaux, les flammes) profitent d’une petite intensité supplémentaire bienvenue. Alors bien évidemment, les différences restent minimes vis-à-vis du Blu-ray, mais elles méritent d’exister. Pour info, l’édition allemande contient les technos HDR et WCG, mais il semblerait que les noirs y soient trop débouchés. À vous donc de choisir le disque en fonction de vos attentes personnelles.
SON – Homogène, cohérente et toujours claire, la VO DTS-HD MA 5.1 accompagne les images en maintenant une présence constante sur l’ensemble des canaux (les émeutes à l’extérieur de l’établissement). Et même si la dynamique est globalement assez faible et que les basses, pourtant remarquables lorsqu’elles entrent en scène (les explosions), se font trop rares, ce mixage n’a de cesse de nous héberger dans cet hôtel pas comme les autres. Au passage, une mention spéciale à la musique où quelques hits des 60’s sonnent avec une présence étonnante.
Hunter Killer
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 29 janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.38
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 9.5 | Audio : 10
IMAGE – La résolution accrue est évidente tout du long (les CGI en pâtissent un peu du coup), les détails déjà ultra-ciselés en HD gagnent en précision (et comme il y a souvent des gros plans ce sont les traits du visage qui en profitent le plus), les couleurs sont indéniablement plus énergiques (surtout les tons bleus), les contrastes sont renforcés pour des scènes sombres plus lisibles où les noirs conquièrent de la profondeur, les sources lumineuses extérieures (le soleil) et intérieures (les éclairages du sous-marin) sont nettement plus vives, et la compression reste cachée dans les profondeurs (alors qu’il y a beaucoup de color banding sur le Blu-ray). En somme, nous avons affaire à un transfert UHD HDR de compétition.
SON – Une piste Atmos d’anthologie qui engage régulièrement les canaux de hauteur (la pression de l’eau, les craquements de la coque, la réverbération des sons, les explosions et j’en passe) pour nous plonger dans les coursives du sous-marin. Et ce n’est pas tout puisque la plage dynamique est monstrueuse, la spatialisation soignée, la scène arrière suractive, le score de Trevor Morris bien réparti, les basses lourdes et les dialogues toujours clairs. Du « maousse costaud » qui décrasse les oreilles !
Kin: Le Commencement
Provenance : France | Éditeur : M6 Vidéo | Date de sortie : 02 janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1 (et 2.0)
Français DTS-HD MA 5.1 (et 2.0)
Sous-titres
Français
Vidéo : 9.5 | Audio : 9.5
IMAGE – Capté numériquement avant d’être adroitement « bidouillé » en post-prod pour apposer un filtre légèrement granuleux aux images, ce master UHD à l’aspect cinématographique certain et plus précisément très 80’s dans son rendu, est magnifique. Le piqué est généralement excellent (quelques douceurs parfois), les couleurs sont merveilleusement vibrantes (néons forever !), les lumières souvent diffuses sont fantastiquement vives (les phares des véhicules, les gyrophares des forces de l’ordre, l’éclairage du club de strip-tease et du poste de police) et les contrastes sont très certainement au-dessus du lot. À-côté, les images délivrées par le Blu-ray sont comme éteintes avec des détails en retrait.
SON – Basses énergiques, partition musicale planante du groupe de post-rock écossais Mogwai sur toutes les enceintes, spatialisation soignée aux ambiances atmosphériques bienvenues (c’est l’environnement urbain de Détroit qui en profite le plus) et aux effets pyrotechniques excellemment orientés, dynamique détonante et dialogues clairs, sont les composants de ces pistes sonores de grande qualité.
L'Espion qui m'a larguée
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 30 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 9 | Audio : 10
IMAGE – Des détails plus précis, des textures plus délicates, des couleurs plus chaudes et saturées (cf. le passage du Cirque) même si parfois volontairement plus désaturées (l’ouverture et la scène de torture), des sources lumineuses plus éclatantes (la brillance des robes de soirée, la lumière du jour, les projecteurs et autres éclairages artificiels lors de la soirée finale), et des noirs plus riches et nuancées (la lisibilité accrue dans le gymnase abandonné sans que la pénombre s’en trouve dénaturée). C’est magnifique même si deux ou trois plans souffrent d’une légère remontée de bruit vidéo.
SON – Méchamment agressives et constamment immersives, voici deux pistes sonores à la spatialisation attrayante, aux voix claires, à l’activité surround incessante (c’est même de la folie lors des scènes d’action) et aux basses surpuissantes. Mais pour profiter de l’effet bulle, c’est vers la VO Atmos qu’il faut se diriger car plusieurs séquences profitent à bloc de la scène aérienne (notamment lorsqu’un motard se retrouve sur le toit de la voiture des héroïnes).
L'Ombre d'Emily
Provenance : États-Unis | Éditeur : Lionsgate Films | Date de sortie : 18 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.00
HDR10 | Dolby Vision | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 9.5 | Audio : 9
IMAGE – Absolument magnifique, ce 4K Ultra HD bénéficie d’une allure froide et élégante qui sied parfaitement à l’œuvre. Les images sont d’une netteté absolue malgré une texture faussement cinématographique qui a la classe, les détails fins (les cheveux, le maquillage, les éléments décoratifs) sont encore plus palpables en UHD, la palette colorimétrique déjà très attrayante sur le Blu-ray profite de teintes plus luxuriantes (les verts, les costumes), les contrastes sont subtilement élargis avec des blancs plus brillants et des noirs améliorés (c’est notable lorsque Stephanie est à la recherche de la vérité dans la demeure familiale), et les éclairages profitent d’un pic lumineux nettement plus puissant (la lumière du jour, l’écran du vlog).
SON – Profitant d’effets atmosphériques qui jalonnent en quasi-permanence la scène surround, ce mixage énergique et cohérent bénéficie en outre d’une bande-son (en grande partie française) particulièrement bien aérée qui donne la pêche et de dialogues rendus avec une clarté de tous les instants.
La Fureur de vaincre
Provenance : France | Éditeur : Metropolitan Vidéo | Date de sortie : 27 octobre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.35
SDR | BT.709
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Mandarin DTS-HD MA 6.1
Mandarin DTS-HD MA 2.0
Cantonais DTS-HD MA 2.0
Français DTS-HD MA 7.1
Sous-titres
Français
Vidéo : 7 | Audio : 6
IMAGE – Si de nombreux plans portent encore la marque du laboratoire de restauration L’immagine Ritrovata avec des noirs tirant sur le vert et des contrastes faiblards, ce transfert UHD globalement convaincant reste plus homogène que celui de Big Boss. La copie est ultra-propre, la stabilité des images est constante, la définition accrue donne de la précision aux arrière-plans pour des plans extérieurs plus nets, les détails plus naturels ne sont plus forcés comme sur l’ancien Blu-ray, les couleurs recouvrent de leur superbe (l’espace vert du jardin japonais) et ne souffrent d’aucune dérive jaune, malgré l’absence de HDR la luminosité fait un petit bond en avant, et la compression sait rester discrète.
SON – Aucun changement côté acoustique puisqu’il s’agit des mêmes pistes déjà proposées sur le Blu-ray paru en 2011 (la VF n’est donc pas la version René Chateau exploitée en VHS). Quant à savoir laquelle choisir, ce sera en fonction de vos attentes et goûts personnels. Car là où la VO DTS-HD MA 6.1 est « discrète », la VF DTS-HD MA 7.1 est « rentre-dedans » avec un score renforcé et des coups portés beaucoup plus accentués. Mais dans les deux cas, la spatialisation est assez artificielle même si les mixages sont plus convaincants que ceux de Big Boss. Pour plus d’authenticité cependant, je ne saurais que trop vous conseiller d’opter pour la VO Mandarin DTS-HD MA 2.0 mono.
La Nonne
Provenance : États-Unis | Éditeur : Warner Bros. | Date de sortie : 04 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.40
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 9.5
IMAGE – Les belles images du Blu-ray, souvent plongées dans l’obscurité comme l’impose la situation de l’abbaye, sont encore améliorées sur ce 4K Ultra HD. Les détails sont superbes (surtout lors des rares séquences en pleine lumière) et apparaissent avec plus de force lors des passages sous-éclairés (et ils sont très nombreux), les couleurs sont plus nuancées (notamment les teintes oranges) et prononcées (le rouge sang), les contrastes sont mieux gérés avec des blancs plus nets et des noirs autrement plus profonds (c’est ce qu’il fallait pour l’acte final), et les différents éclairages (la lumière du jour, la lueur des bougies, l’éclat des torches et des lanternes) gagnent en vitalité.
SON – Singulièrement effrayante et d’une efficacité certaine (ce que n’est malheureusement pas ce film d’épouvante), la VO Atmos est pourvue d’une conception sonore minutieuse et d’une spatialisation ultra-précise où les silences ont autant d’impact que les jump-scares acoustiques. Les dialogues ont beaucoup de présence, les ambiances atmosphériques comme les effets horrifiques s’infiltrent dans la pièce d’écoute avec une présence redoutable (cf. le carillon des cloches), la scène arrière et les canaux de hauteur fonctionnent à plein régime (le vent, le bruissement des feuilles, les résonances dans le cercueil, les coups de tonnerre, la voix d’une entité possédée, etc.), la partition est claire et bien ventilée, et le canal LFE en a grave sous le pied. Moins dynamique, aérée et percutante, la VF(Q) n’en reste pas moins assez diabolique.
Love, Simon
Provenance : États-Unis | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 12 juin 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Français (parisien) DTS 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 8.5
IMAGE – Ce transfert UHD peu démonstratif et à l’aspect naturaliste (les couleurs) n’en reste pas moins surprenant. La clarté est excellente, les détails sont sensiblement améliorés (les traits du visage, les feuilles dans les arbres, les salles de cours), la palette colorimétrique est plus riche (les teintes jaunes-oranges de la maison de Simon, le rouge chaud lors des scènes de Cabaret) avec des primaires plus vives (cf. la tenue des étudiants lors du rêve « comédie musicale »), les sources lumineuses sont plus brillantes et réalistes (la lumière du jour, les éclairages lors de la fête d’Halloween), les scènes nocturnes profitent de noirs à la profondeur toujours maintenue, et la compression ne pose jamais problème.
SON – L’intimité des dialogues, l’immersion constante procurée par la « vie » lycéenne (qui s’invite dès que possible sur les canaux surround) et l’énergie de la musique, procurent un vrai plaisir d’écoute à la fidélité exemplaire.
Puppet Master: The Littlest Reich
Provenance : États-Unis | Éditeur : RLJ Entertainment | Date de sortie : 25 septembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.38
SDR | BT.709
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 7 | Audio : 8
IMAGE – Peu de différence ici avec son homologue HD (où la définition est bonne, les couleurs bien saturées et les noirs profonds), l’absence du format HDR Wide Color Gamut n’y étant pas étranger. Cependant, la compression qui est mieux gérée (le bruit et le color banding sont restés sur le Blu-ray) et les détails qui sont restitués avec plus de finesse (cf. la netteté accrue des mises à mort), permettent de marquer des points en faveur du 4K Ultra HD.
SON – Pour un film d’horreur à petit budget, cette bande-son est franchement étonnante malgré des basses trop éteintes (sauf lors d’un mémorable courant électrique). La dynamique est agressive, les voix sont généralement bien audibles, les effets pyrotechniques et/ou « méchants » font le job, les canaux surround entrent régulièrement en jeu et la partition s’étend généreusement.
River Runs Red
Provenance : États-Unis | Éditeur : Cinedigm | Date de sortie : 11 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | BT.2020
Encodage HEVC | DI 2K
Bande-son
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 8 | Audio : 8.5
IMAGE – Les détails sont rehaussés (la netteté accrue sur les vêtements et les visages), les couleurs sont plus denses, les scènes peu éclairées profitent d’une amélioration notable des noirs et les sources lumineuses ne font pas dans la demi-mesure (la lumière du jour, les gyrophares des véhicules de police, les réverbères). Voilà donc une image numérique de toute beauté qui ne souffre que de la présence légère de quelques fourmillements.
SON – Une piste sonore cohérente et immersive aux dialogues clairs, aux coups de feu puissants, aux ambiances omniprésentes, à l’activité surround perpétuelle, au score dramatique de Pierre Heath (beaucoup de piano) enveloppant et aux basses solides.
Sale temps à l'hôtel El Royale
Provenance : États-Unis | Éditeur : 20th Century Fox | Date de sortie : 1er janvier 2019
Format vidéo
2160p24 | Ratio 2.39
HDR10 | HDR10+ | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Français (québécois) Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Anglais
Français
Vidéo : 9 | Audio : 10
IMAGE – Avec son atmosphère des 70’s et ses décors luxueux, les images opulentes de ce thriller barré profitent à blinde des capacités proposées par le support 4K Ultra HD. Les détails sont tous rehaussés (cf. le papier peint) et ça comprend aussi ceux plongés dans la pénombre (le couloir secret) grâce à des noirs plus riches, la palette colorimétrique aux tons or/marrons est plus large et peaufine d’une larme sa désaturation, et les blancs comme les sources lumineuses sont beaucoup plus éclatants (l’enseigne de l’hôtel, l’éclairage intérieur). Mais si le grain argentique se résout généralement sans accroc, il peut lui arriver d’être variable et de se muer en fourmillement.
SON – Absolument immersif avec ses nombreuses ambiances et ses morceaux « live » diffusés sur toutes les enceintes (les canaux surround sont bien actifs), cet excellent mixage Atmos à la dynamique surprenante (les coups de feu sont dévastateurs) et aux dialogues fermement priorisés sur la scène frontale, use qui plus est d’effets de hauteur habiles (des détonations, la pluie, le tonnerre, etc.). Et si la VF(Q) n’est pas aussi bien lotie (spatialisation resserrée et puissance moindre), elle n’en reste pas moins qualitative.
We, the Marines
Provenance : États-Unis | Éditeur : Shout Factory | Date de sortie : 11 décembre 2018
Format vidéo
2160p24 | Ratio 1.78
HDR10 | HDR10+ | BT.2020
Encodage HEVC | DI 4K
Bande-son
Anglais Dolby Atmos
Anglais DTS-HD MA 5.1
Sous-titres
Anglais
Vidéo : 10 | Audio : 9
IMAGE – L’une des plus belles présentations Ultra HD où tout est tellement beau, propre, détaillé et réaliste qu’elle donne l’impression permanente de regarder par la fenêtre ! Captées sur un authentique négatif de 70 mm 15 perforations, les images à couper le souffle de ce documentaire IMAX en mettent plein les yeux. Et de la minutie des textures (les uniformes, les équipements, les environnements) à la brillance des sources lumineuses (la lumière du jour, l’éclairage des dortoirs, les reflets du soleil sur l’eau, etc.), en passant par l’authenticité des contrastes (cf. la richesse des noirs) et la vivacité des couleurs (les nuances nouvelles des tons de terre), les avantages apportés par ce transfert 4K HDR sont loin d’être timides et font (très) mal au Blu-ray. Au passage, We, the Marines a été le premier titre encodé en HDR10+.
SON – Même si l’usage de la scène aérienne reste modéré (de petites ambiances, des commandes vocales et quelques passages d’avions ou hélicoptères), le mixage Atmos est d’un réalisme assez phénoménal. La spatialisation est tellement excellente qu’elle donne l’impression d’être acteur des scènes, l’utilisation des surrounds est incroyablement impliquante (le déplacement ou la présence des USMC, les tirs d’armes à feu), la musique est aussi ample que profonde, les basses sont puissantes et percutantes, et les voix sont d’une authenticité déstabilisante. Comme dit, vous « êtes là » avec vos frères d’armes !
Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure ! #WeLovePhysicalMedia
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Bonjour , concernant Cliffhanger , il existe une édition 4k américaine de 2019 qui contient une piste Dolby Atmos qui envoie du lourd mais seulement HDR pas de Dolby Vision.
En effet oui, mais même sans encodage DV l’image de l’édition US Sony surpasse celle de l’édition FR Studiocanal. 😉