4K Ultra HD – Édition UK – 20th Century Fox – 108 min – 06 août 2018

Format vidéo
• Master intermédiaire : 4K
• Standard HDR : HDR10
• Ratio : 1.84

Bande-son
• Anglais DTS-HD MA 5.1
• Français (parisien) DTS 5.1

Sous-titres
• Anglais
• Français

Il est porté à l’attention de nos chers lecteurs qu’outre le matériel de visionnage précisé et utilisé par chaque testeur de l’équipe MaG, le rendu peut différer d’une installation à l’autre, qu’elle soit calibrée ou non, de même que les préférences et attentes personnelles sont susceptibles d’influer sur la notation. De surcroît, les images figurant dans l’article ne sont pas représentatives de l’édition testée.

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ŒUVRE – Il est de passage en ville…

Los Angeles 1997. Des gangs de trafiquants de drogue parfaitement organisés et armés disputent la suprématie de la rue aux forces de police, mal équipées et peu nombreuses. Dans cet enfer de violence, le détective Mike Harrigan et son équipe mènent une guerre sans merci contre les sbires de King Willie. Mais bientôt les deux hommes se découvrent un ennemi commun, un tueur invisible et invulnérable qui décime les rangs de dealers et des flics…

Transportant son univers de la jungle végétale d’Amérique latine à la jungle urbaine de Los Angeles (stylisée avec ses couleurs très travaillées), ce Predator s’offre quelques moments de bravoure absolument cultes (la rencontre entre Harrigan et King Willie, l’attaque dans la rame de métro, le combat dans l’abattoir) mais perd quelque peu en souffle par rapport à son aîné. Qu’importe, le spectacle est là est le film construit un mythe solide autour de son monstre. Une très bonne série B digne des meilleurs films d’action des années 90.

IMAGE – Los Angeles, l’enfer sur Terre ?

Moins sobre et beaucoup plus « BDesque » que celle proposée par le premier opus, la photographie de cette première suite se voie boostée sur ce 4K Ultra HD.

La saturation des primaires (surtout les rouges et les bleues), la domination des contrastes (l’éclat des blancs et la profondeur des noirs) et l’intensité des différentes sources lumineuses (la lumière du jour, l’éclairage public, les gyrophares et projecteurs de la Police, le pointeur laser du Yautja et j’en passe), dépassent de loin le rendu (maintenant) terne du transfert 1080p. De même, la définition est nettement améliorée et les détails beaucoup plus fins. Il faut dire qu’à l’inverse de son homologue HD, les images de ce transfert UHD ne sont ni filtrées ni renforcées artificiellement.

Enfin, le grain inhérent à l’œuvre est bel et bien présent même s’il peut lui arriver de se figer (notamment lors des premières minutes) ou de virer en fourmillements (dans les souterrains du métro), d’où au final une impression légèrement moins bonne qu’avec l’Ultra HD Blu-ray du premier Predator.

SON – Le silence de la nuit

En VO, le spectacle acoustique est total (malgré des sonorités inévitablement datées) avec des basses percutantes, un score rentre-dedans, des effets puissants et une spatialisation réaliste (l’agitation au sein du commissariat) où la scène arrière joue un rôle prépondérant (les coups de feu).

Même si la piste française DTS ne démérite pas, l’activité sonore y est en retrait.

CONCLUSION – La saison de chasse rouvre !

Dix ans après son safari dans la jungle centraméricaine, le Yautja est de retour pour trucider flics et dealers dans la jungle urbaine de la « cité des anges »… Plus poisseuse, tentaculaire et gangrénée par la violence en 4K Ultra HD !

Note artistique
8
Qualité vidéo
8
Qualité audio
8.5
0
Predator 2

Nyctalope comme Riddick et pourvu d’une très bonne ouïe, je suis prêt à bondir sur les éditions physiques et les plateformes de SVOD. Mais si la qualité n'est pas au rendez-vous, gare à la morsure !

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