Il est certaines œuvres qui, parce qu’elles sont les dignes représentantes d’une époque et d’un contexte, deviennent avec le temps – et paradoxalement pour les mêmes raisons – des objets cultes et intemporels. C’est le cas de Bubblegum Crisis, série OVA (Original Video Animation, anime destiné au marché de la VHS et du DVD) de huit épisodes produits et conçus par les non moins mythiques studios Artmic, AIC et le label Youmex entre 1987 et 1991.

Un quatuor remarqué au Japon et aux USA

Si la licence n’est connue par chez nous que par un poignée d’amateurs et de nostalgiques, elle fit grand bruit au Japon et aux Etats-Unis, participant à renforcer le grand boom du marché de l’OVA des années 80. En revanche, Bubblegum Crisis, digne et magistrale représentante de la japanimation d’exploitation, connu une gestation et une diffusion pénible et semée d’embuches. De plus, le destin de ce qui finira par devenir une licence, est intrinsèquement lié à l’évolution et au devenir des firmes l’ayant mise sur pied. Retour sur un anime culte et sur l’histoire rocambolesque de sa création.

Cyberpunk Porn

Nous sommes en 2033. MégaTokyo, métropole inhumaine abritant plus de 45 millions d’âmes, née sur les cendres de la capitale nippone disparue après un tremblement survenu en 2025, est une poudrière sur le point d’exploser. Bien que devenue la première puissance économique mondiale, la société japonaise est rongée par les inégalités sociales, la criminalité et le contrôle d’un gouvernement fantoche par des multinationales voraces, dont la principale et la plus nocive n’est autre que la mégafirme Genom. La spécialité de ce consortium avide de pouvoir est la vente d’armes, notamment de robots humanoïdes (imperceptibles au premier abord), les Boomers, sujets à des épisodes de furies psychotiques et pouvant par conséquent devenir extrêmement dangereux une fois hors de contrôle. 

Les Boomers causent donc dégâts et destructions en tous genres, les autorités n’ayant qu’à leur opposer l’AD Police, section policière spécialisée dans le domaine, mais néanmoins bien moins équipée et logiquement peu efficace. L’inventeur de ces robots destructeurs est le Dr Katsuhito Stingray, travaillant au départ pour Genom dans le but d’aider l’humanité à se reconstruire, sans se douter de l’utilisation néfaste que le trust cupide voulait en faire. Prévoyant sa mort imminente, le scientifique conçu alors la seule arme susceptible de contrer les assauts de ses créations: des armures de combats que sa fille, Sylia Stingray, utilisera afin de venger sa disparition plus que douteuse en formant les Knight Sabers, quatuor féminin composé de Priss Asagiri, une chanteuse à succès, Nene Romanova, membre de l’AD Police et Linna Yamazaki. Luttant contre Genom et leur armées de mutants cybernétiques, les Knights Sabers auront aussi maille à partir avec différents adversaires, notamment une voiture surboostée à l’intelligence artificielle belliqueuse, des poupées sexuelles et vampiriques, des imposteurs agissant en leur nom ou encore un chanteur avide de vengeance.

Bubblegum Crisis est de fait une authentique œuvre cyberpunk, en contenant indéniablement tous les thèmes : société futuriste en voie de décomposition (ou même d’explosion, à l’image de cette « boule de chewing-gum » donnant son nom à la série et sur le point d’éclater), domination économique et militaire de conglomérats financiers opaques et douteux, Etat démissionnaire ou incapable, déshumanisation des individus, technologie menaçante mais aussi salvatrice et outil de libération. Bien entendu, les huit épisodes n’approfondissent pas ces thèmes et ne font bien souvent qu’en esquisser les contours. Ici, l’objectif est de concocter, visiblement avec amour et passion, un condensé de visuels marquants et de scènes d’action de bonne facture technique. Si les différents épisodes sont de qualité variable (la production sera, nous le verrons, bien difficile), les designs sont imparables, l’univers urbain, avant même Akira (dont l’adaptation animée ne sort qu’un an plus tard), étouffant à souhait, et plusieurs morceaux de bravoure ponctuent la trame des événements.

Bien que l’animation limitée (technique d’animation au faible taux d’images par secondes, utilisée pour des raisons économiques et temporelles), à l’instar de la plupart des OVA ou séries TV, soit de mise, les équipes de AIC savent y faire, compensant le manque de fluidité inhérent à la technique par un cut nerveux et des « mouvements » de caméra dynamisant efficacement les séquences. Nous pouvons mentionner, à titre d’exemple, la course poursuite du quatrième épisode, chef d’oeuvre d’action sur celluloïds.

Agglomération d’une foule d’influences sur lesquelles nous reviendrons, le plot de Bubblegum Crisis n’est donc pas des plus originaux. Là n’est évidemment pas le but. Fortement marqué par le succès de la série The Super Dimension Fortress Macross (Studio Nue, 1982), Toshimichi Suzuki, fondateur du studio Artmic en 1978, entend bien surfer sur la tendance et imagine, dans les conditions d’urgence que nous expliquerons, la trame générale de la série. 

Ce sont, entre autres, Shinji Aramaki (scénariste sur Megazone 23 mais aussi éminent mecha et chara-designer pour Fight ! Iczer-1, Mask, Wolf’s Rain…- et réalisateur, comptant à son actif plusieurs réussites telles que Applessed 2004, le premier anime en 3D, Albator 2013 ou encore Blade Runner : Black Lotus) et Hideki Kakinuma (Hades Project Zeorymer, Megazone 23, Gall Force, Armitage III…), qui se chargent d’élaborer les personnages et les les détails émaillant les divers épisodes. Le talentueux Masami Obari (Fight!Iczer-1, Transformers, Angel Blade, Gundam Build Fighters…), quant à lui, planche sur les designs mécaniques présentés au fil des OVA. Notons aussi la présence non négligeable de Katsuhito Akiyama au script, ayant au préalable réalisé quelques épisodes de la série Macross sus-mentionnée ainsi qu’une flopée de travaux des plus fameux (Cosmocats, Kujaku Ô, Bastard, Inazuma Eleven…). 

Excédé par les problèmes de production, Sonoda quitte d’ailleurs la série après le cinquième épisode, remplacé alors par Satoshi Urushihara et Hiroaki Goda, avant de revenir pour le huitième et ultime volet. Notons pour l’anecdote ; Artmic avait au départ convié le génie du dessin Yoshitaka Amano (Vampire Hunter D, Angel’s Egg, Final Fantasy…) à élaborer les chara-designs. Ce dernier, peu enthousiasmé à l’idée de travailler sur le style « mecha », déclina malheureusement l’offre. Néanmoins, le projet réunit véritablement une somme impressionnante de talents, autant techniques, que visuels et narratifs, n’ayant qu’un seul objectif: concevoir une série B efficace et rentable puisant dans ce que l’animation japonaise a fait de mieux, mais aussi dans des genres aussi divers que le tokusatsu, l’horreur, le thriller ou la science fiction, faisant de Bubblegum Crisis un condensé de la culture pop de son époque mais aussi une réalisation tenant encore indéniablement la route de nos jours.

The Super Dimension Fortress Macross (1982)

Une gestation douloureuse...mais inspirée

Les prémisses de Bubblegum Crisis sont à déceler dans une flopée d’oeuvres et réalisations antérieures, dont la plus déterminante, comme nous l’avons dit, est la licence Macross. Bien entendu, l’ombre du manga Akira de Katsuhiri Otomo, en parution depuis 1982 mais n’ayant pas encore connu son adaptation animée, plane, ne serait-ce que dans les représentations urbaines écrasantes de la MegaTokyo de 2033, renvoyant forcément à la Néo-Tokyo du manga, elle aussi reconstruite sur les cendres d’une métropole dévastée par une catastrophe en 2019.

Akira (1988)

L’année 1982 est aussi celle de l’une des plus grosses influences de la série, à savoir le Blade Runner de Ridley Scott, modèle cyberpunk pour la quasi totalité des productions à venir. Si les membres de l’AD Police, chargés de traquer et d’éliminer les boomers défectueux sont évidemment calqués sur les blade runners, policiers en charge de la gestion des replicants (humanoïdes synthétiques) dans le film de Scott, le groupe musical de Priss, protagoniste principal du film, se nomme quant à lui « The Repricants », en guise de clin d’oeil assumé. Le personnage de Leon, membre de l’AD Police, est d’ailleurs le prototype du personnage du flic « rebelle » favorisé par les actioners de la période : justicier aux méthodes radicales, faisant des dégâts à la moindre intervention, il est accompagné d’un commissaire noir et gueulard, mais au final bienveillant. 

On y retrouve, comme on l’a vu, le thème des consortiums industriels envahissants et malveillants, Genom remplaçant ici Tyrell Corporation. Se glissent ici et là quelques questionnements que le chef d’oeuvre de Scott aborde, de manière bien entendu davantage approfondie –Bubblegum Crisis mettant l’accent sur l’action aux dépends, parfois, d’une réelle volonté d’écriture plus mature- comme celles de la définition même de l’humain et du vivant (une machine peut-elle être l’égale d’un homme?), notamment dans le sixième épisode 6, Red Eyes, avec ses « sexadroïdes » en quête de libération.

Bubblegum Crisis (1987)
Blade Runner (1982)

Les boomers, quant à eux, une fois débarrassés de leurs tissus organiques, renvoient indéniablement au squelette métallique et aux yeux rouges du T-800 de James Cameron dans Terminator (1984) – mais aussi à la créature du film Krull (Peter Yates, 1983) – tandis que l’introduction de la série, conçue comme un vidéoclip de la chanteuse et héroïne Priss, est entièrement basée sur celle du film Les Rues de feu (Walter Hill, 1984) qui, échec commercial relatif aux États-Unis, fut un succès au Japon.

Bubblegum Crisis (1987) VS Les Rues du Feu (1984)

L’anime est d’ailleurs célèbre pour accorder une importance particulière à ses ambiances et scènes musicales, diffusant une atmosphère pop et eighties des plus savoureuses. Si le compositeur Koji Makaino (Lady Oscar, Il Était Une Fois l’Espace…), plus qu’inspiré par Vangelis à certains moments, diffuse une bande son funk et electro typique de la période, certaines des chansons incluses au fil des volets sont directement basées, pour ne pas dire davantage, sur des hits contemporains (Jhonny Jhonny et S’envoler Jusqu’au Bout de Jeanne Mas, Desire de Akina Nakamori, Four In The Morning de Night ranger, Nowhere Fast, le thème des Rues de Feu…)

La volonté référentielle du studio sur la série est de toute façon manifeste et totalement assumée, élaborée comme un instrument de communication « clin d’oeil » auprès des fans. En effet, le septième épisode se veut un remake assumé de Robocop (Paul Verhoeven, 1987), Vision reprenant le rôle de Murphy. Au début du troisième épisode, l’audience peut voir apparaitre les noms de plusieurs acteurs et personnages des films Top Gun (Tony Scott, 1986) et Aliens (James Cameron, 1986) sur une carte électronique de Mégatokyo.

Cependant, bien que puisant idées et concepts dans les succès et les tendances du moment, Artmic, s’est spécialisé dans la conceptualisation et le chara-design et a délégué l’animation pure à d’autres studios (le plus souvent AIC). Il a aussi élaboré la série autour de ses propres travaux antérieurs, souvent avortés ou mis plus ou moins sérieusement en échec.

Le premier projet auquel s’attela Suzuki après la fondation du studio fut Techno Police 21c, sur lequel travaillèrent certains animateurs de la série Macross de 1981. Le concept, mettant en image le conflit opposant des policiers, aidés de robots, et des gangs de criminels, inspire directement le traitement ultérieur de l’AD Police mais aussi toute l’imagerie mecha et cyberpunk qui habitera les réalisations futures de Artmic. Conçue pour être une série au long cours, le manque de budget ne permet l’élaboration que de quelques séquences, ce qui permit tout juste de monter un OVA de 79 minutes distribué par la Toho, lequel fit toutefois un flop assez retentissant.

Techno Police 21c (1982)

En revanche, cet échec permettra la conception de Genesis Climber Mospeada (25 épisodes diffusés de 1983 à 1984, ainsi qu’un OVA en 1985), préalablement intitulé « AD Patrol », prémisse plus précis de ce qui deviendra la brigade anti-boomers de l’univers de Bubblegum Crisis. En partenariat avec le studio Tatsunoko, Suzuki et Aramaki inventent des aventures au sein desquelles, dans un monde post-apocalyptique, des flics à motos capables de se transformer en robots (encore l’inspiration Macross) se trouvent mêlés à un conflit opposant humains et extra-terrestres. De plus, parmi les personnages élaborés pour la série se trouve Iero Belmont, personnalité androgyne qui prend l’apparence d’un jeune soldat mais aussi d’une chanteuse pop afin de passer outre la surveillance de ses ennemis. La création de Belmont est des plus intéressantes pour notre sujet. En effet, enthousiasmés par le succès du personnage de la jeune chanteuse Lynn Minmay dans Macross, Suzuki et Aramaki conçoivent alors celui de Nora, musicienne elle aussi, mais aussi motarde, calqué sur l’idol ( star de la pop nipponne) Akina Nakamori, connue pour son attitude provocante et rebelle.

Genesis Climber Mospeada (1983-1985)

En cours de route, le personnage féminin sera remplacé par celui de Belmont mais servira de prototype au personnage de Priss dans BubbleGum Crisis. Suzuki, marqué par le succès de Fight! Iczer-1 (AIC, 1985) et ses héroïnes sexy et badass, décidera en effet de consacrer cette nouvelle création à des personnages féminins forts, les Knight Sabers (directement inspirés de la série live et jidaigeki – films historiques – Hissatsu Shigotonin qui, en 1979, mettait en image les tribulations d’une bande mercenaires). Le personnage de Priss connu d’ailleurs d’autres soucis. En effet, la chanteuse Kinuko Oomori, qui interprète l’héroïne, signe un nouveau contrat avec Sony en 1988 lui interdisant de faire des doublages pour quelque anime que ce soit. Suzuki et Aramaki imaginent alors la mort dramatique de Priss, remplacée par une nouvelle chanteuse rebelle, la brunette Vision. Devant la peur du scandale et la conclusion inespérée d’une entente avec Sony, Priss fut finalement épargnée et Vision utilisée comme protagoniste de l’épisode Double Vision qui lui était consacré.

Par conséquent, c’est cette somme d’influences, mais aussi de reprises de concepts abandonnés ou avortés (et de plagiats), qui contribuent donc à épaissir l’univers de Bubblegum Crisis, imposant sa marque grâce au combo « filles sexy et des robots» initié par le Fight!Iczer-1 d’AIC, formule reprise à l’infini après sa diffusion.

Fight!czer-1 (1985)

Une collaboration conflictuelle... et fatale

C’est d’ailleurs à l’occasion de la sortie de Fight!Iczer-1 que les choses se concrétisent entre Artmic et Youmex. Lors de la soirée de lancement de ladite série, Suzuki rencontre et s’entretient avec Junji Fujita, patron de Youmex désireux de s’implanter durablement dans le marché, naissant mais juteux, de l’OVA. Les discussion vont bon train entre les deux entrepreneurs et Fujita finit par réclamer un script. Si, au départ, Suzuki tente de lui faire accepter un remake de Techno Police 21c, basé essentiellement sur les activités de l’AD Police, ce n’est qu’au cours de nombreuses réécritures que les deux parties se mettent d’accord sur ce qui deviendra Bubblegum Crisis.

Leon de l'AD Police dans Bubblegum Crisis

Prévu pour être constitué de treize épisodes, elle n’en fera dans les fait que huit (épisode sans grande importance d’ailleurs, moins appliqué, plus léger et sans grands enjeux). En effet, la crise économique japonaise du début des années 90 provoque une baisse importante des chiffres de vente de VHS et DVD. À cours de budget, malgré le succès de la série, il est décidé entre les partenaires de remettre la poursuite des aventures des Knights Sabers à plus tard. 

Endetté et rongé par les problèmes de gestion interne (tel que les scandale des «frais de divertissements» de Suzuki et quelques autres piliers de la compagnie), Artmic est dans le rouge. Malgré une tentative de rebond avec les trois OVA AD Police, spin-off sombre et mature qui met en vedette les forces policières chasseuses de Boomers en 1990, la situation financière de l’entreprise est critique (nous conseillons d’ailleurs vivement la très bonne série dérivée Parasite Dolls, produite par AIC en 2003). Cette dernière a bien du mal à retrouver les ventes records occasionnées par Megazone 23 et Bubblegum Crisis

Minée par l’échec de Gall Force: The Revolution (quatre OVA parus entre 1996 et 1997), la société finira par faire faillite en 1997. Entretemps, AIC, plus robuste, a acquis les doits de la quasi totalité des oeuvres signées Artmic et poursuit la licence avec Bubblegum Crash (1991), suite bien en deçà de la qualité de son ainée et opérant une rupture de ton mal perçue par les fans. En effet, Youmex ayant aussi conservé une partie des droits concernant l’exploitation d’une partie de l’histoire et de certains personnages, n’entend pas les offrir sur un plateau à ses ex-collaborateurs. Bubblegum Crash souffre logiquement de nombreuses omissions et non-dits. Evincé du projet, Suzuki, réclame lui aussi la paternité de plusieurs éléments de ces suites et traine alors Youmex en justice (qui, suite à ces déboires, finira par être absorbé par Toshiba EMI en 1998) tout en entrant en conflit ouvert avec AIC, débarquant même dans leurs bureaux, accompagnés de yakuzas, afin de récupérer ce qu’il considère lui revenir sur la série Bubblegum Crisis 2040, parue en 1998. 

L’histoire fera grand bruit, provoquant l’arrestation de plusieurs malfrats et la fuite de Suzuki. Les rumeurs vont alors bon train: Suzuki serait en Europe, ou même assassiné par un gang de yakuzas rival de ses « protecteurs » embastillés. Il n’en est rien. Caché pendant plus de vingt ans, Suzuki gagnera longtemps – et modestement – sa vie en tant que peintre avant de décéder en janvier 2020, comme l’annoncera son fils sur Twitter afin de mettre un terme à la légende.

Bubblegum Crisis, œuvre emblématique de l’essor des OVA, fut donc aussi l’un des causes de la faillite d’un studio légendaire, participant, le temps de quelques réalisations (Megazone 23, Riding Bean, The Hakkenden, Hades Project Zeorymer…) à imposer une exigence qualitative certaine ainsi qu’une imagerie sexy, cyberpunk et mecha aisément identifiable. Doté d’un certain sens du design, de la mise en scène et de l’action, Bubblegum Crisis, au même titre que la plupart des productions Artmic, est une réelle pépite, image même d’une authentique et assumée série B au savoir faire et à l’imagination généreuse, imprégnant d’ailleurs tout un pan de la pop culture japonaise et influençant pléthores d’oeuvres et d’artistes. Une œuvre culte, à découvrir ou à revoir, dans tous les cas à ne pas oublier.

En grand écart comme Jean-Claude entre l'Asie et l'Amérique, j'aime autant me balader sur les hauteurs du Mont Wu-Tang que dans un saloon du Nevada, en faisant la plupart du temps un détour dans les ruelles sombres d'un Tokyo futuriste.

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